Répondre

Le topic hors sujet III

 <  Page 65  > 
Mon2mer2
x
(Mythe)
Répondre – Profil
Anonyme a dit :
Banania a dit : C'est chelou, qd je vois une grande langue, je pense cuni direct..C'est normal???
Banania a dit : Un mec qui chiale ça me plait



et j'aime la danse


.
Auteur anonymeRépondre – Auteur Anonyme
Banania a dit : C'est chelou, qd je vois une grande langue, je pense cuni direct..C'est normal???


Banania a dit : Un mec qui chiale ça me plait


Auteur anonymeRépondre – Auteur Anonyme
MC Jean Gab1 a dit : Quelle horreur… Même si en matière de lèche, ça reste moins impressionnant que Spurs9 avec Famine Langue de plus de 10 cm, fan de James Bond et chat sauteur figurent dans l'édition 2015 du livre Guinness des records, qui fête ses 60 ans d'existence et sort en librairies. -

Agrandir


Bibi
//twitter.com/Bibi_2K12
(Historique)
Répondre – Profil
Banania a dit : C'est chelou, qd je vois une grande langue, je pense cuni direct..C'est normal???


Oui
Mon2mer2
x
(Mythe)
Répondre – Profil
C'est chelou, qd je vois une grande langue, je pense cuni direct..C'est normal???
MC Jean Gab1
T'es trop ratal quand tu fais ton rabbin
(Dieu vivant du forum)
Répondre – Profil
Quelle horreur… Même si en matière de lèche, ça reste moins impressionnant que Spurs9 avec Famine

Langue de plus de 10 cm, fan de James Bond et chat sauteur figurent dans l'édition 2015 du livre Guinness des records, qui fête ses 60 ans d'existence et sort en librairies.
-

Agrandir
Mon2mer2
x
(Mythe)
Répondre – Profil
Des plaques en l'honneur de Voltaire truffées de fautes d'orthographe et de syntaxes.

Sur les six bronzes incrustés dans le sol du nouveau parc de la Tire à Fernez-Voltaire (Ain), on dénombre pas moins de 5 fautes d'orthographes, mots oubliés ou problèmes de syntaxe.

« Je n'ai pas pu retrouver le bon à tirer et les entreprises sont en vacances en ce moment », assure le responsable politique. Pour le maire de la commune, Daniel Raphoz (Divers Droite), le ramassage des copies est douloureux : faire de nouveau graver les plaques « devrait coûter cher à la commune », admet-il.

Rantanplan, t'es graveur de plaques?

.



MC Jean Gab1
T'es trop ratal quand tu fais ton rabbin
(Dieu vivant du forum)
Répondre – Profil
La NBA et la longue quête du « public blanc »
Par Dimitri Kucharczyk — Le 9 septembre 2014 à 13:02

C’est un sujet tabou en NBA. Pourtant, l’email de Bruce Levenson, le propriétaire des Hawks obligé de vendre ses parts, l’illustre bien : la ligue et ses équipes sont toujours en quête du « public blanc ».
Comme l’explique Kareem Abdul-Jabbar, le courrier de l’homme d’affaires est empreint de préjugés mais il s’agit surtout des idées d’un businessman qui cherche à faire des affaires, là où le rapport sur Luol Deng est clairement offensant. Bien sûr, le sujet est sensible. Privilégier un public blanc, financièrement plus à l’aise et donc plus à même de s’offrir des billets à l’année et de dépenser dans la salle, n’est pas une stratégie marketing que les franchises mettent en avant.

Des joueurs blancs qui rapportent plus d’argent ?
En NBA, c’est pourtant très commun, comme nous le confirme un ancien membre de la division marketing des Indiana Pacers. En 1988, Lawrence M. Kahn et Peter D. Sherer publiaient ainsi une étude « Racial Differences in Professional Basketball Players’ Compensation » qui expliquait que pour des rôles équivalents, les joueurs blancs étaient payés 20% de plus que les joueurs noirs. Les deux chercheurs expliquaient cette différence par le fait que les joueurs blancs attiraient plus de public dans les salles.
Inconsciemment (le plus souvent), les dirigeants avaient donc tendance à surévaluer la valeur sportive des joueurs blancs parce qu’ils établissaient un lien plus fort avec les supporters, généralement blancs.
D’après Lawrence M. Kahn et Peter D. Sherer, qui ont étudié les variations d’affluence en fonction de la composition des franchises, passer d’une équipe totalement noire à une équipe totalement blanche permettrait d’attirer entre 137 885 à 157 040 fans de plus par saison. À l’époque de l’étude, un joueur blanc « rapportait », en termes uniquement de ticket, entre 114 904 $ et 130 887 $ de plus qu’un joueur noir.
En 2001, Mark T. Kanazawa et Jonas P. Funk ont eux étudié l’impact de la composition raciale des équipes sur les indices TV. D’après leur étude, un joueur blanc attire entre 3 500 et 36 200 téléspectateurs de plus, en moyenne, qu’un joueur noir, en fonction de la taille du marché. Sur une année, cela représente donc entre entre 117 000 $ et 1 114 000 $ de plus, en termes de droits, par joueur.

Larry Bird veut des « superstars blanches »
Depuis, d’autres études sont venues nuancer le phénomène, expliquant que les variations relevées par Kahn et Sherer n’étaient plus aussi marquées, ni même significatives, dans les années 2000. D’après certaines études, la présence de joueurs blancs dans des équipes au public essentiellement afro-américain aurait même tendance à faire baisser l’affluence dans les salles. L’idée selon laquelle les fans blancs sont plus investis envers une équipe composée avec plus de joueurs blancs est donc très contestée. Mais comme le confirme l’ancien membre de la division marketing des Pacers, elle est néanmoins admise dans la plupart des franchises de la ligue. En 2004, Larry Bird le déclarait même très clairement dans une interview.
« Oui, je le pense [qu’il n’y a pas assez de superstars blanches]. Quand je jouais, il y avait moi, Kevin McHale et quelques autres joueurs dans la ligue. Je pense que c’est bon pour les fans parce que la majorité des fans sont issus de l’Amérique blanche. Si on met quelques joueurs blancs, ils sont contents. Mais c’est un jeu pratiqué par les Afro-américains et ça le restera. Le plus grands athlètes sont afro-américains ».
En 1980, le propriétaire des Cleveland Cavaliers, Ted Stepien, avait ainsi déclaré qu’un quota de joueurs blancs devait être mis en place dans un but marketing, afin d’aider les équipes à attirer des spectateurs.

Le conseiller de George W. Bush pour changer l’image de la ligue
La NBA avait logiquement refusé l’idée et le propriétaire, connu pour sa gestion catastrophique de l’équipe, avait dû promettre de ne jamais mettre en place un tel système. Néanmoins, il ne faisait que dire ce que tous les propriétaires pensaient tout bas. La logique n’est donc pas nouvelle.
Depuis la fusion entre la NBA et l’ABA, en 1976, la ligue pense avoir perdu le lien avec son public traditionnel : le public de l’Amérique blanche. Les nombreux problèmes de drogue qui ont marqué cette période avaient ainsi fait très mal à l’image de la NBA, avant que la rivalité Magic Johnson – Larry Bird, puis l’arrivée de Michael Jordan, n’y redonnent un puissant coup de boost. Mais après la retraite de « His Airness », l’ambiance hip hop de la ligue, illustrée par Allen Iverson, avait à nouveau coupé ce lien marketing. En tout cas d’après les sondages commandées par la ligue.
En 2004, la bagarre du Palace d'Auburn Hills a fini de le briser. David Stern décide alors de changer l’image de la NBA en imposant un « dress code » obligeant les joueurs à remettre leurs baggys et sweats au placard. À l’été 2005, il engage Matthew Dowd, ancien conseiller spécial de George W. Bush lors de la campagne présidentielle de 2004, afin de développer des stratégies marketing à destination des fans blancs.
Même s’il refuse de l’expliquer en ces termes.
« Les gens qui vivent dans les villes avec des équipes NBA ont une meilleure image des joueurs », explique David Stern après une série de sondages. « Dans les marchés de la NBA, c’était bien. Quand ce n’était pas un marché NBA, ils ne regardaient pas les matches et ne savaient que ce dont ils entendaient parler ».
Pour Adam Silver, Matthew Dowd « a travaillé sur les moyens de mieux informer les groupes composés de personnes qui ne sont pas de grands fans de basket ».

Un marketing ethnique tabou
En clair, la ligue lance une grande campagne de reconquête du public blanc. L’image des joueurs se fait plus policée. En 2005, la NBA invite Dick & Rich, un groupe de country, à la mi-temps du All Star Game. C’est à cette époque que Bruce Levenson et son groupe d’investisseurs achètent les Hawks. De façon globale, la NBA tente de se débarrasser de son image hip hop. De façon locale, c’est aussi ce que semble faire Atlanta.
Dans son email, Bruce Levenson assure ainsi que les Hawks ont distribué beaucoup de tickets dans les quartiers noirs de la ville afin de remplir la salle, sous la pression de la NBA, au début des années 2000. Le propriétaire veut changer cela et vise « le fan blanc de 40 ans », celui qui est capable d’acheter des tickets à l’année, qui peut amener toute sa famille au match et dépenser de l’argent dans la salle. La pente est très savonneuse. Le marketing ethnique n’est pas quelque chose qu’on expose, même s’il existe partout, et le propriétaire ne pensait sans doute pas que son email sortirait un jour du cercle privé de ses collaborateurs. Ses idées sont jetées à la va-vite et ne reposent souvent sur rien.
Lors de l’affaire Donald Sterling, le statisticien Nate Silver a étudié les communautés de fans des franchises. Atlanta était l’une des trois seules équipes (avec Washington et Memphis) où les fans étaient majoritairement afro-américains (47.8%) et pas blancs (40.2%). Logique : la ville d’Atlanta est à 54% noire.
Néanmoins, la ville accueille les sièges de très grosses entreprises (CNN, Delta Air Lines, Coca-Cola, UPS…) et la population blanche de la ville, qui comprend pas mal de dirigeants de ces sociétés, est donc très aisée. En moyenne, une famille d’Atlanta gagne 49 981 $ par an (moyenne de 2009). Le problème, c’est que les différences de revenus entre les différentes catégories ethniques sont très importantes.
Une famille noire d’Atlanta gagne en moyenne 25 092 $ par an alors qu’une famille blanche, dans la même ville, gagne 86 451 $ annuellement. Dans une logique mercantile, Bruce Levenson souhaitait donc viser le public aisé de la ville en créant l’environnement pour l’attirer, au détriment du public classiquement noir.

La victoire, seul facteur d’adhésion pour les fans moins impliqués
Il est intéressant que Bruce Levenson fasse référence aux Wizards et à leur public dans son email, expliquant que la franchise d’Abe Pollin (désormais Ted Leonsis) n’a jamais eu plus de 15% de spectateurs noirs dans sa salle. Washington possède en effet une démographie proche de celle d’Atlanta.
La population noire est la plus nombreuse (48.8%) mais la population blanche de la ville, formée de fonctionnaires d’Etat, est très aisée. Toutefois, si le futur ex-propriétaire des Hawks constate les conséquences, les causes qu’il met en avant sont fausses. Si le public des Hawks est majoritairement noir, c’est avant tout parce que le public afro-américain est le plus fan de basket et de NBA.
Les études commandées par la ligue ces dernières années montrent que ce sont les fans noirs qui sont le plus investis avec leur équipe, surtout lorsque celles-ci ne brillent pas. Dans les temps difficiles, ce sont donc eux qui peuvent remplir une salle. Pour attirer les fans blancs, plus aisés, la seule solution est de gagner. La victoire, c’est en effet le facteur d’adhésion le plus puissant chez les fans moins investis émotionnellement. Or les Hawks n’ont plus atteint les finales de conférence depuis 1970 et ils sont une équipe de milieu de tableau (au mieux) depuis le départ de Dominique Wilkins.
De plus, Atlanta n’est pas une ville de basket. L’agglomération vibre d’abord pour les Falcons, l’équipe de football américain, et les Braves, l’équipe de baseball. Dans ces conditions, espérer attirer des fans plus aisés mais moins suiveurs du basket en changeant l’environnement de la salle relève de l’utopie. Et c’est peut-être ça le vrai problème cet email, plus maladroit que raciste, plus bête que méchant.
-

Agrandir
Mon2mer2
x
(Mythe)
Répondre – Profil
Tant que ça frotte
Auteur anonymeRépondre – Auteur Anonyme
Ce bourrin débile...
MC Jean Gab1
T'es trop ratal quand tu fais ton rabbin
(Dieu vivant du forum)
Répondre – Profil
La nana est déjà au sol et le mec lui tombe allègrement dessus


Une strakeuse se fait violemment plaquer lors... par BasketInfos
Auteur anonymeRépondre – Auteur Anonyme
Jack l'Eventreur : la fin du mystère ?



L'une des plus grandes affaires de l'histoire de la criminologie serait sur le point d'être résolue. Jack l'Eventreur, le célèbre tueur en série, serait désormais identifié. Il s'agirait d'un immigrant polonais, Aaron Kosminski.

L'histoire de Jack l'Eventreur

A l'automne 1888, celui que l'on surnomme Jack l'Eventreur terrorise tout le quartier londonien de Whitechapel. 5 femmes sont tuées, des prostituées. Elles sont toutes égorgées, certaines éventrées, puis retrouvées sur la voie publique. A l'époque, Scotland Yard avait bien interrogé Aaron Kosminski mais n'avait pas assez d'éléments contre lui. L'individu gravement malade mentalement, avait été confié à la suite de son interrogatoire à un asile psychiatrique pour le reste de sa vie.

La découverte d'un enquêteur amateur

Plus d'un siècle plus tard, un enquêteur amateur semble avoir élucidé le macabre mystère de Jack L'Eventreur. Le Daily Mail, qui révèle l'information, explique comment l'homme d'affaires britannique de 48 ans, Russell Edwards a résolu cette énigme. Tout commence en 2007, lorsqu'il tombe dans une vente aux enchères sur un châle retrouvé à proximité de l'une des victimes, Catherine Eddowes. Il effectue alors des prélèvements ADN après avoir trouvé des traces de sperme et de sang sur le tissu. Il contacte un descendant de Catherine Eddowes et celui d'Aaron Kosminski, suspect qu'il avait placé en tête de sa liste.

Des correspondances pour les descendants de la victime comme pour celui de l'assassin présumé ont été trouvées.

Russell Edwards conclut la résolution de cette énigme ainsi : "Je suis submergé de joie par le fait qu'après 126 ans, j'ai résolu le mystère".
Auteur anonymeRépondre – Auteur Anonyme
Mon2mer2
x
(Mythe)
Répondre – Profil
Les corps de quelque 170 migrants africains dont l’embarcation a chaviré vendredi au large de la Libye. C'est moche ce monde...

.
MC Jean Gab1
T'es trop ratal quand tu fais ton rabbin
(Dieu vivant du forum)
Répondre – Profil
Vue du Golden Gate Bridge
-

Agrandir
Mon2mer2
x
(Mythe)
Répondre – Profil
Auteur anonymeRépondre – Auteur Anonyme


Bibi
//twitter.com/Bibi_2K12
(Historique)
Répondre – Profil
Linkedin?
MC Jean Gab1
T'es trop ratal quand tu fais ton rabbin
(Dieu vivant du forum)
Répondre – Profil


Agrandir
Mon2mer2
x
(Mythe)
Répondre – Profil


Auteur anonymeRépondre – Auteur Anonyme




Mon2mer2
x
(Mythe)
Répondre – Profil
Toujours plus lamentable et frontiste

Mon2mer2
x
(Mythe)
Répondre – Profil
Mon2mer2
x
(Mythe)
Répondre – Profil
ça finira dans un sac a la morgue ces conneries
Beaman
Houston fait peur !!
(Dieu vivant du forum)
Répondre – Profil
LOL
Ils aiment trop les coups.
Mon2mer2
x
(Mythe)
Répondre – Profil
C'est chaud dans le ghetto t'as vu...

Auteur anonymeRépondre – Auteur Anonyme


Auteur anonymeRépondre – Auteur Anonyme
Je partage en tout cas pleinement sa position sur ce conflit, si on sépare le style, du fonds.
Mon2mer2
x
(Mythe)
Répondre – Profil
Auteur anonymeRépondre – Auteur Anonyme
Pete a dit : Ce texte mérite vraiment un tl;dr. Indigeste au possible et qui se regarde écrire.


Disons qu'on visualise bien Edwy Plenel se caressant la moustache d'un air satisfait à sa lecture Ce type est le champion de l'autosatisfaction.
Pete
libre & assoupi
(Légende)
Répondre – Profil
Ce texte mérite vraiment un tl;dr. Indigeste au possible et qui se regarde écrire.
Auteur anonymeRépondre – Auteur Anonyme
"A coup sûr, il y perd la France", quelle connerie Les Français vont se faire une opinion sur Hollande à partir de sa position sur un conflit qui ne les concerne pas plutôt que sur les chiffres du chômage, c'est certain Déjà que les Français lui en voulaient à mort de ne pas intervenir en Irak, où les populations chrétiennes sont martyrisées par les islamistes, mais là avec sa position sur la Palestine il est foutu
Mon2mer2
x
(Mythe)
Répondre – Profil


Lettre d'Edwy Plenel sur Palestine: Monsieur le Président, vous égarez la France


De l’alignement préalable sur la droite extrême israélienne à l’interdiction de manifestations de solidarité avec le peuple palestinien, sans compter l’assimilation de cette solidarité à de l’antisémitisme maquillé en antisionisme, François Hollande s’est engagé dans une impasse. Politiquement, il n’y gagnera rien, sauf le déshonneur. Mais, à coup sûr, il y perd la France.



Monsieur le Président, cher François Hollande,

Je n’aurais jamais pensé que vous puissiez rester, un jour, dans l’histoire du socialisme français, comme un nouveau Guy Mollet. Et, à vrai dire, je n’arrive pas à m’y résoudre tant je vous croyais averti de ce danger d’une rechute socialiste dans l’aveuglement national et l’alignement international, cette prétention de civilisations qui se croient supérieures au point de s’en servir d’alibi pour justifier les injustices qu’elles commettent.


Vous connaissez bien ce spectre molletiste qui hante toujours votre famille politique. Celui d’un militant dévoué à son parti, la SFIO, d’un dirigeant aux convictions démocratiques et sociales indéniables, qui finit par perdre politiquement son crédit et moralement son âme faute d’avoir compris le nouveau monde qui naissait sous ses yeux. C’était, dans les années 1950 du siècle passé, celui de l’émergence du tiers-monde, du sursaut de peuples asservis secouant les jougs colonisateurs et impériaux, bref le temps de leurs libérations et des indépendances nationales.


Guy Mollet, et la majorité de gauche qui le soutenait, lui opposèrent, vous le savez, un déni de réalité. Ils s’accrochèrent à un monde d’hier, déjà perdu, ajoutant du malheur par leur entêtement, aggravant l’injustice par leur aveuglement. C’est ainsi qu’ils prétendirent que l’Algérie devait à tout prix rester la France, jusqu’à engager le contingent dans une sale guerre, jusqu’à autoriser l’usage de la torture, jusqu’à violenter les libertés et museler les oppositions. Et c’est avec la même mentalité coloniale qu’ils engagèrent notre pays dans une désastreuse aventure guerrière à Suez contre l’Égypte souveraine, aux côtés du jeune État d’Israël.


Mollet n’était ni un imbécile ni un incompétent. Il était simplement aveugle au monde et aux autres. Des autres qui, déjà, prenaient figure d’Arabes et de musulmans dans la diversité d’origines, la pluralité de cultures et la plasticité de croyance que ces mots recouvrent. Lesquels s’invitaient de nouveau au banquet de l’Histoire, s’assumant comme tels, revendiquant leurs fiertés, désirant leurs libertés. Et qui, selon le même réflexe de dignité et de fraternité, ne peuvent admettre qu’aujourd’hui encore, l’injustice européenne faite aux Juifs, ce crime contre l’humanité auquel ils n’eurent aucune part, se redouble d’une injustice durable faite à leurs frères palestiniens, par le déni de leur droit à vivre librement dans un État normal, aux frontières sûres et reconnues.
Vous connaissez si bien la suite, désastreuse pour votre famille politique et, au-delà d’elle, pour toute la gauche de gouvernement, que vous l’aviez diagnostiquée vous-même, en 2006, dans Devoirs de vérité (Stock). « Une faute, disiez-vous, qui a été chèrement payée : vingt-cinq ans d’opposition, ce n’est pas rien ! » Sans compter, auriez-vous pu ajouter, la renaissance à cette occasion de l’extrême droite française éclipsée depuis la chute du nazisme et l’avènement d’institutions d’exception, celles d’un pouvoir personnel, celui du césarisme présidentiel. Vingt-cinq ans de « pénitence », insistiez-vous, parce que la SFIO, l’ancêtre de votre Parti socialiste d’aujourd’hui, « a perdu son âme dans la guerre d’Algérie ».


Vous en étiez si conscient que vous ajoutiez : « Nous avons encore des excuses à présenter au peuple algérien. Et nous devons faire en sorte que ce qui a été ne se reproduise plus. » « Nous ne sommes jamais sûrs d’avoir raison, de prendre la bonne direction, de choisir la juste orientation, écriviez-vous encore. Mais nous devons, à chaque moment majeur, nous poser ces questions simples : agissons-nous conformément à nos valeurs ? Sommes-nous sûrs de ne pas altérer nos principes ? Restons-nous fidèles à ce que nous sommes ? Ces questions doivent être posées à tout moment, au risque sinon d’oublier la leçon. »


Eh bien, ces questions, je viens vous les poser parce que, hélas, vous êtes en train d’oublier la leçon et, à votre tour, de devenir aveugle au monde et aux autres. Je vous les pose au vu des fautes stupéfiantes que vous avez accumulées face à cet énième épisode guerrier provoqué par l’entêtement du pouvoir israélien à ne pas reconnaître le fait palestinien. J’en dénombre au moins sept, et ce n’est évidemment pas un jeu, fût-il des sept erreurs, tant elles entraînent la France dans la spirale d’une guerre des mondes, des civilisations et des identités, une guerre sans issue, sinon celle de la mort et de la haine, de la désolation et de l’injustice, de l’inhumanité en somme, ce sombre chemin où l’humanité en vient à se détruire elle-même.
Les voici donc ces sept fautes où, en même temps qu’à l’extérieur, la guerre ruine la diplomatie, la politique intérieure en vient à se réduire à la police.


1. Vous avez d’abord commis une faute politique sidérante.



Rompant avec la position traditionnellement équilibrée de la France face au conflit israélo-palestinien, vous avez aligné notre pays sur la ligne d’offensive à outrance et de refus des compromis de la droite israélienne, laquelle gouverne avec une extrême droite explicitement raciste, sans morale ni principe, sinon la stigmatisation des Palestiniens et la haine des Arabes.


Votre position, celle de votre premier communiqué du 9 juillet, invoque les attaques du Hamas pour justifier une riposte israélienne disproportionnée dont la population civile de Gaza allait, une fois de plus, faire les frais. Purement réactive et en grande part improvisée (lire ici l’article de Lenaïg Bredoux), elle fait fi de toute complexité, notamment celle du duo infernal que jouent Likoud et Hamas, l’un et l’autre se légitimant dans la ruine des efforts de paix (lire là l’article de François Bonnet).


Surtout, elle est inquiétante pour l’avenir, face à une situation internationale de plus en plus incertaine et confuse. À la lettre, ce feu vert donné à un État dont la force militaire est sans commune mesure avec celle de son adversaire revient à légitimer, rétroactivement, la sur-réaction américaine après les attentats du 11-Septembre, son Patriot Act liberticide et sa guerre d’invasion contre l’Irak. Bref, votre position tourne le dos à ce que la France officielle, sous la présidence de Jacques Chirac, avait su construire et affirmer, dans l’autonomie de sa diplomatie, face à l’aveuglement nord-américain.


Depuis, vous avez tenté de modérer cet alignement néoconservateur par des communiqués invitant à l’apaisement, à la retenue de la force israélienne et au soulagement des souffrances palestiniennes. Ce faisant, vous ajoutez l’hypocrisie à l’incohérence. Car c’est une fausse compassion que celle fondée sur une fausse symétrie entre les belligérants. Israël et Palestine ne sont pas ici à égalité. Non seulement en rapport de force militaire mais selon le droit international.


En violation de résolutions des Nations unies, Israël maintient depuis 1967 une situation d’occupation, de domination et de colonisation de territoires conquis lors de la guerre des Six Jours, et jamais rendus à la souveraineté pleine et entière d’un État palestinien en devenir. C’est cette situation d’injustice prolongée qui provoque en retour des refus, résistances et révoltes, et ceci d’autant plus que le pouvoir palestinien issu du Fatah en Cisjordanie n’a pas réussi à faire plier l’intransigeance israélienne, laquelle, du coup, légitime les actions guerrières de son rival, le Hamas, depuis qu’il s’est imposé à Gaza.


Historiquement, la différence entre progressistes et conservateurs, c’est que les premiers cherchent à réduire l’injustice qui est à l’origine d’un désordre tandis que les seconds sont résolus à l’injustice pour faire cesser le désordre. Hélas, Monsieur le Président, vous avez spontanément choisi le second camp, égarant ainsi votre propre famille politique sur le terrain de ses adversaires.


2. Vous avez ensuite commis une faute intellectuelle en confondant sciemment antisémitisme et antisionisme.


Ce serait s’aveugler de nier qu’en France, la cause palestinienne a ses égarés, antisémites en effet, tout comme la cause israélienne y a ses extrémistes, professant un racisme anti-arabe ou antimusulman. Mais assimiler l’ensemble des manifestations de solidarité avec la Palestine à une résurgence de l’antisémitisme, c’est se faire le relais docile de la propagande d’État israélienne.


Mouvement nationaliste juif, le sionisme a atteint son but en 1948, avec l’accord des Nations unies, URSS comprise, sous le choc du génocide nazi dont les Juifs européens furent les victimes. Accepter cette légitimité historique de l’État d’Israël, comme a fini par le faire sous l’égide de Yasser Arafat le mouvement national palestinien, n’entraîne pas que la politique de cet État soit hors de la critique et de la contestation. Être antisioniste, en ce sens, c’est refuser la guerre sans fin qu’implique l’affirmation au Proche-Orient d’un État exclusivement juif, non seulement fermé à toute autre composante mais de plus construit sur l’expulsion des Palestiniens de leur terre.


Confondre antisionisme et antisémitisme, c’est installer un interdit politique au service d’une oppression. C’est instrumentaliser le génocide dont l’Europe fut coupable envers les Juifs au service de discriminations envers les Palestiniens dont, dès lors, nous devenons complices. C’est, de plus, enfermer les Juifs de France dans un soutien obligé à la politique d’un État étranger, quels que soient ses actes, selon la même logique suiviste et binaire qui obligeait les communistes de France à soutenir l’Union soviétique, leur autre patrie, quels que soient ses crimes. Alors qu’évidemment, on peut être juif et antisioniste, juif et résolument diasporique plutôt qu’aveuglément nationaliste, tout comme il y a des citoyens israéliens, hélas trop minoritaires, opposés à la colonisation et solidaires des Palestiniens.


Brandir cet argument comme l’a fait votre premier ministre aux cérémonies commémoratives de la rafle du Vél’ d’Hiv’, symbole de la collaboration de l’État français au génocide commis par les nazis, est aussi indigne que ridicule. Protester contre les violations répétées du droit international par l’État d’Israël, ce serait donc préparer la voie au crime contre l’humanité ! Exiger que justice soit enfin rendue au peuple palestinien, pour qu’il puisse vivre, habiter, travailler, circuler, etc., normalement, en paix et en sécurité, ce serait en appeler de nouveau au massacre, ici même !


Un antiracisme oublieux et infidèle


Si vous pensez spontanément religion quand s’expriment ici même des insatisfactions et des colères en solidarité avec le monde arabe, univers où dominent la culture et la foi musulmanes, c’est paradoxalement parce que vous ne vous êtes pas résolus à cette évidence d’une France multiculturelle. À cette banalité d’une France plurielle, vivant diversement ses appartenances et ses héritages, qu’à l’inverse, votre crispation, où se mêlent la peur et l’ignorance, enferme dans le communautarisme religieux. Pourtant, les musulmans de France font de la politique comme vous et moi, en pensant par eux-mêmes, en inventant par leur présence au monde, à ses injustices et à ses urgences, un chemin de citoyenneté qui est précisément ce que l’on nomme laïcisation.
C’est ainsi, Monsieur le Président, qu’au lieu d’élever le débat, vous en avez, hélas, attisé les passions. Car cette réduction des musulmans de France à un islam lui-même réduit, par le prisme sécuritaire, au terrorisme et à l’intégrisme est un cadeau fait aux radicalisations religieuses, dans un jeu de miroirs où l’essentialisation xénophobe finit par justifier l’essentialisation identitaire. Une occasion offerte aux égarés en tous genres.


5. Vous avez surtout commis une faute historique en isolant la lutte contre l’antisémitisme des autres vigilances antiracistes.


Comme s’il fallait la mettre à part, la sacraliser et la différencier. Comme s’il y avait une hiérarchie dans le crime contre l’humanité, le crime européen de génocide l’emportant sur d’autres crimes européens, esclavagistes ou coloniaux. Comme si le souvenir de ce seul crime monstrueux devait amoindrir l’indignation, voire simplement la vigilance, vis-à-vis d’autres crimes, de guerre ceux-là, commis aujourd’hui même. Et ceci au nom de l’origine de ceux qui les commettent, brandie à la façon d’une excuse absolutoire alors même, vous le savez bien, que l’origine, la naissance ou l’appartenance, quelles qu’elles soient, ne protègent de rien, et certainement pas des folies humaines.


Ce faisant, votre premier ministre et vous-même n’avez pas seulement encouragé une détestable concurrence des victimes, au lieu des causes communes qu’il faudrait initier et promouvoir. Vous avez aussi témoigné d’un antiracisme fort oublieux et très infidèle. Car il ne suffit pas de se souvenir du crime commis contre les juifs. Encore faut-il avoir appris et savoir transmettre la leçon léguée par l’engrenage qui y a conduit : cette lente accoutumance à la désignation de boucs émissaires, essentialisés, caricaturés et calomniés dans un brouet idéologique d’ignorance et de défiance qui fit le lit des persécutions.


Or comment ne pas voir qu’aujourd’hui, dans l’ordinaire de notre société, ce sont d’abord nos compatriotes d’origine, de culture ou de croyance musulmane qui occupent cette place peu enviable ? Et comment ne pas comprendre qu’à trop rester indifférents ou insensibles à leur sort, ce lot quotidien de petites discriminations et de grandes détestations, nous habituons notre société tout entière à des exclusions en chaîne, tant le racisme fonctionne à la manière d’une poupée gigogne, des Arabes aux Roms, des Juifs aux Noirs, et ainsi de suite jusqu’aux homosexuels et autres prétendus déviants ?


Ne s’attarder qu’à la résurgence de l’antisémitisme, c’est dresser une barrière immensément fragile face au racisme renaissant. Le Front national deviendrait-il soudain fréquentable parce qu’il aurait, selon les mots de son vice-président, fait« sauter le verrou idéologique de l’antisémitisme » afin de « libérer le reste » ? L’ennemi de l’extrême droite, confiait à Mediapart la chercheuse qui a recueilli cette confidence de Louis Aliot, « n’est plus le Juif mais le Français musulman » (lire ici notre entretien avec Valérie Igounet).


De fait, la Commission nationale consultative des droits de l’Homme (CNCDH), dont vous ne pouvez ignorer les minutieux et rigoureux travaux, constate, de rapport en rapport annuels, une montée constante de l’intolérance antimusulmane et de la polarisation contre l’islam (lire nos articles ici et là). Dans celui de 2013, on pouvait lire ceci, sous la plume des sociologues et politologues qu’elle avait sollicités : « Si on compare notre époque à celle de l’avant-guerre, on pourrait dire qu’aujourd’hui le musulman, suivi de près par le Maghrébin, a remplacé le juif dans les représentations et la construction d’un bouc émissaire. »


L’antiracisme conséquent est celui qui affronte cette réalité tout en restant vigilant sur l’antisémitisme. Ce n’est certainement pas celui qui, à l’inverse, pour l’ignorer ou la relativiser, brandit à la manière d’un étendard la seule lutte contre l’antisémitisme. Cette faute, hélas, Monsieur le Président, est impardonnable car non seulement elle distille le venin d’une hiérarchie parmi les victimes du racisme, mais de plus elle conforte les moins considérées d’entre elles dans un sentiment d’abandon qui nourrit leur révolte, sinon leur désespoir. Qui, elles aussi, les égare.


6. Vous avez par-dessus tout commis une faute sociale en transformant la jeunesse des quartiers populaires en classe dangereuse.



Votre premier ministre n’a pas hésité à faire cet amalgame grossier lors de son discours du Vél’ d’Hiv’, désignant à la réprobation nationale ces « quartiers populaires » où se répand l’antisémitisme « auprès d’une jeunesse souvent sans repères, sans conscience de l’Histoire et qui cache sa “haine du Juif ” derrière un antisionisme de façade et derrière la haine de l’État d’Israël ».


Mais qui l’a abandonnée, cette jeunesse, à ces démons ? Qui sinon ceux qui l’ont délaissée ou ignorée, stigmatisée quand elle revendique en public sa religion musulmane, humiliée quand elle voit se poursuivre des contrôles policiers au faciès, discriminée quand elle ne peut progresser professionnellement et socialement en raison de son apparence, de son origine ou de sa croyance ? Qui sinon ceux-là mêmes qui, aujourd’hui, nous gouvernent, vous, Monsieur le Président et, surtout, votre premier ministre qui réinvente cet épouvantail habituel des conservatismes qu’est l’équivalence entre classes populaires et classes dangereuses ?


Une jeunesse des quartiers populaires stigmatisée


Cette jeunesse n’a-t-elle pas, elle aussi, des idéaux, des principes et des valeurs ? N’est-elle pas, autant que vous et moi, concernée par le monde, ses drames et ses injustices ? Par exemple, comment pouvez-vous ne pas prendre en compte cette part d’idéal, fût-il ensuite dévoyé, qui pousse un jeune de nos villes à partir combattre en Syrie contre un régime dictatorial et criminel que vous-même, François Hollande, avez imprudemment appelé à « punir » il y a tout juste un an ? Est-ce si compliqué de savoir distinguer ce qui est de l’ordre de l’idéalisme juvénile et ce qui relève de la menace terroriste, au lieu de tout criminaliser en bloc en désignant indistinctement des « djihadistes » ?


Le pire, c’est qu’à force d’aveuglement, cette politique de la peur que, hélas, votre pouvoir assume à son tour, alimente sa prophétie autoréalisatrice. Inévitablement, elle suscite parmi ses cibles leur propre distance, leurs refus et révoltes, leur résistance en somme, un entre soi de fierté ou de colère pour faire face aux stigmatisations et aux exclusions, les affronter et les surmonter. « On finit par créer un danger, en criant chaque matin qu’il existe. À force de montrer au peuple un épouvantail, on crée le monstre réel » : ces lignes prémonitoires sont d’Émile Zola, en 1896, au seuil de son entrée dans la mêlée dreyfusarde, dans un article du Figaro intitulé « Pour les Juifs ».


Zola avait cette lumineuse prescience de ceux qui savent se mettre à la place de l’autre et qui, du coup, comprennent les révoltes, désirs de revanche et volonté de résister, que nourrit un trop lourd fardeau d’humiliations avec son cortège de ressentiments. Monsieur le Président, je ne mésestime aucunement les risques et dangers pour notre pays de ce choc en retour. Mais je vous fais reproche de les avoir alimentés plutôt que de savoir les conjurer. De les avoir nourris, hélas, en mettant à distance cette jeunesse des quartiers populaires à laquelle, durant votre campagne électorale, vous aviez tant promis au point d’en faire, disiez-vous, votre priorité. Et, du coup, en prenant le risque de l’abandonner à d’éventuels égarements.


7. Vous avez, pour finir, commis une faute morale en empruntant le chemin d’une guerre des mondes, à l’extérieur comme à l’intérieur.



En cette année 2014, de centenaire du basculement de l’Europe dans la barbarie guerrière, la destruction et la haine, vous devriez pourtant y réfléchir à deux fois. Cet engrenage est fatal qui transforme l’autre, aussi semblable soit-il, en étranger et, finalement, en barbare – et c’est bien ce qui nous est arrivé sur ce continent dans une folie destructrice qui a entraîné le monde entier au bord de l’abîme.


Jean Jaurès, dont nous allons tous nous souvenir le 31 juillet prochain, au jour anniversaire de son assassinat en 1914, fut vaincu dans l’instant, ses camarades socialistes basculant dans l’Union sacrée alors que son cadavre n’était pas encore froid. Tout comme d’autres socialistes, allemands ceux-là, Rosa Luxemburg et Karl Liebknecht, finirent assassinés en 1919 sur ordre de leurs anciens camarades de parti, transformés en nationalistes et militaristes acharnés. Mais aujourd’hui, connaissant la suite de l’histoire, nous savons qu’ils avaient raison, ces justes momentanément vaincus qui refusaient l’aveuglement des identités affolées et apeurées.


Vous vous souvenez, bien sûr, de la célèbre prophétie de Jaurès, en 1895, à la Chambre des députés : « Cette société violente et chaotique, même quand elle veut la paix, même quand elle est à l’état d’apparent repos, porte en elle la guerre comme la nuée dormante porte l’orage. » Aujourd’hui que les inégalités provoquées par un capitalisme financier avide et rapace ont retrouvé la même intensité qu’à cette époque, ce sont les mêmes orages qu’il vous appartient de repousser, à la place qui est la vôtre.


Vous n’y arriverez pas en continuant sur la voie funeste que vous avez empruntée ces dernières semaines, après avoir déjà embarqué la France dans plusieurs guerres africaines sans fin puisque sans stratégie politique (lire ici l’article de François Bonnet). Vous ne le ferez pas en ignorant le souci du monde, de ses fragilités et de ses déséquilibres, de ses injustices et de ses humanités, qui anime celles et ceux que le sort fait au peuple palestinien concerne au plus haut point.


Monsieur le Président, cher François Hollande, vous avez eu raison d’affirmer qu’il ne fallait pas « importer » en France le conflit israélo-palestinien, en ce sens que la France ne doit pas entrer en guerre avec elle-même. Mais, hélas, vous avez vous-même donné le mauvais exemple en important, par vos fautes, l’injustice, l’ignorance et l’indifférence qui en sont le ressort.



Edwy Plenel

Mardi 5 Août 2014 - 13:28
Auteur anonymeRépondre – Auteur Anonyme
Airwanned de 3 jours
Mon2mer2
x
(Mythe)
Répondre – Profil
les enflures du rap

Auteur anonymeRépondre – Auteur Anonyme
Une piscine dans le stade des jaguars

Auteur anonymeRépondre – Auteur Anonyme
Banania a dit :
Anonyme a dit : un ghetto c'est avant tout le regroupement d'habitation d'une même catégorie de personne. On parle par exemple de ghetto de riches.
On en parle in extenso, a l'origine un ghetto est juif, depuis Venise au 16ieme siecle jusqu'a Varsovie plus récement. C'est pour ça que Beaman parle de génocide, c'est toujours in extenso


effectivement
Auteur anonymeRépondre – Auteur Anonyme
Et un encore meilleur qui reprend les notions de génocide, crime de guerre, crime contre l'humanité, ...

On voit qu'il est difficile d'appeler génocide la situation en Palestine. Sinon la définition du Larousse reprend l'article 2 de la convention de genève de 1948 sur les génocides. Le problème va résider dans l'aspect intentionnel, ce qui serait très difficile à prouver.

Par contre on est complètement dans les notions de crime contre l'humanité et crime de guerre avec ce qu'il se passe en Palestine. ce qui est déjà extrêmement gravissime.
Mon2mer2
x
(Mythe)
Répondre – Profil
Anonyme a dit : un ghetto c'est avant tout le regroupement d'habitation d'une même catégorie de personne. On parle par exemple de ghetto de riches.



On en parle in extenso, a l'origine un ghetto est juif, depuis Venise au 16ieme siecle jusqu'a Varsovie plus récement. C'est pour ça que Beaman parle de génocide, c'est toujours in extenso
Auteur anonymeRépondre – Auteur Anonyme
Un bon article sur la nition de génocide, par rue89
Auteur anonymeRépondre – Auteur Anonyme
Banania a dit :
Beaman a dit : Hummmm !!! On va lister les différents éléments de la définition et voir si c'est le cas dans cette "guerre". les atteintes volontaires à la vie : Oui les atteintes à l'intégrité physique ou psychique : Oui la soumission à des conditions d'existence mettant en péril la vie du groupe : Oui les entraves aux naissances et les transferts forcés d'enfants : Oui Toutes les conditions semblent réunies Banania non ?
La definition est incomplete, elle omet le gene de genocide, un génocide c'est avant tout, il me semble l'extermination d'un groupe ethnique ou culturel pour cette difference. L'appartheid d'afrique du sud rentre parfaitement dans ta definition est, tout écoeurant que fut ce régime, il n'est pas question de génocide là bas non plus. enfin, il me semble. Après on peut toujours elargir les definitions comme on l'entend pour marquer l'atrocité ou l'injustice, on parle bien de ghetto du 93, mais factuellement on est pas encore dans le génocide. bien heureusement.


un ghetto c'est avant tout le regroupement d'habitation d'une même catégorie de personne. On parle par exemple de ghetto de riches.
Mon2mer2
x
(Mythe)
Répondre – Profil
Beaman a dit : Hummmm !!! On va lister les différents éléments de la définition et voir si c'est le cas dans cette "guerre". les atteintes volontaires à la vie : Oui les atteintes à l'intégrité physique ou psychique : Oui la soumission à des conditions d'existence mettant en péril la vie du groupe : Oui les entraves aux naissances et les transferts forcés d'enfants : Oui Toutes les conditions semblent réunies Banania non ?



La definition est incomplete, elle omet le gene de genocide, un génocide c'est avant tout, il me semble l'extermination d'un groupe ethnique ou culturel pour cette difference. L'appartheid d'afrique du sud rentre parfaitement dans ta definition est, tout écoeurant que fut ce régime, il n'est pas question de génocide là bas non plus. enfin, il me semble.
Après on peut toujours elargir les definitions comme on l'entend pour marquer l'atrocité ou l'injustice, on parle bien de ghetto du 93, mais factuellement on est pas encore dans le génocide. bien heureusement.
Auteur anonymeRépondre – Auteur Anonyme
rantanplan a dit :
Beaman a dit :
Banania a dit :
Anonyme a dit : C'est quand même grave si les partisans de la Palestine ont réussi à se convaincre qu'Israël menait un génocide, ça sent pas mal le bourrage de crâne
Génocide non, apartheid oui,
sont qualifiés de génocide les atteintes volontaires à la vie, à l'intégrité physique ou psychique, la soumission à des conditions d'existence mettant en péril la vie du groupe, les entraves aux naissances et les transferts forcés d'enfants qui visent à un tel but. Ce n'est pas exactement ce qu'il se passe en Palestine ?
Cette definition du genocide est tellement large qu'elle pourrait englober a peu pres tout et n'importe quoi. Un gang de braqueurs qui opere sur une zone limitee (disons, 2-3 villes limitrophes) : -atteint volontairement a la vie -atteint l'integrite physique ou psychique des comemrcants et habitants -soumet ces derniers à des conditions d'existence mettant en péril la vie du groupe (disparition des commerces, degradation des conditions de vie dans le quartier...) Ojn pourrait dire la meme chose des trafficants de putes de l'Est, de la segregation raciale aux USA jusque dans les annees 70, des Farcs, de l'oppression des Chretiens d'Iraq...



Mais c'est pire que ça: la définition du Larousse ne dit pas que chaque critère doit être rempli, elle liste des exemples de situation de génocide: "les atteintes volontaires à la vie, à l'intégrité physique ou psychique, la soumission à des conditions d'existence mettant en péril la vie du groupe, les entraves aux naissances et les transferts forcés d'enfants qui visent à un tel but".

Donc chacun d'entre eux est constitutif d'un génocide. Tuer une personne, c'est commettre un génocide
Auteur anonymeRépondre – Auteur Anonyme
Beaman a dit :
Banania a dit :
Beaman a dit :
Banania a dit :
Anonyme a dit : C'est quand même grave si les partisans de la Palestine ont réussi à se convaincre qu'Israël menait un génocide, ça sent pas mal le bourrage de crâne
Génocide non, apartheid oui,
sont qualifiés de génocide les atteintes volontaires à la vie, à l'intégrité physique ou psychique, la soumission à des conditions d'existence mettant en péril la vie du groupe, les entraves aux naissances et les transferts forcés d'enfants qui visent à un tel but. Ce n'est pas exactement ce qu'il se passe en Palestine ?
Non pas exactement justement, y a pas de chasse au palestiniens ou de solution d'extermination, c'est surtout un conflit trés deséquilibré, cependant il s'en faudrait de peu pour que tout ça tourne au génocide d'un coté ou de l'autre suivant la situation ou les appuis politiques de la région.
Hummmm !!! On va lister les différents éléments de la définition et voir si c'est le cas dans cette "guerre". les atteintes volontaires à la vie : Oui les atteintes à l'intégrité physique ou psychique : Oui la soumission à des conditions d'existence mettant en péril la vie du groupe : Oui les entraves aux naissances et les transferts forcés d'enfants : Oui Toutes les conditions semblent réunies Banania non ?



ça s'applique aussi aux roquettes palestiniennes: y a clairement atteinte volontaire à la vie. Quelle belle définition pas du tout trop large
Auteur anonymeRépondre – Auteur Anonyme
Beaman a dit : C'est le Larousse qui le dit On peut donc considérer que ce qui se passe en Palestine est un génocide, surtout que ça dure depuis près de 70 ans, le nombre de morts de civils doit depuis tout ce temps doit faire froid dans le dos.



Bon, d'une part le Larousse n'a aucune autorité en matière de droit, et d'autre part sa définition met bien en avant le fait de mettre en péril l'existence même d'un groupe humain, ce qui n'est pas du tout le cas en Palestine. A aucun moment Israël ne met en péril l'existence des Palestiniens en tant que groupe humain. ils peuvent tuer des civils, mais ne cherchent pas à éradiquer un peuple.

Et sérieusement, s'en tenir à la définition du Larousse
Auteur anonymeRépondre – Auteur Anonyme
Beaman a dit : Hummmm !!! On va lister les différents éléments de la définition et voir si c'est le cas dans cette "guerre". les atteintes volontaires à la vie : Oui les atteintes à l'intégrité physique ou psychique : Oui la soumission à des conditions d'existence mettant en péril la vie du groupe : Oui les entraves aux naissances et les transferts forcés d'enfants : Oui Toutes les conditions semblent réunies Banania non ?


Tu te rends compte que l'on peut appliquer ça à quasiment toutes les guerres (et comme le rappelait rantanplan, beaucoup d'autres situations).

Il n'y a, je répète, aucune volonté d’extermination du peuple palestinien par Israel.

Des crimes de guerre oui (avec une relative impunité un peu scandaleuse), mais pas de génocide.

The Number 9
Beaman
Houston fait peur !!
(Dieu vivant du forum)
Répondre – Profil
rantanplan a dit : Cette definition du genocide est tellement large qu'elle pourrait englober a peu pres tout et n'importe quoi. Un gang de braqueurs qui opere sur une zone limitee (disons, 2-3 villes limitrophes) :
-atteint volontairement a la vie
-atteint l'integrite physique ou psychique des comemrcants et habitants
-soumet ces derniers à des conditions d'existence mettant en péril la vie du groupe (disparition des commerces, degradation des conditions de vie dans le quartier...)

Ojn pourrait dire la meme chose des trafficants de putes de l'Est, de la segregation raciale aux USA jusque dans les annees 70, des Farcs, de l'oppression des Chretiens d'Iraq...



C'est le Larousse qui le dit
On peut donc considérer que ce qui se passe en Palestine est un génocide, surtout que ça dure depuis près de 70 ans, le nombre de morts de civils doit depuis tout ce temps doit faire froid dans le dos.
Beaman
Houston fait peur !!
(Dieu vivant du forum)
Répondre – Profil
Banania a dit :
Beaman a dit :
Banania a dit :
Anonyme a dit : C'est quand même grave si les partisans de la Palestine ont réussi à se convaincre qu'Israël menait un génocide, ça sent pas mal le bourrage de crâne
Génocide non, apartheid oui,
sont qualifiés de génocide les atteintes volontaires à la vie, à l'intégrité physique ou psychique, la soumission à des conditions d'existence mettant en péril la vie du groupe, les entraves aux naissances et les transferts forcés d'enfants qui visent à un tel but. Ce n'est pas exactement ce qu'il se passe en Palestine ?
Non pas exactement justement, y a pas de chasse au palestiniens ou de solution d'extermination, c'est surtout un conflit trés deséquilibré, cependant il s'en faudrait de peu pour que tout ça tourne au génocide d'un coté ou de l'autre suivant la situation ou les appuis politiques de la région.



Hummmm !!!

On va lister les différents éléments de la définition et voir si c'est le cas dans cette "guerre".

les atteintes volontaires à la vie : Oui
les atteintes à l'intégrité physique ou psychique : Oui
la soumission à des conditions d'existence mettant en péril la vie du groupe : Oui
les entraves aux naissances et les transferts forcés d'enfants : Oui

Toutes les conditions semblent réunies Banania non ?
rantanplan
M'Benga DPY 2012
(Mythe)
Répondre – Profil
Beaman a dit :
Banania a dit :
Anonyme a dit : C'est quand même grave si les partisans de la Palestine ont réussi à se convaincre qu'Israël menait un génocide, ça sent pas mal le bourrage de crâne
Génocide non, apartheid oui,
sont qualifiés de génocide les atteintes volontaires à la vie, à l'intégrité physique ou psychique, la soumission à des conditions d'existence mettant en péril la vie du groupe, les entraves aux naissances et les transferts forcés d'enfants qui visent à un tel but. Ce n'est pas exactement ce qu'il se passe en Palestine ?


Cette definition du genocide est tellement large qu'elle pourrait englober a peu pres tout et n'importe quoi. Un gang de braqueurs qui opere sur une zone limitee (disons, 2-3 villes limitrophes) :
-atteint volontairement a la vie
-atteint l'integrite physique ou psychique des comemrcants et habitants
-soumet ces derniers à des conditions d'existence mettant en péril la vie du groupe (disparition des commerces, degradation des conditions de vie dans le quartier...)

Ojn pourrait dire la meme chose des trafficants de putes de l'Est, de la segregation raciale aux USA jusque dans les annees 70, des Farcs, de l'oppression des Chretiens d'Iraq...
Mon2mer2
x
(Mythe)
Répondre – Profil
Beaman a dit :
Banania a dit :
Anonyme a dit : C'est quand même grave si les partisans de la Palestine ont réussi à se convaincre qu'Israël menait un génocide, ça sent pas mal le bourrage de crâne
Génocide non, apartheid oui,
sont qualifiés de génocide les atteintes volontaires à la vie, à l'intégrité physique ou psychique, la soumission à des conditions d'existence mettant en péril la vie du groupe, les entraves aux naissances et les transferts forcés d'enfants qui visent à un tel but. Ce n'est pas exactement ce qu'il se passe en Palestine ?



Non pas exactement justement, y a pas de chasse au palestiniens ou de solution d'extermination, c'est surtout un conflit trés deséquilibré, cependant il s'en faudrait de peu pour que tout ça tourne au génocide d'un coté ou de l'autre suivant la situation ou les appuis politiques de la région.
Aller à la page :   1 – 2 – 3 – 4 – 5 – 6 – 7 – 8 – 9 – 10 – 11 – 12 – 13 – 14 – 15 – 16 – 17 – 18 – 19 – 20 – 21 – 22 – 23 – 24 – 25 – 26 – 27 – 28 – 29 – 30 – 31 – 32 – 33 – 34 – 35 – 36 – 37 – 38 – 39 – 40 – 41 – 42 – 43 – 44 – 45 – 46 – 47 – 48 – 49 – 50 – 51 – 52 – 53 – 54 – 55 – 56 – 57 – 58 – 59 – 60 – 61 – 62 – 63 – 64 – 65 – 66 – 67 – 68 – 69 – 70 – 71 – 72 – 73 – 74 – 75 – 76 – 77 – 78 – 79 – 80 – 81 – 82 – 83 – 84 – 85 – 86 – 87 – 88 – 89 – 90 – 91 – 92 – 93 – 94 – 95 – 96 – 97 – 98 – 99 – 100 – 101 – 102 – 103 – 104 – 105 – 106 – 107 – 108 – 109 – 110 – 111 – 112 – 113 – 114 – 115 – 116 – 117 – 118 – 119 – 120 – 121 – 122 – 123 – 124 – 125 – 126 – 127 – 128 – 129 – 130 – 131 – 132 – 133 – 134 – 135 – 136 – 137 – 138 – 139 – 140 – 141 – 142 – 143 – 144 – 145 – 146 – 147 – 148 – 149 – 150 – 151 – 152 – 153 – 154 – 155 – 156 – 157 – 158 – 159 – 160 – 161 – 162 – 163 – 164 – 165 – 166 – 167 – 168 – 169 – 170 – 171 – 172 – 173 – 174 – 175 – 176 – 177 – 178 – 179 – 180 – 181 – 182 – 183 – 184 – 185 – 186 – 187 – 188 – 189 – 190 – 191 – 192 – 193 – 194 – 195 – 196 – 197 – 198 – 199 – 200 – 201 – 202 – 203 – 204 – 205 – 206 – 207 – 208 – 209 – 210 – 211 – 212 – 213 – 214 – 215 – 216 – 217 – 218 – 219 – 220 – 221 – 222 – 223 – 224 – 225 – 226 – 227 – 228 – 229 – 230 – 231 – 232 – 233 – 234 – 235 – 236 – 237 – 238 – 239 – 240 – 241 – 242 – 243 – 244 – 245 – 246 – 247 – 248 – 249 – 250 – 251 – 252 – 253 – 254 – 255 – 256 – 257 – 258 – 259 – 260 – 261 – 262
 < Précédent  Suivant > 
Répondre

 Sujet précédent < Ils nous ont quittés
 Sujet suivant > LeBron James vs Haters
Messages par page
Dernier en 1er en dernier
  Aller en haut de page

Nouveaux messages depuis votre dernière visite : ()