La draft 1996 fait partie, avec celles de 1984 et 2003, des meilleures de l’histoire de la NBA.

Allen Iverson, Kobe Bryant, Steve Nash, Stephon Marbury, Marcus Camby, Jermaine O’Neal et d’autres encore sont sortis de cette fameuse draft du 26 juin 1996.

En cinquième position, Ray Allen est choisi par Minnesota, il est de suite transféré aux Bucks. L’arrière de Connecticut est alors annoncé par le magazine SLAM comme un joueur qui va rester dans l’ombre et ne jamais faire une grande carrière.

Depuis ce jour, cet article est la source de motivation du meilleur shooteur à 3-pts de l’histoire de la NBA.

« J’ai eu un reproche de toute ma carrière dans SLAM, et depuis, je le garde en tête. C’est l’une de mes motivations, et je ne l’avais jamais dit à personne », confesse-t-il à Yahoo! Sports. « L’article vient de l’édition où nous sommes tous en une (le SLAM numéro 15), ils prédisaient les carrières des joueurs : qui sera MVP, qui fera ci, fera ça. Et l’un des joueurs allait rester dans l’obscurité, ce joueur, c’était moi. Ça m’a rendu furieux car je pensais vraiment pourvoir laisser ma trace dans la ligue. »

Cet article résonne encore dans la tête d’Allen, 17 ans après, alors que l’ancienne gâchette des Celtics a gagné le titre en 2008, disputé la Finale en 2010 et 2013, et qu’il surtout est devenu le shooteur à trois points le plus prolifique en saison et en playoffs de toute l’histoire de la ligue.

« Ça a été une bonne chose car ça m’a toujours rappelé qu’il y avait des gens qui pensaient que je n’allais pas être un bon joueur. Ça a été ma motivation. »

Pour le coup, SLAM n’avait pas eu le nez fin…