Matisse a dit : Que c’est dur de vieillir. Hier, Tracy McGrady n’a ainsi joué que quatre petites minutes face aux Portland Trail Blazers avant de laisser exploser sa frustration auprès des journalistes, après la rencontre. « Je suis fatigué de ces conneries », a-t-il expliqué au Atlanta Journal Constitution. « Vous pouvez publier ça, je n’en ai rien à foutre ». Ce que l’ancien Rocket ne supporte pas, c’est que Larry Drew ne lui explique rien. « Si vous ne pensez pas que je puisse être utile, venez me le dire. Il ne me dit rien. Je veux juste aider les gars à gagner, ce que je suis capable de faire. Mais, mince, quatre minutes ? » BUSA
Ça me fait de la peine de voir ce joueur devenir un simple rôle player du fond du banc...
Que c’est dur de vieillir. Hier, Tracy McGrady n’a ainsi joué que quatre petites minutes face aux Portland Trail Blazers avant de laisser exploser sa frustration auprès des journalistes, après la rencontre.
« Je suis fatigué de ces conneries », a-t-il expliqué au Atlanta Journal Constitution. « Vous pouvez publier ça, je n’en ai rien à foutre ».
Ce que l’ancien Rocket ne supporte pas, c’est que Larry Drew ne lui explique rien.
« Si vous ne pensez pas que je puisse être utile, venez me le dire. Il ne me dit rien. Je veux juste aider les gars à gagner, ce que je suis capable de faire. Mais, mince, quatre minutes ? »
BUSA
Nous vous en avons déjà parlé : Ivan Johnson, le rookie de 27 ans des Atlanta Hawks, est un joueur atypique. Cette nuit, face aux Wolves, il a été décisif en fin de match, captant un rebond décisif face à Kevin Love.
« Le truc, c’est que je ne regarde pas vraiment de matchs de basket donc je ne connais pas les joueurs », a-t-il ainsi expliqué après la rencontre. « Donc quand je joue contre eux, ce sont des joueurs normaux. Je connais les grosses stars comme LeBron, Kobe ou Wade mais les autres, je ne les connais pas. Et même si je les connaissais, ils ne me feraient pas peur. Nous jouons au basket ».
Radmanovic j'ai pas checké ses stats, mais ca fait un moment que je ne l'ai pas vu a ce niveau (enfin pas encore ce soir) mais le mec ce n'est plus un plot. Il rejoue et c'est vraiment pas mal ce qu'il montre
Belle victoire des Hawks, qui jouaient pourtant leur troisième match en 3 jours. Le score est limite flatteur pour les Bulls, qui ont pris une vraie raclée.
Le -33 de Rose (en 28 minutes) en témoigne.
Le Ivan Drago black est vraiment marrant. Il fait un peu tout et n'importe quoi.
10,5 points et 5 rebonds, c'est vrai qu'on attendait pas trop ça de lui mais bon, pour les Hawks entre lui et Crawford y'a quand même un bon déficit.
D'ailleurs il est out pour ce soir, blessé au genou.
Personne pour souligner le début de saison très honnête de T-Mac ?! C'est tout de même une des grosses belles surprises de ce début de saison tant tout le monde le pensait mort de chez mort (moi compris) !
La trouvaille d’Atlanta : Ivan le Terrible, un rookie de 27 ans (BUSA)
Si vous avez regardé le match Atlanta – Miami d’hier soir, vous avez assisté à un spectacle hitchockien et noté la présence d’un drôle de personnage sous la tunique des Hawks. Avec 13 points en 21 minutes, ce remplaçant du bout du banc s’est offert sa « coming out party » comme on dit là-bas…
Avec son corps de footballeur américain, sa barbe longue qui contraste avec son crâne rasé, et son regard de tueur, il s’agit d’Ivan Johnson (2m04, 27 ans).
Un quasi-inconnu du grand public pour la simple et bonne raison que le garçon a un caractère de cochon.
Nous sommes en 2005 sur le charmant campus d’Eugene en Oregon. Votre vaillant serviteur fait connaissance avec les joies de la vie estudiantine à la sauce américaine. Et se rend vite fait bien fait au McArthur Court, salle légendaire de la Pac-10 (à l’époque) aux allures de Boston Garden, et considérée par les spécialistes comme une des plus bruyantes de tout le pays (véridique !).
Bref, les Ducks déroulent leur jeu, et un joueur au gros short n’a de cesse d’haranguer le ‘Pit’ (cette section de fans sursautant et fanatiques peinturlurés tout de jaune et de vert) et de serrer le poing à chaque panier marqué. Vous l’aurez compris, c’est le Ivan Johnson en question.
Forte tête, il ira jusqu’au clash avec le coach Ernie Kent qui ne lui renouvellera pas sa bourse à cause de ses problèmes de comportement (‘anger management’ : vous voyez le genre). Le joueur se rend alors à Cal State-San Bernardino en 2007 mais ne finit pas son cursus dans cette fac de Division II et après 45 matchs en Development League (entre les Rio Grande Vipers et Anaheim, depuis disparue de NBDL), il part directement en ligue coréenne.
Banni de la ligue coréenne !
Il y effectue deux saisons où encore une fois, ses émotions prennent le dessus sur son jeu. Il est banni à vie de la ligue après avoir signifié par un geste obscène son mécontentement à un arbitre en avril 2010. Un officiel de la ligue atteste :
« Il était inévitable que l’on prenne une mesure contre Johnson car il avait un historique de mauvaises conduites dans le passé. »
Résultat des courses : Ivan revient au pays sans cursus et sans carte de visite, il doit repasser par la case NBDL. Il est drafté en 15ème position par les Erie BayHawks. Il y joue une saison en tout avec des performances stratosphériques comme ce match à 46 points (17/22 aux tirs et 12/13 aux lancers), record de la franchise.
Le garçon est talentueux mais il accumule encore et toujours les éjections et les fautes techniques.
"Ce sont simplement mes émotions pour le jeu. Si je sens que je me fais avoir, mes émotions, elles deviennent folles parfois. C’est ce sur quoi j’ai le plus travaillé. J’essaie de garder mon sang-froid. Aussi longtemps que je reste calme, ça ira pour moi.” concède-t-il à l’Atlanta Journal-Constitution.
Et effectivement, sa place arrachée au bout du banc des Hawks semble lui avoir mis du plomb dans la tête ; comme si une fois son rêve atteint, Johnson a enfin compris que sa vie tient à un fil.
« J’ai tellement travaillé dur et pendant plusieurs années pour en arriver là ; maintenant que j’y suis, il n’y a rien qui pourrait tout foutre en l’air. »
Invité l’an dernier en fin de saison pour un mini camp, Ivan Johnson impressionne par sa volonté et son coffre. Dur au mal, physique à souhait, le bonhomme est aussi tanké qu’il est couillu. Et ça plait à coach Drew qui l’invite à nouveau en pré-saison.
Là, l’ancienne star de NBDL sort un match à 15 points pour le dernier match, de quoi faire réfléchir le staff et faire pencher la balance de son côté. La blague veut qu’aucun membre du staff ne se sentait, de toutes manières, d’aller annoncer à Johnson qu’il était coupé de peur de sa réaction…
Johnson est donc conservé aux dépens du pivot prospect Keith Benson pourtant drafté en juin dernier. Son argument majeur : son moteur !
« Pour être complètement honnête, on ne s’attendait pas à ce qu’il soit aussi fort. Son moteur est quelque chose que vous ne pouvez pas apprendre. Et il apporte ce moteur à chaque entraînement. Il joue simplement dur et il n’y a pas assez de mecs comme lui » analyse Larry Drew.
Al Horford, pas mal dans le genre, apprécie cette nouvelle recrue : « On a besoin de mecs comme lui dans notre équipe. »
Hier soir, un nouveau match plein d’opportunisme conclu avec la marque de 13 points, 4 rebonds et 6 fautes (on ne se refait pas !). Une manière de montrer à toute la ligue ce dont il est capable de faire.
A 27 ans et avec un bambin qui arrive prochainement dans sa vie, Ivan Johnson est sur la voie de la rédemption. Son rêve est à portée de main, et sa véritable personnalité est sur le point de percer à jour.
« Parce que j’ai ce regard méchant, les gens croient automatiquement que je suis méchant ou mauvais. Mais je suis un mec cool et sympa. »
Au début du 3ème OT, la salle est vide.
Mine de rien, c'est peut-être l'une des raisons qui empêche ATL de passer un cap. Impossible de se transcender dans ce contexte !
Atlanta n'est pas passé loin de 2 victoires de prestige en b2b, à l'extérieur.
Sans le match d'hier à Miami, le résultat n'aurait peut-être pas été le même, ce soir.
Les Hawks n'avaient visiblement pas les jambes pour finir le taf mais ils ont dominéé les Bulls chez eux pendant 3 QT.
Horrible 3/17 de Joe Johnson. Avec un peu plus de réussite de leur FP, c'était garbage time dès le début du 4ème.
Le 14/25 aux LF fait mal, également. Les Hawks doivent être bien déçus, ce soir.
Matisse a dit : Atlanta, c'est pas une équipe de tapettes...
se faire taper par ATL
Euh, ça n'a rien de déshonorant, c'est une très belle équipe String
ouais du genre solide depuis pas mal de temps, mais ça ne sera jamais un prétendant.
et ça reste une équipe solide de CBA, càd à peine qualifiante en playoffs à l'ouest.
Toujours un 5 de départ très costaud coté Hawks, dommage que le banc soit encore aussi faible, surtout après le départ de Crawford.
En tout cas gros départ à New-Jersey.
D'après des sources proches du club d'Atlanta, l'ailier des Hawks, Josh Smith pourraît être partant. En tout cas le général manager des Hawks Rich Sund aurait déclaré aux autres franchises que tout le monde dans l'équipe à l'exception d'Al Horford est disponible pour un échange. Josh Smith serait le premier joueur visé par ces déclarations car il pourrait intéresser un grand nombre d'équipes.
Source: Adrian Wojnarowski
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