Pour ceux qui veulent se refaire des highlights de sa majesté de temps en temps, je vous propose d'aller jeter un oeil à la chaine de ce Hoopsencyclopedia sur Youtube. Y'a du lourd et surtout du très rare. Plusieurs vidéos de matchs et de performances de MJ avec tous les points que Jojo a pu inscrire lors de ces rencontres. L'occasion de voir aussi à quel point son jeu a évolué au fil des années.
-- Ervin H. Burrell a dit : -- jbtahiti a dit : Conclusion : savoir qui on idole et ne jamais travailler dans l’industrie automobile. -- jb, voyons Savoir qui on idolâtre... --
-- Philly thing a dit : -- Anonyme a dit : Fallait s'accrocher pour jouer à côté de Jojo. Il a balancé une droite à Will Perdue à l'entrainement. Sans oublier les ballons balancés à la gueule de Steve Kerr, son côté diva qui faisait qu'il insultait constamment ses coéquipiers qu'il ne respectait pas ( part Cartwight et Pippen au bout d'un certain temps), etc etc -- Euh, il me semble que c'est l'inverse, la droite c'est Kerr qui l'a prise et les ballons pour Perdue. Je crois même que c'est à lui qu'il s'adressait quand il a sortit son célebre "plus de 2 mètres de merde". Sacrément dégueulasse en plus d'être injuste. Un salaud, oui, mais quel salaud --
-- jbtahiti a dit : Des ballons dans la tronche, « Plus de deux mètres de merde » ?? Fichtre l’enculé !! Je m’étonne que personne ne lui ait jamais explosé la gueule ! Je ne pourrais rien pardonner à une ordure pareille, même s’il pouvait changer l’urine en Châteauneuf-du-Pape ou Roselyne Bachelot en Ava Gardner. --
Des ballons dans la tronche, « Plus de deux mètres de merde » ?? Fichtre l’enculé !! Je m’étonne que personne ne lui ait jamais explosé la gueule ! Je ne pourrais rien pardonner à une ordure pareille, même s’il pouvait changer l’urine en Châteauneuf-du-Pape ou Roselyne Bachelot en Ava Gardner.
Ça me rappelle une anecdote cette histoire d’ailleurs. Lors d’un job précédent il y a quelques années, j’avais été convoqué avec mon stagiaire dans le bureau du mon supérieur, un vrai bobo parisien, beau gosse sur les bords et bel enfant de salope au fond. Or celui-ci ne pouvait pas blairer mon stagiaire (sans doute à cause de ses airs empruntés et de son côté provincial), si bien qu’alors en plein compte rendu de résultats financiers, notre boss l’interrompt et lui demande « Combien mesurez-vous ? » L’autre surpris me regarde du coin de l’œil mais n’ose répondre. « Oui combien mesurez-vous ? », haussements des sourcils, mon stagiaire annonce « bah 1,91m » (c’était un beau gabarit). Et de son regard le plus froid, une lueur de malice flottant dans la marée de ses prunelles de dandy rive-gauche, de lui balancer « Et bien vous-êtes une tâche d’1,91m ».
Conclusion : savoir qui on idole et ne jamais travailler dans l’industrie automobile.
-- Anonyme a dit : Fallait s'accrocher pour jouer à côté de Jojo. Il a balancé une droite à Will Perdue à l'entrainement. Sans oublier les ballons balancés à la gueule de Steve Kerr, son côté diva qui faisait qu'il insultait constamment ses coéquipiers qu'il ne respectait pas ( part Cartwight et Pippen au bout d'un certain temps), etc etc --
Euh, il me semble que c'est l'inverse, la droite c'est Kerr qui l'a prise et les ballons pour Perdue. Je crois même que c'est à lui qu'il s'adressait quand il a sortit son célebre "plus de 2 mètres de merde". Sacrément dégueulasse en plus d'être injuste. Un salaud, oui, mais quel salaud
-- i33 a dit : -- Je pense que c'est "poetry in motion", la poésie en mouvement. Pour l'anecdote des JO, c'était dans une interview de Chuck Daly il y a quelques années. Pour celle sur Magic, c'était dans un bouquin que j'avais acheté quand j'étais jeune, avant le début de la saison 93 ou 94. Je pigeais pas toujours tout alors je ramenais mes bouquins à ma prof d'anglais pour qu'elle me traduise les passages qui concernaient Drexler. --
Oui en effet, poetry in motion, j'ai retrouvé la vidéo et surtout c'est beaucoup plus crédible.
L'anecdote sur Magic je ne la connaissais pas. C'est à se demander comment ce type a afait pour devenir sportif pro. Je savais pas qu'il avait Magic, un de ses plus grands rivaux, en si haute estime.
-- jbtahiti a dit : Comment es tu au courant de ce type d'anecdotes ? Le livre que Daly a écrit et que tu t'es farci ou des infos que tu as recueilli sur des forums ? Je me souviens de ce que j'ai pu entendre au sujet de son style très singulier et un type disait : "Everything he did was poetry emotion" --
Je pense que c'est "poetry in motion", la poésie en mouvement.
Pour l'anecdote des JO, c'était dans une interview de Chuck Daly il y a quelques années. Pour celle sur Magic, c'était dans un bouquin que j'avais acheté quand j'étais jeune, avant le début de la saison 93 ou 94. Je pigeais pas toujours tout alors je ramenais mes bouquins à ma prof d'anglais pour qu'elle me traduise les passages qui concernaient Drexler.
Fallait s'accrocher pour jouer à côté de Jojo. Il a balancé une droite à Will Perdue à l'entrainement. Sans oublier les ballons balancés à la gueule de Steve Kerr, son côté diva qui faisait qu'il insultait constamment ses coéquipiers qu'il ne respectait pas ( part Cartwight et Pippen au bout d'un certain temps), etc etc
-- i33 a dit : -- -- Ouais ben cherche pas à savoir ce qu'il passait pendant les entraînements de la DT en 92. D'après Chuck Daly, c'était l'horreur absolue avec un Jordan qui voulait absolument dominer Drexler. Des fois qu'il avait encore quelque chose à prouver... Lors de certaines séances, Drexler était associé à Jordan histoire qu'il puisse souffler un peu, mais ça n'empêchait pas Jordan de continuer à jacter, même s'ils jouaient ensemble. --
Comment es tu au courant de ce type d'anecdotes ? Le livre que Daly a écrit et que tu t'es farci ou des infos que tu as recueilli sur des forums ?
Je me souviens de ce que j'ai pu entendre au sujet de son style très singulier et un type disait : "Everything he did was poetry emotion"
-- jbtahiti a dit : -- i33 a dit : -- Mais Drexler reste the glide, avec un style bien particulier qu'il n'a pompé à personne et qu'on n'a retrouvé chez aucun joueur, depuis sa retraite. -- Amen. Je ne sais pas quelle est sa notoriété aux EU, même si j’avais été assez déçu de constater que c’est celui qui a recueilli d’assez loin le moins d’applaudissements lors du speech de Magic pendant l’intronisation de la DT au HoF quand ce dernier a passé tout le monde en revue. Je pense qu’on peut dire de beaucoup de joueurs qu’ils ont évolué ou vécu dans l’ombre de Jordan. Drexler ETAIT l’ombre de Jordan. --
Ouais. Avant de gagner son titre en 95, son meilleur souvenir chez les pros était le titre de MVP du ASG gagné par Magic en 92... C'est bizarre quand même : jusqu'à la 46ème minute, Drexler est le MVP du match. Puis Magic prend feu, met 3 shoots longue distance et arrâche la récompense mais Drexler est content pour lui.
J'imagine Kobe Bryant en train d'essayer de comprendre ça...
-- i33 a dit : -- Mais Drexler reste the glide, avec un style bien particulier qu'il n'a pompé à personne et qu'on n'a retrouvé chez aucun joueur, depuis sa retraite. --
Amen.
Je ne sais pas quelle est sa notoriété aux EU, même si j’avais été assez déçu de constater que c’est celui qui a recueilli d’assez loin le moins d’applaudissements lors du speech de Magic pendant l’intronisation de la DT au HoF quand ce dernier a passé tout le monde en revue. Je pense qu’on peut dire de beaucoup de joueurs qu’ils ont évolué ou vécu dans l’ombre de Jordan. Drexler ETAIT l’ombre de Jordan.
-- jbtahiti a dit : Moi aussi. Je le déteste encore pour ce qu'il a pu faire à Ewing et Barkley au passage Drexler et Jordan, des espèces de frères maudits car il y avait eu cette fameuse histoire de la draft 84, parce qu’ils jouaient à la même position, parce qu’ils partageaient certaines qualités. Sauf que Drexler était un anti Jordan. Pas agressif pour un sou, très (trop ?) effacé et modeste, un anti objet marketing en quelque sorte. --
Ouais ben cherche pas à savoir ce qu'il passait pendant les entraînements de la DT en 92. D'après Chuck Daly, c'était l'horreur absolue avec un Jordan qui voulait absolument dominer Drexler. Des fois qu'il avait encore quelque chose à prouver... Lors de certaines séances, Drexler était associé à Jordan histoire qu'il puisse souffler un peu, mais ça n'empêchait pas Jordan de continuer à jacter, même s'ils jouaient ensemble.
Jordan est incontestablement le meilleur joueur de tous les temps, mais il fallait avoir les nerfs solides pour jouer à ses côtés ou contre lui.
Sinon, +1 pour les différences entre les 2 joueurs. Drexler a toujours eu une approche collective de ce sport, alors que Jordan a toujours eu la volonté de prouver, de prendre les choses en main. Atlétiquement, les joueurs étaient assez proches (ou plutôt, Drexler n'était pas très loin derrière), mais Jordan était quand même beaucoup plus talentueux et largement plus motivé par la gagne.
Drexler a attendu de se "cacher" derrière Olajuwon pour gagner un titre malgré des équipes toujours très compétitives. A Portland à la place du planeur, je ne doute pas une seule seconde que Jordan aurait gagné des titres.
Mais Drexler reste the glide, avec un style bien particulier qu'il n'a pompé à personne et qu'on n'a retrouvé chez aucun joueur, depuis sa retraite.
-- i33 a dit : -- jbtahiti a dit : Enfin on peut remarquer une chose : Drexler et Jordan se font réellement face. Les deux meilleurs joueurs de cette époque défendent et attaquent l’un contre l’autre. Sans doute pas durant tous les matchs, mais les deux hommes nous ont proposé un vrai mano à mano. -- Et Jordan y a trouvé une motivation supplémentaire, avec tout le cinéma fait par les médias. La finale Portland-Chicago, tout le monde l'attendait en 91 mais les Blazers avaient merdé contre les Lakers en finale de conférence. Avec la grosse saison 92 de Drexler, ça devenait LE match dans le match, entre deux joueurs au profil similaire, même s'il ne faisait aucun doute que l'un était très largement supérieur à l'autre. Comme à chaque fois, Jordan a voulu (se) prouver qu'il était au dessus et il l'a fait de manière impressionnante. C'était presque triste pour Drexler, qui ne méritait pas de se faire dézinguer de la sorte... J'ai longtemps détesté Jordan pour ça, d'ailleurs. --
Moi aussi. Je le déteste encore pour ce qu'il a pu faire à Ewing et Barkley au passage
Drexler et Jordan, des espèces de frères maudits car il y avait eu cette fameuse histoire de la draft 84, parce qu’ils jouaient à la même position, parce qu’ils partageaient certaines qualités. Sauf que Drexler était un anti Jordan. Pas agressif pour un sou, très (trop ?) effacé et modeste, un anti objet marketing en quelque sorte.
C’est aussi ce que j’ai lu sur des forums ricains, que Jordan et Pippen pouvait permuter sur lui, quand les Blazers n’avaient qu’un seul très bon défenseur en la personne de Williams, occupé à batailler à l’intérieur. Résultat, quand l’arme offensive principale doit se coltiner des défenseurs de la trempe du terrible duo des Bulls, elle finit par prendre l’eau.
Ce n’est pas pour relancer un Nième débat à ce sujet, mais j’espère que Jordan sait ce qu’il doit à Pippen. Les deux hommes se sont apportés autant l’un qu’à l’autre.
-- jbtahiti a dit : Enfin on peut remarquer une chose : Drexler et Jordan se font réellement face. Les deux meilleurs joueurs de cette époque défendent et attaquent l’un contre l’autre. Sans doute pas durant tous les matchs, mais les deux hommes nous ont proposé un vrai mano à mano. --
Et Jordan y a trouvé une motivation supplémentaire, avec tout le cinéma fait par les médias. La finale Portland-Chicago, tout le monde l'attendait en 91 mais les Blazers avaient merdé contre les Lakers en finale de conférence. Avec la grosse saison 92 de Drexler, ça devenait LE match dans le match, entre deux joueurs au profil similaire, même s'il ne faisait aucun doute que l'un était très largement supérieur à l'autre. Comme à chaque fois, Jordan a voulu (se) prouver qu'il était au dessus et il l'a fait de manière impressionnante.
C'était presque triste pour Drexler, qui ne méritait pas de se faire dézinguer de la sorte... J'ai longtemps détesté Jordan pour ça, d'ailleurs.
-- jbtahiti a dit : -- Pharaon X a dit : J'étais devant mon écran de tv sur fr3 et je me suis levé un paquet de fois du fauteuil lors de cette finale! Rien à voir, cela m'a bien fait marré: http://www.lequipemag.fr/EquipeMag/Blogs/katerine-adooore-le-basket-20100924_103712.html -- T’as du bol ! Moi je n’ai vu et revu et re-revu que les fameux trois points de Jordan (le fait le plus notable de ces Finals certes). Dans des TOP 10 aussi, cet extraordinaire alley-oop de Porter pour Drexler, l’une des plus belles de l’histoire des Finals. Enfin on peut remarquer une chose : Drexler et Jordan se font réellement face. Les deux meilleurs joueurs de cette époque défendent et attaquent l’un contre l’autre. Sans doute pas durant tous les matchs, mais les deux hommes nous ont proposé un vrai mano à mano. Oui je sais, Jordan a surclassé Clyde…mais niveau spectacle, on avait la chance d’avoir là deux des joueurs les plus spectaculaires de ce sport. Autre anecdote. C’est marrant comme les américains raffolent des comparaisons : sur une tentative d’alley-oop suite à une remise en jeu des Blazers, Jordan et Clyde bondissent afin de s’emparer du ballon. Et là les gars se repassent l’action et usent du ralenti afin de savoir lequel des deux va le plus haut… --
Bien sur qu'il l'a surclassé, mais Drexler n'a pas été ridicule... Ses stats en finale sont bonnes (25-8-6), même si Jordan et Pippen l'ont bien fait déjouer (41%). Je regrette surtout son dernier match (8/24)... S'il avait été plus efficace, les Blazers auraient eu un 7ème match.
La différence entre Jordan et Drexler, c'est qu'à 2-2, le premier fait 14/23 (46 points à Portland!) puis 13/24 dans les matches 5 et 6, contre 9/21 et 8/24 pour le second.
-- Pharaon X a dit : J'étais devant mon écran de tv sur fr3 et je me suis levé un paquet de fois du fauteuil lors de cette finale! Rien à voir, cela m'a bien fait marré: http://www.lequipemag.fr/EquipeMag/Blogs/katerine-adooore-le-basket-20100924_103712.html --
T’as du bol ! Moi je n’ai vu et revu et re-revu que les fameux trois points de Jordan (le fait le plus notable de ces Finals certes). Dans des TOP 10 aussi, cet extraordinaire alley-oop de Porter pour Drexler, l’une des plus belles de l’histoire des Finals.
Enfin on peut remarquer une chose : Drexler et Jordan se font réellement face. Les deux meilleurs joueurs de cette époque défendent et attaquent l’un contre l’autre. Sans doute pas durant tous les matchs, mais les deux hommes nous ont proposé un vrai mano à mano. Oui je sais, Jordan a surclassé Clyde…mais niveau spectacle, on avait la chance d’avoir là deux des joueurs les plus spectaculaires de ce sport.
Autre anecdote. C’est marrant comme les américains raffolent des comparaisons : sur une tentative d’alley-oop suite à une remise en jeu des Blazers, Jordan et Clyde bondissent afin de s’emparer du ballon. Et là les gars se repassent l’action et usent du ralenti afin de savoir lequel des deux va le plus haut…