 PO 2013 1st Round : Knicks (2) vs Celtics (7) |
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posté par Seb #33 : | Preview Playoffs 2013 : New York (2) vs Boston (7)
Au regard de leurs passés prestigieux et de leur rivalité, c’est clairement la série la plus passionnante à suivre à l’Est. Les Knicks, après une superbe saison régulière, ont détrôné les Celtics dans la division Atlantic, et il va falloir maintenant confirmer en playoffs dans un remake du premier tour 2011 remporté par Boston.
Mais les temps ont changé, New York est désormais plus solide et peut compter sur Carmelo Anthony, le meilleur marqueur de la ligue. Boston est davantage branché sur l’alternatif avec certes un effectif solide, mais où l’absence de Rajon Rondo pèse un peu plus chaque semaine.
Preview poste par poste en attendant le début de la série samedi à 21 heures.
Meneurs
Rajon Rondo absent, les Celtics doivent composer avec Avery Bradley, un tout autre style. Bradley est probablement plus constant en défense, surtout en homme-à-homme où il est l’une des références de la NBA. Il a aussi fait des progrès en attaque, n’hésitant plus à shooter, mais il reste maladroit (40 %). Sa défense et sa vitesse pourraient faire la différence face à Jason Kidd qu’on a choisi comme meneur titulaire avec Ray Felton au poste 2. Kidd n’a plus ses jambes de 20 ans, et une pression pourrait grandement le ralentir, ainsi que tout le jeu de New York. En playoffs, la défense est primordiale. Bradley est plus jeune, meilleur en défense, il a donc l’avantage. Mais attention à l’immense expérience du vétéran (146 matches de playoffs), une erreur face à lui, et ça peut coûter cher.
Avantage Boston
Extérieurs
Boston a un coup à jouer à ces postes-là. Les Knicks proposent du small ball avec Raymond Felton et Iman Shumpert. Deux joueurs de transitions rapides mais qui peuvent souffrir en défense face à des grands. Boston avec Paul Pierce et Courtney Lee (voire Jeff Green) a le profil pour les gêner. Pierce adore les playoffs et le Madison Square Garden, mais a contrario, ses jambes vont-elles suivre celles des extérieurs très rapides des Knicks, et si Lee ne le soutient pas offensivement, pourra-t-il faire la différence tout seul ? Pas certain. Car Lee aura les jambes, mais il n’a pas vraiment donné de garanties à Doc Rivers durant la saison. La vitesse va-t-elle battre la taille ? Difficile de savoir.
Égalité
Intérieurs
Qui va défendre sur le meilleur marqueur de la NBA ? Brandon Bass ou Jeff Green ? Kevin Garnett sait qu’il va devoir faire face à Tyson Chandler. Le pivot des Knicks n’est pas un grand danger en attaque, Garnett pourra donc se concentrer sur les aides défensives, et en attaque, il lui faudra retrouver une partie de son niveau de l’an dernier. Pour Anthony au large, c’est plus compliqué. Bass a le physique pour le ralentir mais il ne peut pas aller le chercher 3-pts, surtout en ce moment. Pourtant son impact physique va forcer Melo à défendre aux postes haut et bas. Pas une mauvaise chose. Green serait parfait, mais Rivers va-t-il se priver de son meilleur joueur de banc pour le mettre titulaire… New York possède plus de certitudes dans ce secteur.
Avantage New York
Les bancs
Outre Rondo, qui oblige un remplaçant à devenir titulaire, les Celtics seront aussi privés de Jared Sullinger. Le rookie avait fait une excellente saison, et c’est une arme en moins pour Rivers. En face, c’est intelligent à la mène avec Pablo Prigioni (2 défaites en 18 titularisations), talentueux dans les ailes avec J.R Smith, peut-être le meilleur sixième homme de la ligue, et solide sous les panneaux avec Marcus Camby et Kenyon Martin. Jason Terry va devoir sortir le grand jeu, et Jordan Crawford mieux sélectionner ses shoots. Avec ou sans Jeff Green, Boston, comme à l’intérieur, n’a pas assez de certitudes face à des Knicks plein de confiance.
Avantage New York
Les coaches
Deux des meilleurs coaches de la NBA. Mike Woodson a trouvé la bonne formule avec New York (72 victoires en 106 matches) et son effectif est assez fourni pour qu’il puisse s’adapter à toutes les situations. Pour Rivers, les solutions sont moins nombreuses, mais le coach des Celtics est l’un des meilleurs tacticiens de la ligue. Les deux coaches peuvent changer leur cinq majeur à tout moment, et il va rapidement s’installer un poker menteur entre les deux entraîneurs. Plus discret en playoffs face à un Rivers qui n’a jamais perdu au premier tour avec Boston, Woodson a le choix des armes et du talent mais d’un point de vue tactique, Rivers est plus complet.
Avantage Boston
La clé de la série
New York est l’équipe qui perd le moins de ballons de toute la NBA (11.6). Cela influence deux parties du jeu des Knicks : les shoots à 3 pts et la défense. D’abord les shoots, car ils préfèrent toujours prendre un shoot compliqué que de perdre un ballon et surtout en ne perdant pas de ballons, le jeu circule mieux et chacun peut planter extérieurs dans de bonnes conditions. Melo en est le meilleur exemple avec son récent coup de chaud en mode catch-and-shoot. Ensuite, en défense, car les Knicks n’offrent que très peu de ballons de contre-attaque à leurs adversaires. En provoquant des ballons perdus, les Celtics vont couper le rythme offensif des Knicks en les forçant à jouer sur des séquences plus longues, puis ils vont s’offrir des contre-attaques, donc des points faciles. Dans le cas contraire, difficile d’imaginer Boston remporter 4 matches sans l’avantage du terrain.
Les Statistiques
New York
Boston
Le bilan de la saison
New York : 3-1
7 janvier : New York – Boston (96-102)
24 janvier : Boston – New York (86-89)
26 mars : Boston – New York (85-100)
31 mars : New York – Boston (108-89)
Verdict
Boston n’a pas prouvé grand chose en saison régulière, mais ils n’ont jamais déçu en playoffs. Au contraire des Knicks qui n’ont remporté qu’un match en deux participations ces deux dernières années. Mais cette saison, New York semble plus solide, plus talentueux, plus cohérent que Boston. Les Knicks ont du talent et de la dureté à tous les étages alors que Boston jouera sans son chef d’orchestre, et surtout son meilleur joueur en playoffs l’an dernier. Avec l’avantage du terrain et une confiance retrouvée, New York semble plus puissant que Boston. Il faudra aux Celtics une grosse défense, des joueurs à fond et des coups de poker de Doc Rivers pour réussir un exploit. Pas impossible, mais avec la dynamique récente de New York, très compliqué.
New York 4-2 |
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