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A.J Auxerre

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Martin Baratino
Nice guy
(Légende)
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Que s'est-il passé exactement ? A la 55e minute, l'attaquant algérien reproche à l'assistant de M. Chapron de ne pas avoir signalé une faute du Brestois Grégory Lorenzi sur Roy Contout. Dans une rage folle, Chafni récolte coup sur coup deux cartons jaune synonyme d'expulsion. «Il y a une faute qui n'est pas sifflée, je vais vers l'arbitre de touche et je lui dis que ce n'est pas normal, raconte l'Auxerrois. Lui me répond : «Casse toi l'Arabe»...

Le mec est hors de lui, dans une rage folle, puis se contente d'un "c'est pas normal Mr l'arbitre de touche"
A qui va t'il faire croire ça ?
Martin Baratino
Nice guy
(Légende)
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Je l'avais dit l'autre fois sur le topic HS le mot arabe est devenu une insulte
Et comme son équivalent anglais est quasi identique, contrairement à noir/black, du coup on est coincés
Le plus drôle dans tout ça c'est qu'ont peu dire chinetoque à un asiatique ou lui dire "dégage face de citron".. dans l'indifférence générale
Auteur anonymeRépondre – Auteur Anonyme
pour le coup, je trouve que ça rentre bien dans le cadre de xénophobie et c'est une discrimination !
en gros, l'arbitre est hostile aux étrangers avec son "casse-toi l'arabe", si on considère qu'il dit ça parce qu'il est arabe, et donc discriminatoire car ces propos laissent à penser qu'il n'aurait pas dit ça si le joueur n'était pas arabe. En plus il se prend un carton rouge à cause de cela.

Après bien sûr ce sera à l'interprétation du juge. l'arbitre pourra toujours dire que "casse-toi" et "l'arabe" ne sont pas liés, et qu'il aurait aussi bien pu dit "casse toi l'européen" à un autre joueur, mais on en doute, surtout qu'il a laissé le joueur se prendre 2 cartons jaunes.

Slapper
Tortue
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Matisse a dit : Sam, tu n'a pas tort sur le fond je trouve mais, sans mauvaise foi aucune, tout le monde sait très bien que si l'arbitre à vraiment dit ça, c'était extrêmement péjoratif envers Chafni.



C'est clair. Je suis comme toi, Sammy, ça m'exaspère de voire les gens hurler au racisme, à l'antisémitisme en permanence, mais sur ce cas précis ça me parait bien violent comme propos. Dire de qq'un qu'il est arabe, ça n'a rien de choquant dans une conversation normale, par contre s'adresser à qq'un en lui faisant remarquer son origine au milieu d'une situation tendue, conflictuelle, ça a pour but de dégrader la personne en question. L'emploi du terme "l'arabe" n'est vraiment pas anodin dans ce contexte
dreemtim
1,000 wins & 5 titles
(Dieu vivant du forum)
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Perso je suis le premier à me foutre de la gueule du politiquement correct ambiant qui fait que quelqu'un frise la correctionnelle et trois mois ferme en demandant un "stylo noir", mais là pour le coup "dégage l'arabe", c'est pas anodin du tout.

Sans aller jusqu'à dire que le gars est un ultra du FN, la précision "arabe" à la fin d'un propos agressif ne peut pas être anodin. C'est pas juste un qualificatif objectif, comme s'il avait dit "dégage le maillot bleu" ou "dégage l'homme de 28 ans"

Et de la même manière, dégage le blanc-bec prononcé par un noir à un blanc, ce serait la même chose.

Sans parler du fait que les arbitres doivent être irréprochables de ce point de vue là et ne jamais se laisser déborder par une altercation. Si les mots ont bien été prononcés, il doit y avoir une sanction.
Matisse
BARCA BARCA BARCA 6-1 !!
(Mythe)
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Sam, tu n'a pas tort sur le fond je trouve mais, sans mauvaise foi aucune, tout le monde sait très bien que si l'arbitre à vraiment dit ça, c'était extrêmement péjoratif envers Chafni.
Spurs9
Ace of Spades
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espéce de Berruyer...


RIP
(Mythe)
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Tortue a dit : Bon c'est de la discrimination, de la xénophopie si tu veux, si tu considères que le racisme ne s'applique qu'à la couleur de peau mais ça revient prequ'au même, de la part d'un arbitre c'est moche. Après faut voir s'il l'a vraiment dit


On va revenir aux bases...

racisme : Théorie selon laquelle certaines races seraient supérieures aux autres.
xénophobie : Qui est particulièrement hostile aux étrangers
discrimination : Fait de séparer et de traiter un groupe de personnes différemment des autres, souvent de façon moins bonne

Le mec dit "dégage l'arabe", à un arabe.
Est-ce qu'en disant ça il le pense inférieur ?
Est-ce que ça prouve qu'il est hostile aux étrangers ?
Est-ce qu'il l'a traité différemment parce qu'il est arabe ?

Pour moi c'est non aux 3...

On ne peut vraiment plus rien dire ça fait peur...
"hey l'européen viens voir"
"quoi ??!!!?"
" ben viens "
"l'européen ? Je t'attaque en justice pour insulte raciste !! "
"ben t'es pas européen ?"
"si et alors ?"


RIP
(Mythe)
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Spurs9 a dit : c'est comme pour moi un maghrebin n'a pas envie forcément d'être assimilé à un arabe les points communs sont la langue et la religion


Ben la langue du Maroc c'est l'arabe...
Matisse
BARCA BARCA BARCA 6-1 !!
(Mythe)
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Tortue a dit : Après faut voir s'il l'a vraiment dit


Trois témoins (dont deux Brestois) + l'excellente réputation de Chafni + le fait que Chafni n'a absolument rien à gagner à mentir...
M'enfin tu as raison, présomption d’innocence pour l'instant.
Spurs9
Ace of Spades
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Sam Dalembert a dit .. Sinon spurs9 t'es en effet européen, désolé pour toi


à mon grand dam
Tortue
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Bon c'est de la discrimination, de la xénophopie si tu veux, si tu considères que le racisme ne s'applique qu'à la couleur de peau mais ça revient prequ'au même, de la part d'un arbitre c'est moche. Après faut voir s'il l'a vraiment dit
Spurs9
Ace of Spades
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c'est comme pour moi un maghrebin n'a pas envie forcément d'être assimilé à un arabe les points communs sont la langue et la religion

RIP
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Tortue a dit : L'arbitre qui dit casse-toi c'est déja pas terrible, ajouter "l'arabe", j'imagine avec un ton agressif, c'est offensant forcément


Offensant oui bien sûr. Mais raciste je vois toujours pas désolé.

Si quelqu'un me dit "tu es français", "tu es européen", je lui dirais "ben oui, et ?"
Le mec est marocain, donc arabe. Je suis français, donc européen....

Chafni serait seulement français ou autre, là ok parce que l'arbitre l'aurait traité d'arabe uniquement sur sa couleur de peau en gros. Là c'est une assimilation à une "race", en effet. Mais le qualifier d'arabe, alors qu'il l'est...

Sinon spurs9 t'es en effet européen, désolé pour toi
Tortue
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Du racisme ? Un peu oui... si on me disait "casse toi le français", je prends ça pour du racisme. Des racailles m'ont déja qualifié de "français", et c'était clairement des propos à visée raciste sachant qu'ils étaient probablement français eux-aussi. L'arbitre qui dit casse-toi c'est déja pas terrible, ajouter "l'arabe", j'imagine avec un ton agressif, c'est offensant forcément
Spurs9
Ace of Spades
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Sam Dalembert a dit Ca vous viendrait à l'idée de parler d'insulte raciste si quelqu'un vous traitait "d'européen" ?


bien sur,en tant que Français je n'ai pas envie d'être assimilé à un Roumain !

RIP
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des insultes racistes
Casse toi l'Arabe


Quelqu'un peut m'expliquer en quoi "arabe" est une insulte raciste ?
Une des définitions d'arabe, c'est "habitant d'un pays de l'arabie ou arabophone". Or la ou l'une des langues officielles au Maroc est l'arabe. Donc le mec, marocain, se sent insulté d'être arabe ? J'ai envie de dire que c'est son problème

Ca vous viendrait à l'idée de parler d'insulte raciste si quelqu'un vous traitait "d'européen" ?
Spurs9
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DWill a dit : pourquoi y-at-il plus que 4 topics dans la partie foot, ya Santos - FCBarcelone à 11h30


Spurs9
Ace of Spades
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Chafni : «Je suis scandalisé»
Kamel Chafni, qui accuse l'arbitre-assistant de Brest-Auxerre d'avoir proféré des insultes racistes à son encontre, a accepté de donner sa version des faits à L'Equipe.

Réfutées par l'arbitre principal de Brest-Auxerre Tony Chapron, les accusations de Kamel Chafni à l'égard Johann Perruaux, l'arbitre assistant, ne devraient pas en rester là. Alors que Gérard Bourgoin a demandé à la Ligue de diligenter une enquête, le joueur affirme dans L'Equipe son intention «d'aller au bout de cette histoire». «C'est grave, dit-il. Ça dépasse le cadre du sport».

Lui me répond : «Casse toi l'Arabe»...

Que s'est-il passé exactement ? A la 55e minute, l'attaquant algérien reproche à l'assistant de M. Chapron de ne pas avoir signalé une faute du Brestois Grégory Lorenzi sur Roy Contout. Dans une rage folle, Chafni récolte coup sur coup deux cartons jaune synonyme d'expulsion. «Il y a une faute qui n'est pas sifflée, je vais vers l'arbitre de touche et je lui dis que ce n'est pas normal, raconte l'Auxerrois. Lui me répond : «Casse toi l'Arabe»... Je ne l'ai pas insulté, je crois simplement que je lui ai dit que ça n'allait pas en rester là. Je vais alors voir l'arbitre du centre, je lui explique ce qui s'est passé, il me met un jaune, je lui dit, lui répète que c'est inadmissible, et il me met un rouge»
Larsen Touré, Roy Contout et le Kiné de Brest comme témoins

«En colère», Chafni prévoit d'aller porter plainte au commissariat d'Auxerre. «J'espère que la Ligue va mener son enquête et qu'elle sévira, insiste-t-il aussi. Si elle ne me croit pas, je n'ai plus rien à faire dans le football français. Je suis scandalisé». L'ancien joueur d' Ajaccio affirme avoir des témoins qui ont tout entendu : le Brestois Larsen Touré, le kiné de Brest et son équipier Roy Contout.

L'équipe
DWill
On est des bleus
(Indispensable)
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pourquoi y-at-il plus que 4 topics dans la partie foot,
ya Santos - FCBarcelone à 11h30
Larry
Expert en Pronostics
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Matisse a dit : D'autant plus que deux Brestois auraient entendu l'insulte. La ligue va devoir, pour une fois, sortir ses couilles et donner match gagné à l'A.J.A. sur tapis vert.


Euh, c'est pas un Brestois qui a sorti l'insulte hein...
ilyas#3
Oh Oh Oh !
(Mythe)
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Rodman a dit : C'est quoi l'insulte ?


Un "dégage l'arabe" aurait fusé.
Spurs9
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Rodman a dit : C'est quoi l'insulte ?


"Rodman"
Rodman
Expert arbitrage/blessure bidon
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C'est quoi l'insulte ?
Matisse
BARCA BARCA BARCA 6-1 !!
(Mythe)
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ilyas#3 a dit : On s'en branle du résultat.


Euh... non
ilyas#3
Oh Oh Oh !
(Mythe)
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Matisse a dit : D'autant plus que deux Brestois auraient entendu l'insulte. La ligue va devoir, pour une fois, sortir ses couilles et donner match gagné à l'A.J.A. sur tapis vert.


Euh, t'es sérieux ? On s'en branle du résultat. La ligue va surtout devoir poser ses couilles pour sanctionner très sévèrement l'arbitre si ces insultes ont bien été proférées. Ca m'étonne même pas que ce soit la bande à Chapron qui soit impliquée...
Matisse
BARCA BARCA BARCA 6-1 !!
(Mythe)
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D'autant plus que deux Brestois auraient entendu l'insulte.
La ligue va devoir, pour une fois, sortir ses couilles et donner match gagné à l'A.J.A. sur tapis vert.
ilyas#3
Oh Oh Oh !
(Mythe)
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Ca risque d'aller loin cette histoire d'insulte raciste prononcée par un arbitre assistant à l'encontre de Chafni.
Matisse
BARCA BARCA BARCA 6-1 !!
(Mythe)
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"Le milieu offensif d'Auxerre Alain Traoré doit déclarer forfait pour le déplacement de son équipe à Brest, samedi, a annoncé jeudi son entraîneur Laurent Fournier. Le technicien auxerrois n'a pas précisé la durée d'indisponibilité de l'un de ses meilleurs réalisateurs (7 buts). Touché au ligament latéral interne du genou gauche lors d'un entraînement la semaine dernière, il avait quand même participé à la victoire contre Nice (2-1), remplacé après l'heure de jeu, visiblement atteint. Depuis, l'international burkinabè a subi une infiltration lundi, trottiné et touché le ballon mercredi, mais ne s'est pas entraîné jeudi matin. "


RIP
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Bon matisse tu es attendu ici
AiR1
Golden State of Mind
(Dieu vivant du forum)
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Golden ce topic
Spurs9
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Matisse a dit : Aie, mon pire souvenir, Nantes est archi-favori et on rate deux pénalties, le seule match de foot ou j'ai pleuré




Matisse
BARCA BARCA BARCA 6-1 !!
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Rodman a dit : Toi, t'as pas vécu en direct la demi-finale retour en UEFA contre Dortmund en 93.


Non trop jeune, j'ai commencé à supporter l'A.J.A. un an après, heureusement que j'ai pas vécu ça d'ailleurs sinon j'aurais surement déprimé quelques mois durant


Rodman a dit :T'as chialé pour un vulgaire match de coupe ?


Bah ouais mais c'est tout un contexte en fait, à l'époque Nantes dominait le pays (ils étaient leaders et allait finir champion d'ailleurs) et nous on était dans une saison compliqué, Cissé ouvre le score, Fabbri égalise et on rate deux péno coup sur coup avant de craquer totalement en prolongation, pfff
Rodman
Expert arbitrage/blessure bidon
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On devait le gagner 5-0 ce match.
Rodman
Expert arbitrage/blessure bidon
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Rodman
Expert arbitrage/blessure bidon
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Matisse a dit :
Rodman a dit : 1) Ronan Le Crom Pire souvenir de supporter : 2001, un match de coupe à Nantes contre les futurs champions, Auxerre tient le nul et Ronan décide de sortir le grand jeu pendant les prolongations. Score final: 4-1 pour les Canaris.
Aie, mon pire souvenir, Nantes est archi-favori et on rate deux pénalties, le seule match de foot ou j'ai pleuré


T'as chialé pour un vulgaire match de coupe ?

Toi, t'as pas vécu en direct la demi-finale retour en UEFA contre Dortmund en 93.

J'ai toute l'épopée en VHS si tu veux.
Matisse
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Rodman a dit : 1) Ronan Le Crom Pire souvenir de supporter : 2001, un match de coupe à Nantes contre les futurs champions, Auxerre tient le nul et Ronan décide de sortir le grand jeu pendant les prolongations. Score final: 4-1 pour les Canaris.


Aie, mon pire souvenir, Nantes est archi-favori et on rate deux pénalties, le seule match de foot ou j'ai pleuré
Rodman
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Le Onze Mondial Historique de l’AJ Auxerre

Pour ce Onze Mondial, c’est le bon vieux 4-3-3 / libero / marquage individuel / contre à 100 à l’heure qui est mis à l’honneur, quitte à faire quelques impasses au moment du choix des hommes, cohérence tactique oblige. La tentation serait grande d’aligner quatre défenseurs centraux et trois avant-centres, pour le côté prestige de l’affaire. Mais laissons un peu de côté la séduction – après tout, on parle de la meilleure équipe de football de l’Yonne – et redécouvrons ensemble les joueurs qui ont marqué l’histoire du club.


Gardiens (1)

Pendant longtemps, l’AJA a su entretenir une certaine constance à ce poste: un gardien évoluait plusieurs saisons de suite comme titulaire, sa succession étant assurée par un jeune s’étant aguerri en attendant la relève. Ainsi, de Bats (débuts en 1980) à Fabien Cool (retraite en 2007), l’AJA n’a connu « que » quatre gardiens titulaires, petits bobos mis à part, fait assez unique dans une équipe de haut niveau. Ils sont donc peu nombreux à avoir marqué l’histoire du club depuis son accession en D1, et les quatre évoqués ci-dessous se retrouvent logiquement dans cette sélection.

1) Bruno Martini (1981-1983 puis 1985-1995) – 322 matches

Arrivé en 1981 de Nevers, il part en prêt à Nancy en 1983 pour gagner du temps de jeu, puis revient en Bourgogne prendre la relève de Joël Bats, parti au PSG. Sa voix posée et tranquillisante aurait décrispé le premier Cyril Rool venu, et son autorité tout en douceur a fait de lui un capitaine naturel. Gardien complet et capable d’arrêts inespérés sur sa ligne de but, il a sorti quelques matches de légende, notamment en coupe d’Europe (Dortmund, Ajax). International de 1987 à 1996 (l’avènement du tandem Lama/Barthez le pousse vers un rôle de troisième gardien sur la fin), il intègre la DTN en 1999 et instaure le poste d’entraîneur spécifique de gardiens de but, contribuant à maintenir cette tradition nationale d’excellence en la matière.

2) Joël Bats (1980-1985) – 195 matches

Arrivé de Sochaux, où le poste est tenu par Albert Rust, il participe à la découverte de la première division et aux premières sorties européennes du club. Très vite, sa progression conjuguée à celle de l’équipe lui permet de rejoindre l’Equipe de France, avec laquelle il remporte l’Euro 1984. Son successeur en bleu sera un certain Bruno Martini.

3) Lionel Charbonnier (1987-1998) – 126 matches

Formé au club, il joue quelques matches au gré des blessures de Martini (demi-finale retour de coupe de l’UEFA contre Dortmund notamment) avant de s’installer durablement au poste suite à une grave blessure de l’ami Bruno. Plus « moderne » que ses prédécesseurs, son style spectaculaire en fait un des abonnés du Stop 10 de Canal+, parmi les Joël Corminboeuf ou autres Alexander Vencel, et contribue au doublé historique de 1996. Dans le groupe France 98, il s’auto-exclura de l’EDF après la coupe du monde en refusant le rôle de doublure qu’on lui promet alors. Un excès de zèle qu’une blessure et une fin de carrière mitigée du côté des Rangers viendront punir.

3 bis) Fabien Cool (1992-1993 puis 1994-2007) – 461 matches

Moins médiatique, il n’en demeure pas moins le recordman des apparitions sous le maillot icaunais. Raillé de temps en temps du fait de quelques cagades, il va prendre confiance pour s’affirmer comme un honnête gardien du championnat, et remporte deux Coupes de France (2003 et 2005). Aligné au cours de 306 matches consécutifs en championnat, un record que notre Fabulous Fab a su apporter au club.

Arrière latéral gauche (3)

Le poste le moins bling bling à Auxerre, c’est arrière gauche. La liste des élus regorge de types discrets mais à l’implication et au comportement exemplaires.

1) Stéphane Mahé (1989-1995) – 152 matches

Pur produit du centre de formation, il a beaucoup apporté à un poste où ses montées tranchantes se mariaient à une combativité de tous les instants. Son tir au but manqué contre Dortmund reste gravé dans toutes les mémoires auxerroises, forme d’injustice cruelle pour celui qui avait su revenir au plus haut niveau suite à un grave accident de la route. Il se perdra ensuite au PSG et à Rennes, avant de collectionner les titres au Celtic Glasgow.

2) Jean-Sébastien Jaurès (1991-2008) – 320 matches

Lui aussi a été formé au club, fréquentant également les sélections de jeunes (génération Luccin, Anelka). Joueur de club par excellence, sa fidélité lui a permis de connaître la coupe d’Europe et de gagner deux Coupes de France. Un type sans histoires, ni mauvais, ni étincelant, bien dans l’esprit AJA. Il coule aujourd’hui des jours paisibles à Mönchengladbach.

3) Jean-Pascal Mignot (depuis 2001)

On peut le placer à ce poste, même s’il évolue dans l’axe actuellement, du fait d’une polyvalence que beaucoup de supporters ajaïstes aimeraient voir plus souvent exploitée. A l’instar de Fabien Cool, il a connu des débuts hésitants, plutôt tardifs d’ailleurs. Il constitue aujourd’hui un leader de défense et de vestiaire plébiscité. Nominé au ballon d’eau fraîche, ce qui vous pose le bonhomme.

Egalement cité: Frank Rabarivony.

Arrière latéral Droit (2)

Quelques belles pousses à ce poste, notamment une drôle d’espèce coiffée d’un plat de spaghetti.

1) Bacary Sagna (2004-2007) – 121 matches

Arrivé au centre de formation en 1997, en provenance de Sens, l’ex-ailier droit a patiemment assimilé le poste avant de s’installer en équipe première, suite à une blessure de Radet. Il n’en décollera plus. Sa vélocité, ses retours engagés et son application en font un joueur propre, parfois trop timoré offensivement, mais dont l’activité dans le couloir droit a soulagé plus d’une fois l’équipe. Une vraie réussite du centre de formation, moins tape à l’oeil qu’un Cissé ou un Mexès. Au final, c’est peut-être lui qui s’en sort le mieux aujourd’hui.

2) Alain Goma (1988-1998) – 228 matches

Et un défenseur formé au club, un. Il a connu les années fastes (coupe d’Europe, victoire en coupe de France, doublé), faisant valoir un jeu rugueux et une solidité qui lui ont permis de glisser vers l’axe, parfois. International (Madar avait paumé sa gourmette, lui cherche encore sa lentille de contact), il partira comme beaucoup d’autres (Mahé, Lachuer…) s’échouer au PSG.

3) Johan Radet (1992-2007) – 249 matches

Comme Cool ou Mignot, il a mis du temps à gagner sa place dans le onze auxerrois et a semblé se bonifier au fil des années. Il a été un cadre précieux dans l’éclosion de la « bande à Mexès ». Son transfert vers Strasbourg, avorté en raison d’une anomalie cardiaque, ne l’a pas conduit à écrire un livre, tel un vulgaire Savidan.

Egalement cité: Cédric Hengbart, déjà dans la légende pour le doublé qui offre la troisième place en 2010 et son but contre le Zenit St Petersbourg.

Libéro (5)

Si la défense à plat est aujourd’hui de mise à l’AJA, les années Guy Roux ont longtemps fait la part belle à ce poste un peu disparu dans le football actuel.

1) Franck Verlaat (1992-1995) – 109 matches

Une seule erreur commise dans un match avec l’AJA: une prise de balle à deux mains au cours d’un 8è de finale d’UEFA contre Liège en 92. Pour le reste, c’est la grande classe: la sobriété des plus grands, un jeu de tête souvent décisif et une allure sur le terrain qui en ont fait une des légendes de l’AJA. Et pour une fois que c’est Auxerre qui profite d’un de ces modèles (l’Ajax Amsterdam, même si Francky a été récupéré en Suisse)…

2) Philippe Mexès (1999-2004) – 133 matches

Le surdoué. Arrivé au club à 15 ans, son talent lui a permis de sauter les étapes, que ce soit en club (premier match en équipe première à 17 ans) ou en sélection (régulièrement « surclassé » dans les équipes de jeunes). Beaucoup lui prédisaient un parcours semblable à celui d’un de ses illustres prédécesseurs (Blanc), mais un transfert chaotique à la Roma et quelques errances lui ont fait perdre du temps. Il laisse en Bourgogne l’image du défenseur moderne quasi-parfait, membre d’une génération dorée qui semblait promise aux destins les plus glorieux (fin de l’hommage Frédéric Mitterrand).

3) Laurent Blanc (1995-1996) – 24 matches

C’est son faible nombre de matches qui justifie son rang dans cette dream team. Et pourtant, il réalise le doublé au cours de sa seule saison disputée avec le club, marquant le premier des deux buts bourguignons lors de la finale de coupe contre Nîmes. Alors que Lolo est blessé à son arrivée, son retour sur le pré coïncidera avec le sprint vers le titre au cours duquel Auxerre coiffera Paris. Quelque part, c’est à Auxerre qu’est né le président, jusqu’alors en perdition après une désillusion à Naples et des saisons mitigées à Nîmes et Sainté.

Une stratégie de relance gagnant-gagnant, qui a permis en d’autres occasions à Auxerre d’attirer quelques beaux poissons.

Egalement cités: Alain Roche, Pawel Janas.

Stoppeur (4)

A l’époque du 4-3-3 strict et du marquage individuel, ce poste était dévolu au gros méchant de l’équipe. La liste des gros bras qui suit l’atteste:

1) Basile Boli (1982-1990) – 295 matches

Arrivé au centre de formation en compagnie de son frère Roger, il s’impose en équipe première dès l’année suivante. Très vite, ses qualités physiques le propulsent sur le devant de la scène et lui permettent de gagner en notoriété. L’OM, Bari, Munich, Tapie, l’équipe de France feront le reste.

2) Frank Silvestre (1993-1998) – 206 matches

Membre de la génération d’espoirs championne d’Europe en 1988, il arrive en remplacement de William Prunier et s’impose très vite comme un pilier, alignant les matches de coupe d’Europe. Deux coupes de France et un championnat dans sa musette.

3) Jean-Alain Boumsong (2000-2004) – 174 matches

Quand l’AJ Auxerre ne lançait ou ne relançait pas de joueurs, elle avait pour habitude de servir de tremplin pour des jeunes prometteurs. C’était le bon temps, quand Jean-Alain venait du Havre avec son DEUG et son physique de déménageur. Il a formé avec Mexès un duo complémentaire et talentueux, tenant à merveille son rôle de stoppeur. Il offre la coupe de France 2003 d’un but plein d’envie contre le PSG.

Les autres membres du cercle des poètes disparus: William Prunier, Taribo West, Younès Kaboul.

Milieu défensif (6)

Pas les plus grands, pas les plus forts, mais des joueurs indispensables au fonctionnement de l’équipe, coupeurs d’actions adverses et maîtres tacticiens.

1) Sabri Lamouchi (1994-1998) – 166 matches

Un des joueurs préférés de Guy Roux. Souvent titularisé sur l’aile droite, c’est au milieu qu’il a explosé. Métronome de l’équipe championne de France, sa vision du jeu et sa technique fine lui permettront de connaître une brillante carrière, ponctuée par plusieurs sélections en équipe de France. Une excellente trouvaille (il a été pêché du côté d’Alès).

2) Teemu Tainio (1997-2005) – 204 matches

Arrivé à l’AJA pour terminer sa formation, il était à l’origine milieu offensif. Mais sa combativité lui a permis de s’imposer à un poste plus reculé. Si de nombreuses blessures ont entravé son parcours, il n’en est pas moins devenu un chouchou du public de l’Abbé-Deschamps, chez qui son engagement et sa loyauté ont toujours fait mouche.

3) Philippe Violeau (1993-1997 puis 2003-2006) – 238 matches

En concurrence avec Henna à son arrivée, il s’impose progressivement et devient l’un des relais du coach sur le terrain. Roi de la « faute utile », il est de ceux qui permettent de gérer un match. Parti à Lyon pour gagner plus (de titres et d’argent), il revient en 2003 faire profiter aux jeunes de cette fameuse culture de la gagne acquise dans le Rhône.

Egalement cités: Raphaël Guerreiro, Christian Henna.

Le jeune qu’on n’a pas eu le temps de voir à l’oeuvre: Momo Sissoko

Milieu Relayeur (8)


Au royaume de la contre-attaque, ces gars-là ont leur mot à dire. Amoureux de la belle passe et de la remontée de terrain, ils ont régalé le stade.

1) Daniel Dutuel (1982-1993) – 258 matches

Il débute à 17 ans et évolue successivement aux côtés de Scifo et Martins, plus exposés que lui. Mais le rôle lui va bien. Travailleur, généreux, et parfois buteur, il aurait pu prétendre à l’équipe de France si Platini ou Houllier avaient cédé à ce fameux 4-3-3.

2) Benoît Pedretti (depuis 2006)

J’ai hésité à le placer en numéro 1 du poste. Une victoire en coupe ou un dernier exploit ferait pencher la balance. L’actuel capitaine de l’AJA a retrouvé sur les bords de l’Yonne le niveau qui avait fait de lui une cible des Olympiques et un international A. La petite tarlouse préférée de Nicollin restera l’un des footballeurs les plus talentueux que le club ait connu.

3) Benoît Cheyrou (2004-2007) – 131 matches

Arrivé de Lille en 2004, il continue sur les bords de l’Yonne sa progression au point de devenir capitaine de l’équipe. Gagnant en confiance, il rend son jeu plus offensif et devient un milieu très complet. Il dispute la coupe de l’UEFA trois saisons de suite avant de s’envoler pour Marseille où son talent sera beaucoup plus médiatisé.

Egalement cité: Moussa Saïb.

Le jeune qu’on n’a presque pas eu le temps de voir à l’œuvre: Abou Diaby.

Meneur de jeu (10)

1) Enzo Scifo (1989-1991) – 81 matches

Le gros coup historique. Un tel transfert semblerait irréaliste aujourd’hui: l’un des tout meilleurs meneurs de jeu des années 80/90 débarque à Auxerre en 1989, après une saison délicate à Bordeaux (Auxerre est alors le dernier club de D1 à pouvoir recruter un joueur communautaire). Arrivé entre deux matches de tour préliminaire de coupe d’Europe (défaite à Zagreb 1-0 à l’aller), il permet au club de se qualifier (3-1 au retour) et enchante pendant deux ans le stade par son jeu fin et racé.

2) Corentin Martins (1991-1996) – 207 matches

Encore un transfert de furet. Coco Martins débarque à l’hiver 1991 suite à la liquidation judiciaire du club de Brest. « Auxerre doit beaucoup à Corentin ». La phrase est de Guy Roux et assez révélatrice : épopées européennes, premiers trophées nationaux, c’est sous l’influence de ce meneur à la vision du jeu impeccable et au toucher de balle délicat qu’Auxerre vit ses plus belles heures. Un des modèles de jeunesse de votre serviteur.

3) Yann Lachuer (1993-1998 puis 2001-2006).

Dernier meneur « à l’ancienne » que le club ait connu, il explose véritablement pendant la saison 97-98, après un prêt bénéfique du côté de Châteauroux. Sa justesse de passe et sa capacité à réguler le jeu feront merveille , notamment à son retour en 2001. La fusée Cissé dispose alors d’une rampe de lancement idéale.

Egalement cités: Jean-Marc Ferreri, Serge Mesonès.

Ailier gauche (11)

Mange la ligne et tais-toi!

1) Pascal Vahirua (1982-1995) – 347 matches

Repéré à Tahiti par Guy Roux himself (comme quoi l’animal n’était pas si pingre lorsqu’il s’agissait des vacances), il prend le dessus sur Roger Boli et s’installe sur l’aile gauche pour 11 ans de bons et loyaux services. Ses crochets et son pied gauche feront des merveilles, le conduisant à l’équipe de France et aux joies des matches d’UEFA à Plovdiv, Tenerife ou Copenhague. Après avoir bourlingué à Caen, en Grèce puis dans les divisions inférieures, il retrouve Auxerre et l’équipe DH en 2005, pour finalement stopper une carrière bien pleine en 2008.

2) Bernard Diomède (1988-2000) – 223 matches

Bernard (ou Thierry, son deuxième prénom) a eu les épaules suffisamment larges pour prendre la relève du Tahitien. Ses centres précis ont offert de nombreux buts à l’AJA, qui peut le remercier pour son but décisif contre Rennes en 2000, permettant au club de rester en première division, dont il n’est jamais descendu. Sa présence anecdotique dans le groupe France 98 suscitera bien des railleries, sa carrière post-auxerroise étant pourtant beaucoup plus drôle. Ce n’est pas Gerrard Mouillée qui me contredira.

3) Khalilou Fadiga (2000-2003) – 104 matches

Repéré en Belgique, cet international sénégalais a vite conquis les supporters. Son entente avec Cissé, Lachuer ou Kapo et ses éclairs de génie (un but fameux contre l’OM) sont autant de bons souvenirs laissés aux supporters. Il n’aura malheureusement pas le loisir de profiter d’un transfert à l’Inter Milan, remis en cause pour un problème cardiaque décelé lors de la « traditionnelle visite médicale » (une expression glissée pour Barnabé, cadeau de la maison, cadeau du patron).

Egalement cité: Olivier Kapo, Kanga Akalé.

Ailier droit (7)

On poursuit l’hommage aux bouffeurs de craie.

1) Christophe Cocard (1987-1996) – 322 matches

Pendant de Vahirua sur l’aile droite, il a lui aussi connu l’équipe de France grâce à ses bonnes performances. Dribbleur inspiré, parfois buteur, il a grandement contribué aux premiers succès nationaux du club. Son occase lors du match retour contre Dortmund est une de mes plus grandes détresses.

2) Eric Cantona (1981-1985 puis 1986-1988) – 94 matches

« La France ne mérite pas Auxerre, l’Angleterre sans doute, mais pas la France. » Une telle reconnaissance venant du King ne peut laisser insensible, les débuts de Cantona à Auxerre étant bien souvent oubliés par ceux qui préfèrent se remémorer ses exploits mancuniens. Plus second attaquant qu’ailier, il explose véritablement à partir de 1986, ravissant les spectateurs par son toucher de balle et un sens de l’esthétique déjà affirmé. Ses premiers coups de sang ou de folie ont aussi lieu sous le maillot blanc et bleu (il apparaît crâne rasé dans un match, fait très original à l’époque, découpe Der Zakarian d’un tacle qui ferait se pâmer Joey Barton). L’aura du joueur et du personnage commence à rayonner bien au-delà de la Bourgogne, la carrière de King Canto prend alors un tournant…

3) Bonaventure Kalou (2003-2005) – 92 matches

Lui aussi est un second attaquant / 9,5, mais c’est en tant qu’ailier que Guy Roux l’a longtemps suivi au Feyenoord Rotterdam. Très vite, il a bluffé son monde par son style atypique qui a mis sur les fesses plus d’un défenseur. Auteur de nombreux buts, il doit rester le seul joueur sur lequel Djibril Cissé n’a pas gueulé lorsque le ballon mettait trop de temps à venir. Ca s’est moins bien passé avec Pieroni, mais l’expérience nous a depuis montré que ça devait venir du Belge. Souvenir ultime de cette Bonaventure : le but décisif inscrit peu après son entrée en finale de la coupe de France 2005, alors qu’il était quelques heures avant dans l’avion qui le ramenait d’un rassemblement de la sélection ivoirienne.

Egalement cité: Steve Marlet

Avant-centre (9)

Pendant longtemps, ils récupéraient les centres pour tenter de mettre le cuir au fond. Depuis, on est plus dans le modèle fusée.

1) Andrej Szarmach (1980-1985) – 157 matches (100 buts, pas mal non ?)

A l’époque du bloc de l’Est, les joueurs polonais ne pouvaient être transférés hors du territoire avant 30 ans. L’arrivée de Szarmach a été un véritable feuilleton, qui s’est dénoué en novembre après un ultime voyage de la délégation auxerroise en Pologne. Goleador de niveau international, il participe activement au maintien du club dans ses premières années au haut niveau, même s’il n’a jamais terminé en tête du classement des buteurs (il aide Patrice Garande à y parvenir en 1984). Il reste le meilleur buteur de l’histoire du club.

2) Djibril Cissé (1996-2004) – 169 matches (90 buts, on y était presque)

Sans doute, après Guy Roux, celui qui a le plus fait parler d’Auxerre. Accélérations foudroyantes, frappes de mule et buts spectaculaires ont construit la hype Cissé au moment où le foot mettait en valeur ce type d’attaquants. Deux fois meilleur buteur du championnat (égalité avec Pauleta avec 22 buts en 2002, 26 buts en 2004). C’est notamment pour coller à ses qualités que le système de jeu a été modifié par Guy Roux. Un phénomène.

3) Stéphane Guivarc’h (1995-1996, 1997-1998 puis 1999-2001) – 151 matches (74 buts, honnête)

Chipé à Guingamp où il flambe avec ses potes Stéphane Carnot et Lionel Rouxel, le Breton doit d’abord se contenter d’un rôle de doublure de Laslandes, alors titulaire. Prêté une saison à Rennes, il en profite pour terminer meilleur buteur du championnat, ce qui convainc Guy Roux d’en faire son buteur n°1 à son retour. La machine à scorer est alors lancée, et l’équipe de France s’ouvre à lui. Une coupe du monde mitigée et une délicate parenthèse britannique (Newcastle et Glasgow Rangers) plus tard, revoilà l’ami Stéphane dans l’Yonne, pour le plus grand bonheur des supporters. Un joueur dont on peut dire qu’il avait toute la « panoplie du buteur ».

Egalement cités: Gérald Baticle, Lilian Laslandes, Ireneusz Jelen, Benjani Mwaruwari

Entraîneur

1) Guy Roux

Y a-t-il vraiment besoin de se livrer à la biographie du gars?

2) Jean Fernandez

Même si ses choix en matière de recrutement ou de tactique restent contestés par les puristes, force est de constater que le bonhomme est, hormis Guy Roux, celui qui a le plus entraîné le club au plus haut niveau, profitant de la tranquillité laissée par les dirigeants pour bâtir un collectif exemplaire. La qualification en Champion’s League est un petit miracle qu’une victoire dans une coupe viendrait idéalement compléter, pour que Jihèf laisse définitivement une trace dans l’histoire du club.

3) Daniel Rolland

Il prend les rênes de l’équipe en 2000, suite au premier départ à la retraite de Guy Roux. C’est à lui que revient le mérite d’avoir lancé dans le grand bain la fameuse génération Mexès, qu’il connaît pour avoir dirigé pendant de nombreuses années le centre de formation. C’est d’ailleurs davantage par ce rôle qu’il a contribué à la réussite du modèle auxerrois. Un saint homme, comme l’éditeur.

Sponsor maillot

1) Duc de Bourgogne

Gérard Bourgoin, les poulets, la campagne triomphante. Un des sponsors les plus improbables aperçus sur la scène européenne, mon premier maillot de supporter. Nostalgie.

2) Playstation

L’époque de la jeunesse glorieuse, des maillots moulants qui ont fait de Cissé, Mexès ou Kapo de vraies stars. A une époque, on a même cru déceler une pointe de marketing dans la stratégie du club.

3) La Chaillotine

Bourgoin et ses poulets, déjà. Un maillot mythique pour beaucoup, celui du film « Coup de tête » et de la montée en première division.
Rodman
Expert arbitrage/blessure bidon
(Mythe)
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Le Onze Anal Historique de l’AJ Auxerre


Dans la série des ‘Onze Anal’, c’est aujourd’hui MC Hamel qui nous propose un superbe combo de types méritant presque tous l’oubli et passés par cette vénérable institution qu’est l’AJA. Courageux, MC Hamel a tenu a leur rendre un vibrant hommage ne fut-ce que parce qu’ils ont porté la tunique icaunaise. Bon en fait il les déteste, mais gardez ça pour vous. Merci MC Hamel.

AJA = réussite de la formation, révélation de jeunes à haut potentiel, transferts malins de joueurs dénichés en Europe de l’Est. Oui, mais pas toujours. L’histoire – plutôt belle – de l’AJA au plus haut niveau a aussi pu rimer avec fiasco ou désillusion.

Pour cette équipe que l’on n’aurait pas aimé voir, un schéma que l’on n’a jamais vu. Un 4-4-2 bien à plat…

Découvrons d’un air désinvolte les membres de ce Onze Anal, au plus haut des cieux.



Gardiens

Le turnover traditionnellement limité à ce poste fait que ce sont des remplaçants qui figurent dans la sélection.

1) Ronan Le Crom

Quand on est le remplaçant de Fabien Cool, qui a battu tous les records d’apparition sous le maillot auxerrois, il faut être au taquet à chaque rare occasion qui vous est donnée de briller. Ca n’a jamais été le cas pour Le Crom, 9 matches (dont 4 en titulaire) en 10 années passées au club, 14 buts encaissés et des prestations flippantes. Pire souvenir de supporter : 2001, un match de coupe à Nantes contre les futurs champions, Auxerre tient le nul et Ronan décide de sortir le grand jeu pendant les prolongations. Score final: 4-1 pour les Canaris. Merci Ronan d’avoir été ensuite traîner ton modjo à Guingamp, St Etienne, Troyes, Lens et Grenoble. Un chat noir au look de Steven Seagal, un concept jamais égalé depuis. C’est pas dommage.

2) Sébastien Hamel

Très lecromesque, il suscitait lui aussi des malaises chez les amateurs du club à chaque évocation de son nom. Le CV de la bête :

- 2005: Metz vs Auxerre, 0-0 à la mi-temps. Entrée de Sébastien Hamel, victoire de Metz 3-0.

- Toulouse vs Auxerre, 0-0 à la mi-temps. Entrée de Sébastien Hamel, victoire de Toulouse 2-0. Y a du mieux.

- 2006: Nantes vs Auxerre, une entrée en jeu timide à la 14ème minute avant un final en apothéose. Auxerre tient sa victoire (1-2) à quelques minutes de la fin et Hamel remet les choses en ordre. 3-2 pour Nantes. Seb, c’est mal.

Il a ensuite persévéré dans un rôle de doublure, à Marseille ou Toulouse notamment (jusqu’à sa retraite), et a été récemment appelé en équipe de France de beachsoccer, un sport dans lequel il est normal de prendre plus de 5 buts dans un match. En paix avec lui-même, donc.

3) Rémy Riou

Sélection qui peut sembler sévère de prime abord. Il se retrouve ici pour être passé du statut de bon espoir national à celui de remplaçant de l’ex second gardien de Nancy. Il en a perdu ses cheveux.

Arrière latéral gauche

Ah t’es là toi ?

1) Eric Assati

Doublure de Rabarivony, ce joueur originaire de la Réunion n’a jamais pu prétendre à une place dans le onze, ses quelques entrées justifiant pleinement le rôle qui lui était confié. Il glisse ensuite vers l’équipe B avant d’aller tenter sa chance à Amiens et finalement chercher un peu plus de bonheur sur son île natale.

2) Jérémy Berthod

C’est sans doute qu’à Auxerre que Jérémy a réalisé que les promesses qui ont accompagné ses débuts lyonnais resteront vaines. Barré à Monaco par Muratori et tout ce qui peut faire office d’arrière gauche, il connaît le même sort en Bourgogne, où Jean Fernandez lui préfère un non spécialiste du poste (Grichting, voire Dudka). Cruellement surnommé Zero Berthod.

3) Dariusz Dudka

Son niveau de jeu justifierait peut-être un rang anal plus élevé. Mais, polyvalent malgré lui, ce milieu polonais a quand même dépanné plus d’une fois au gré des blessures et suspensions, notamment en latéral gauche, où sa lenteur et son marquage très respectueux de l’adversaire n’ont absolument pas fait de merveilles.



Arrière latéral droit

De la Macédoine, deux légumes.

1) Robert Popov

A force de regarder des matches douteux dans des championnats suspects, Jean Fernandez en arrive à commettre l’irréparable. Un peu comme quand on cherche absolument à rapporter un souvenir de voyage, quitte à allègrement franchir les limites de la faute de goût. Popov se pose là, international macédonien pas vraiment espoir et pas vraiment confirmé. Il a été jusqu’à perdre sa place en CFA.

2) Frédéric Jay

Contrairement à Radet, Cool ou Mignot, voilà un joueur fidèle au club (14 ans passés à l’AJA) qui n’aura pas su se faire une place dans l’équipe et se sera contenté de faire le nombre de temps en temps. Il est ensuite passé par Rennes, Grenoble, le chômage et Mons. Un joueur d’appoint, ni plus ni moins.

3) Baptiste Martin

Lancé dans le grand bain par Santini en 2005, ce défenseur central de formation est aligné à droite les rares fois où il a l’occasion de joueur en pro. Ce qui lui a nui sans doute. Prêté à Clermont puis finalement transféré à Courtrai, Belgique, il fait partie de cette longue liste de timides anonymes qu’un centre de formation hyperactif peut lâcher un peu sauvagement sur le bord de l’autoroute.

Egalement cité: Laurent Ciechelski.

Charnière

Ca peut sauter à tout moment.

1) Pedro Reyes – Tomasz Klos

Reyes : Guy Roux s’est toujours montré réservé quant aux recrutements de joueurs sud-américains. Trop loin, trop cher. Pensant néanmoins réaliser un bon coup avec l’arrivée de cet international chilien, il s’est juré depuis que l’on ne l’y reprendrait plus. Pedro n’a jamais semblé en mesure de s’adapter au jeu européen et c’est au bout de 4 ans (tout de même) qu’il repartira dans son Chili natal.

Klos : Arrivé en 1998 du LKS Lódz (à vos souhaits), ce rugueux défenseur polonais ne parvient pas à prendre ses marques dans un championnat, peu aidé par la présence de Reyes à ses côtés. Une charnière United Colors of Benetton, il faut dire que ça bouloche vite.

2) Gabriel Tamas – Marcos Antonio

Tamas : le syndrome Football Manager en pleine face. La transition entre mondes virtuel et réel peut faire mal, surtout lorsque le joueur est un inconditionnel des sorties nocturnes et qu’il échoue dans l’Yonne. Défenseur central, arrière droit, milieu défensif, toutes les recherches sont restées infructueuses et c’est sur un constat d’échec que le joueur a été prêté au Rapid Bucarest puis cédé à West Bromwich Albion, deuxième pire défense de Premier League au moment où je vous écris. Hasard ou coïncidence ?

Marcos Antonio: deuxième sud-américain à débarquer au club, et toujours le même succès. Arraché en 2007 pour 2,2 millions d’euros au nez et à la barbe de Caen (on a les ennemis qu’on mérite), le Marc-Antoine brésilien n’est absolument pas impérial, bien que fortuné, et se retrouve prêté au PAOK Salonique. Poissard jusqu’au bout puisqu’on lui décèle alors un cancer de la gorge. S’en suivent des complications juridiques sur la résiliation de son contrat et sa rémunération. Moche. Il a retrouvé les terrains du côté de Belenenses.

3) Ned Zelic – Oumar Kalabane

Zelic : remplacer Laurent Blanc par un Australien en provenance de notre bourreau préféré, le Borussia Dortmund, l’idée était mignonne. Remarque, l’OM a bien tenté de remplacer Blanc par Berizzo. Il doit y avoir quelque chose. Les blessures et les difficultés d’adaptation ont abrégé l’aventure bourguignonne de celui que Soeur Alex herself avait repéré. Dommage.

Kalabane : recruté par JF dans un de ses anciens clubs (Etoile du Sahel), cet athlétique défenseur a très vite semblé perdu pour la L1. Transféré en Turquie lors du mercato hivernal 2007, il ne restera pas dans les mémoires.

Egalement cités: David Recorbet, Frédéric Danjou, Oumar Dieng, Cyrille Magnier.

Milieux centraux

Le pire du milieu.

1) Frédéric Thomas – Issa Ba

Thomas : le staff auxerrois pense avoir fait une bonne affaire en lâchant 4 millions d’euros sur le milieu manceau, très en vue au cours de la saison 2005-2006. Raté. Sa lourdeur et ses imprécisions techniques deviennent vite un handicap pour l’équipe, et c’est au bout d’un an pénible qu’il retourne au bercail, pour 2 millions d’euros. Une jolie moins-value.

Ba : défaite contre Livourne en poule de coupe de l’UEFA. Elimination. Qui n’est pas au courant que l’équipe est sortie de la compétition? Issa Ba ! Kahlenberg prête son 4X4 à Issa? Sa femme le plante contre un muret. Pour le reste, rien de folichon sur le terrain et une carrière qui s’est poursuivie à Cracovie, Targu Mures puis Terrassa. Burp.

2) François Pantxi Sirieix – Hassan Yebda

Sirieix : un Basque en Bourgogne, c’est à peu près tout ce que l’on pourra dire de la période auxerroise de ce milieu moyen, qui s’affirmera un peu plus du côté de Toulouse.

Yebda : considéré comme une pépite – il fait partie de l’équipe de France championne du monde des moins de 17 ans en 2001 -, il n’arrive pourtant pas à se hisser en équipe première, est prêté à Laval puis quitte le club en 2007. Il enchaîne ensuite le Mans, Benfica, Portsmouth et Naples, toujours avec la même rengaine : des débuts prometteurs avant de décliner et changer d’air. Une sorte de Ben Arfa, fracture en moins, mais mental intact.

3) Lassina Diabaté – Stéphane Carnot

Diabaté : Pilier de l’équipe de Bordeaux championne en 1999, il signe pour l’AJA à la fin de son contrat, en 2001. Bien que l’équipe finisse troisième cette saison là, son style pataud jure un peu dans un collectif axé sur la rapidité et la qualité technique.

Carnot : venu rejoindre son compère guingampais Stéphane Guivarc’h en 1998, il est loin de connaître la même réussite et repart du côté des côtes d’Armor en 2000 sur un goût d’inachevé, son talent de meneur de jeu étant indéniable.



Milieu gauche

Des milieux très gauches.

1) Alexandre Comisetti

Transféré en 1999 depuis le Grasshopper Zürich afin de préparer le départ de Diomède, il n’a jamais franchi le palier séparant les championnats suisse et français, provoquant une faille à ce poste traditionnellement bien garni chez les icaunais.

2) Jean-Michel Lesage

Enrôler un joueur confirmé de L2 est un pari risqué. N’est-ce pas Cédric Fauré ? Alors, quand Jihèf décide en plus de faire de Lesage un ailier gauche à 30 ans, alors que le bonhomme a sévi des années durant en tant qu’attaquant axial, ça coince. 6 mois et 11 matches plus tard, barré par Kevin Lejeune, il repart se rassurer au Havre. « Ce n’était qu’une aventure passagère, tout redeviendra comme avant ma chérie ».

3) Vlad Munteanu

Surtout, ne pas faire n’importe quoi sous le coup de la panique. La saison 2007/2008 est partie sur des bases catastrophiques, et Fernandez cherche un milieu gauche. Abonné au banc à Wolfsburg, qui commence à grandir, Vlad débarque en janvier pour un prêt de 6 mois et une option d’achat d’un million et demi d’euros. Celle-ci ne sera pas levée, et nous tairons pudiquement les raisons de cette décision. Surtout, ne pas faire n’importe quoi sous le coup de la panique.

Egalement cité: Aurélien Capoue.

Milieu droit

La droite molle.

1) Pierre Deblock

Il faudrait faire un topo sur ce que sont devenus les anciens membres de la dream team sedanaise qui avait mis au supplice le PSG (un 5-1 mémorable) : Mionnet, Quint, Di Rocco, Satorra, Ndiefi… Et donc Deblock, dont le talent reconnu après une année pleine en D1 fait de son transfert à Auxerre un joli coup, à l’époque en tout cas. Hormis un but surréaliste marqué au Vélodrome – une frappe molle plein centre que Trévisan se charge de dévier dans son but – sa période auxerroise est en échec cuisant. Mais au vu de ce qu’ont fait ses anciens copains des Ardennes, est-il le pire ? Vous avez quatre heures.

2) Nicolas Marin

Formé au club et né un an avant Cissé, il n’a pas vraiment connu sa réussite, même s’il s’est lui aussi essayé à de condamnables extravagances capillaires (mon dieu, ce gris argenté). Jouant des bribes de match ici ou là, avec un style de chien fou qui ne convainc guère, il part finalement gagner du temps de jeu à Saint-Etienne, alors en D2. Puis viennent Sedan, Lorient, Plymouth et Sion. Un tour d’Europe du tourisme underground.

3) Moussa N’Diaye

Arrivé d’Ajaccio, il a très vite su désespérer les plus optimistes des supporters, alternant avec brio les chevauchées incontrôlées et les dommages collatéraux dûs à ses tirs osés. Précurseur d’Oliech, à qui on a laissé le temps de s’améliorer en raison de sa jeunesse.

Egalement cités: Antoine Sibierski, Dennis Oliech, Philippe Delancray.

Attaquants

Des saisons de vendanges.

1) Marcin Kuzba – Toifilou Maoulida

Kuzba : 5 matches, 0 but. L’anti Szarmach, l’anti Jelen. On ne peut pas avoir 100% de réussite avec la filière polonaise non plus.

Maoulida : arrivé en grande pompe dans le cadre du transfert de Cheyrou à l’OM à l’été 2008, il a été pris en grippe par les supporters pendant un match contre Bordeaux dans lequel, après avoir manqué un pénalty, il a désobéi aux consignes pour en rater un deuxième. Niculae lui prend finalement sa place et Toif’ repart avec ses bandelettes qui sentent le renfermé dès l’hiver suivant. Direction Lens où il reste assez controversé.

2) Piotr Wlodarczyk – Helder Esteves

Wlodarczyk : 7 matches, 0 but. L’anti Szarmach, l’anti Jelen. On ne peut pas avoir 100% de réussite avec la filière polonaise non plus.

Esteves : goleador des divisions inférieures (33 matches, 40 buts en CFA au Lusitanos de St Maur), il est recruté en 2001 pour donner du poids à l’attaque de CFA orpheline de Cissé et éventuellement pointer le bout de son nez en équipe première. L’homme qui pouvait compter sur ses 9 doigts – il en a perdu un en accrochant sa bague à un grillage au cours d’une célébration de but – ne joue que 2 matches de L1 et poursuit ensuite sa découverte du monde pro en L2., plus conforme à son standing.

3) Romain Poyet – Luigi Pieroni

Poyet : il fait partie du club amateur de St Priest qui a sorti l’AJA en coupe de France en 2001/2002. Cissé ne laissant pas trop de miettes aux autres, il est notamment prêté à Clermont et ne joue, de 2002 à 2006, que 25 matches sous le maillot auxerrois pour un seul petit but. Maigre. Il poursuit son parcours en L2, opérant un glissement vers l’aile, à la Kuyt. Ses qualités s’expriment enfin en L1 cette année, du côté de Brest.

Pieroni : s’il est analement incontesté du côté de Nantes ou Lens, Pieroni laisse un souvenir plus mitigé à Auxerre. Il signe en 2004 après une première et dernière saison de feu du côté de Mouscron, et devient un joker intéressant : 6 buts la première année, 12 la seconde. Pas de quoi en faire un indéboulonnable cependant, et son jeu pauvre ne colle pas au style mis en place par Roux puis Santini. Ses talonnades ratées (il devait tenter de gagner un pari pour en faire autant à chaque match) et une personnalité parfois limite n’ont pas aidé à rendre le belge populaire.

Entraîneur

Y en a eu d’autres, quand même.

1) Alain Fiard

Ancien joueur du club et entraîneur de différentes équipes de jeunes, il devient adjoint de Guy Roux en 2001, avant d’assurer l’intérim pendant les ennuis de santé du grand manitou de l’AJA (de novembre 2001 à janvier 2002). Pas le temps de faire des miracles ou des catastrophes, et donc rien de bien anal, mais juste ce qu’il faut pour exposer une moustache qui fait de lui l’inventeur incontestable du style Guy Lacombe. On ne vous remercie pas, Alain.

2) Jacques Boulard

Soyons honnête, personne ne le connaît. Je voulais juste caser son patronyme chantant. Pour l’accabler malhonnêtement, on dira qu’il n’a pas su hisser le club en D1 dès les années 40. N’est pas Guy Roux qui veut.

3) Jacques Santini

Pas vraiment anal non plus (difficile de trouver des indiscutables de ce côté là à l’AJA), il réalise une saison honnête (6ème en championnat) avant d’annoncer son départ, ses désaccords avec la politique du club étant devenus trop importants. Il est vrai que le recours au prêt de joueurs renommés (Luyindula, Berson) et ses ambitions quant à la construction d’une équipe plus clinquante ne sont pas bien passées auprès de la direction. C’est surtout le manque d’affinités avec un Guy Roux dont l’ombre plane encore sur le club qui aurait précipité son départ. Au grand regret de certains supporters qui espéraient voir le club évoluer vers une plus grande modernité. On n’en saura jamais vraiment plus, Jacquot n’étant pas un moulin à paroles.

Sponsor maillot

1) Prest’Oil

2007-2008, le club a perdu de sa superbe et peine à trouver de nouveaux partenaires. C’est Gégé Bourgoin qui joue les pompiers de service et meuble le vide laissé sur le maillot avec le sigle d’une obscure société d’extraction pétrolière (du vert sur un maillot blanc et bleu, ça jure un peu). Comme pour rappeler les liens pas toujours clairs qu’a pu tisser le bonhomme ici ou là.

2) Fimagest

Quand Auxerre se la joue monégasque et arbore fièrement le nom d’une société de gestion sur sa tunique, ça change du poulet. Aujourd’hui, c’est une marque de yaourt. L’honneur est sauf.

3) Nasuba Express

Sponsor de Troyes et de Metz, le truc qui sent un peu la défaite en gros. Ca aurait pu être le cas au cours d’une saison 2008-2009 bien mal engagée qui a vu JF corriger le tir avec le prêt surréaliste de Sammy Traoré et un non moins surréaliste changement tactique : passage au 3-5-2, schéma ultra conservateur que l’on croyait disparu avec les 80′s.

Hors-jeu.net

RIP
(Mythe)
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beaman a dit : WAWWW Je ne sais pas ce que font des photos du PSG ici mais ça me plait


Même la 6ème photo ?
Matisse
BARCA BARCA BARCA 6-1 !!
(Mythe)
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albatar !
Beaman
Houston fait peur !!
(Dieu vivant du forum)
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WAWWW

Je ne sais pas ce que font des photos du PSG ici mais ça me plait
Spurs9
Ace of Spades
(Mythe)
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AHHHHHHHHHHH je l'attendais depus longtemps !

'le clodo)

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(Mythe)
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Rodman
Expert arbitrage/blessure bidon
(Mythe)
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Là c'est mieux !

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(Mythe)
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Et celle-là tu la vois ?

Rodman
Expert arbitrage/blessure bidon
(Mythe)
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C'est bizarre, les photos de Sam ne s'affichent pas chez moi. Alors que je vois celles de Beaman, Spurs0 ou Matisse.

Edit : c'est le "width="" alt="" />

RIP
(Mythe)
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Il parait qu'ils sont tout doux

Spurs9
Ace of Spades
(Mythe)
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Lydia et Claude...les parents (les pauvres)


RIP
(Mythe)
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Ah non moi j'y suis pas j'ai pris une photo au hasard d'une famille bourguignonne.


Là c'est moi

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