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posté par Anonyme : | Le livre de Donaghy repoussé
L’ex arbitre NBA Tim Donaghy vient tout juste de sortir de prison et espérait bien pouvoir rapidement retrouver un train de vie confortable en collectant les royalties de son livre à sensation “Blowing The Whistle”.
Le seul problème, ce que le livre a pour l’instant été repoussé et il semblerait que sa maison d’édition flippe un peu des répercussions qui ne manqueraient pas de s’abattre sur elle de la part de la NBA.
Il faut dire que Donaghy tire à boulets rouges sur la ligue et ses anciens collègues, allant même jusqu’à affirmer que certains matches sont truqués et bavant allègrement sur les autres arbitres.
Quelques extraits du livre ont pourtant déjà filtré sur le web, en voici quelques uns parmi les plus accrocheurs.
Au sujet de la façon dont les stars sont traitées en NBA :
“Au court de sa carrière, Raja Bell s’est bâti une réputation de “stoppeur de star”. Ses qualités défensives étaient tellement affutées qu’il pouvait éteindre une star ou tout du moins la faire travailler dur pour ses points. Kobe Bryant a souvent été frustré par la ténacité défensive de Bell. Soyons honnêtes, personne ne peut complètement éteindre un joueur comme Kobe, mais Bell arrivait à le frustrer, à le faire sortir de son match et à casser son rythme.
On pourrait penser que la NBA adorerait un joueur avec de telles qualités défensives. Grosse erreur ! Les stoppeurs de stars sont mauvais pour le marketing des joueurs de renom. Les fans ne paient pas des places hors de pris pour voir des joueurs comme Raja Bell, ils paient pour voir Kobe Bryant planter 40 points. Les puristes aiment voir de la belle défense, mais la NBA aime voir des grands noms mettre plein de points.
Si un joueur de la stature de Kobe percute un joueur comme Raja, le coup de sifflet ira presque toujours en faveur de Kobe.
[…]
Si Kobe avait deux fautes dans le 1er ou 2ème quart et qu’il devait retourner sur le banc, un arbitre allait toujours voir les autres pour leur dire ‘Kobe a deux fautes, si on lui en siffle encore une, il faut qu’elle soit indéniable, parce que sinon il va devoir sortir. S’il est dans les parages quand une faute est sifflée, donnez-la à un autre joueur‘.”
Sur les relations d’Allen Iverson avec les arbitres :
“Allen Iverson est l’exemple même du joueur qui générait des réactions extrêmement forte chez le corps arbitrale, dans un sens ou dans un autre. Par exemple, Steve Javie détestait Iverson et rechignait toujours à siffler en sa faveur. Si Javie était sur le terrain quand Iverson jouait, je pariais toujours sur l’équipe d’en face. Peu importe le nombre de fois où Iverson tombait au sol, il n’allait presque jamais sur la ligne des lancers francs. A l’opposé, Joe Crawford avait un petit fils qui idolâtrait Iverson. Une fois, j’ai même vu Crawford faire monter son petit fils sur le parquet pour qu’i puisse rencontrer AI.[…] Quand Crawford arbitrait AI, j’étais toujours sûr que son équipe avait de bonnes chances de l’emporter.”
Au sujet des petits paris que se faisaient les arbitres entre eux :
“Histoire de se faire un peu plaisir au dépends des pires fauteurs de trouble, il arrivait que les arbitres d’un match fassent un petit jeu entre eux : le premier arbitre qui mettrait une technique à un ‘bad boy’ n’aurait pas à donner de pourboire au ramasseur de ballons.
[…]
Dès le début du match, c’était à mourir de rire de voir comment nous étions tous les trois concentrés sur la victime désignée de la soirée, attendant une raison quelconque pour lui coller une technique. Si le gars se permettait ne serait-ce que de nous regarder ou de marmonner quelque chose, on l’alignait.”
Sur la façon dont Dick Bavetta et la ligue truquaient des séries :
“La finale de conférence Ouest 2002 entre les Lakers et les Kings est un exemple criant de manipulation. Alors que les deux équipes se préparaient à jouer un match 6 à Los Angeles, les Kings menaient 3-2. Les arbitres choisis pour le match étaient Dick Bavetta, Bob Delaney et Ted Bernhardt. Dès que leurs noms ont été annoncés, tous les autres arbitres savaient qu’il y aurait un match 7. Une longue série c’est toujours mieux pour la ligue, pour les chaînes de télé et pour le basket dans l’ensemble. Oh, et une chose encore : c’était ce qu’il y avait de mieux pour une équipe bourrée de star et occupant un gros marché, comme les Lakers.
Durant la réunion d’avant match, la ligue a fait savoir aux arbitres que durant la série certains coups de sifflet – qui auraient aidé les Lakers – avait été loupés. C’est le genre d’info, pas très subtil, que nous devions interpréter par nous-mêmes. Après avoir reçu ce message, Bavetta ne s’est pas caché de dir que la ligue voulait un match 7.
‘Si on siffle en faveur de l’équipe qui est menée dans la série, personne ne viendra de plaindre. Il y aura trois victoires partout et la meilleur équipe pourra gagner le match7’, avait-il dit.
On sait depuis que Sacramento a perdu le match 6 au terme d’un énorme hold-up des Lakers qui, au passage, ont eu l’occasion d’aller très souvent sur la ligne des lancers francs. Pour les autres arbitres qui regardaient ce match à la télé, c’était le spectacle honteux de Bavetta et de son équipe, l’un des matches les plus mal arbitrés de l’histoire.”
Sur Dick Bavetta :
“Dès les premières fois que j’ai travaillé avec Dick Bavetta, j’ai compris qu’il aimait que les matches soit serrés et, quand une équipe est mené de 10 points ou plus, il aide les joueurs à sauver la face. Il parvient à cela en sifflant, discrètement et fréquemment, des fautes contre l’équipe qui est devant au score. Tout à coup, les fautes d’équipe n’enflent que d’un côté et le score commence à se resserrer. C’est comme ça que Dick Bavetta arbitre un match : et tout le monde dans la ligue le sait.”
Haaa ce Donaghy, quel mytho ! 
Pourquoi faut-il qu'il aille inventer des trucs pareils alors que l'on sait bien qu'en NBA, il n'y a aucune magouille, aucun complot. RIEN. NOTHING !  |
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Voici à quoi doit ressembler une simple quote :
<blockquote class="citation"><cite><strong>Untel</strong> a dit :</cite> Son message</blockquote>
Vous pouvez mettre votre message directemment à la suite.
On doit donc toujours avoir une seule balise "<blockquote class="citation">" et elle doit forcément être refermée par "</blockquote>" avant le début de votre message.
Tout ce qui se trouve entre le premier <cite><strong>Untel</strong> a dit :</cite> et le message que vous souhaitez conserver peut être effacé.
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