 PSG Champion de France 2014 / 2015... |
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posté par Beaman : | Ligue 1: PSG-Montpellier au scanner
Considéré par certains comme une finale pour le titre, à 15 journées de la fin du Championnat de France, PSG-Montpellier, programmé dimanche soir, est l’occasion de comparer les actuelles deux meilleures équipes de Ligue 1. Poste par poste, en passant du gardien de but à l’entraîneur, tout y passe. Et l’avantage va à…
PARIS SG (1er, 50 pts)
Par Paul Rouget de Sports.fr
GARDIEN: 8/10
Si, lors du dernier exercice, Coupet et surtout Edel rivalisaient d’inconsistance et de maladresse, les choses ont bien changé au PSG, où le poste de gardien ne coûte désormais plus de points, mais en rapporte. Véritable révélation de la première partie de saison, Salvatore Sirigu, d’abord timide dans le jeu aérien, a déjà fait oublier Nicolas Douchez, pourtant initialement recruté pour être le numéro 1. Le Sarde, qui parle presque couramment le français, n’a eu de cesse de s’affirmer au fil des semaines, exigeant même le maintien de l’entraîneur des gardiens lors du départ de Kombouaré.
DEFENSE: 7/10
Défense la moins perméable de l’élite avec seulement 19 buts encaissés après 23 journées, l’arrière-garde parisienne ne dégage pourtant pas une impression de sérénité exceptionnelle. La faute aux huit charnières centrales utilisées depuis le début de saison, dont la dernière, à Nice, n’a tenu qu’une mi-temps, avant la blessure d’Alex, le dernier arrivé. Camara, après une bonne entame, a été mis à l’écart par Ancelotti, qui a principalement associé le jeune capitaine Sakho, qui manque encore de constance, à un Lugano souvent décevant. Sur les côtés, Bisevac semble tenir la corde à droite devant Jallet et Ceara, tout comme Maxwell à gauche, qui a pleinement profité de l’absence de Tiéné. Armand a, lui, disparu des écrans de contrôle.
MILIEU: 8/10
Débarqué lors du mercato hivernal, Thiago Motta s’est tout de suite imposé dans un secteur qui ne manque pas de candidats et qui allie désormais finesse technique, impact physique et expérience. Sissoko, en manque de rythme lors de ses premières sorties, en est lui aussi devenu une des pièces maîtresses, tout comme Bodmer, dont Ancelotti ne cesse de vanter les louanges et qui sert pour l’instant de rampe de lancement au jeu parisien. Autant dire que Matuidi et surtout Chantôme vont devoir batailler pour se (re)faire une place au soleil au sein d’un 4-3-2-1 où Jallet a déjà eu sa chance à plusieurs reprises.
ATTAQUE: 8/10
Pour compenser le départ d’Erding, le club parisien, qui rêvait de Pato et Tevez, a dû réintégrer Luyindula, qui n’a pas disputé le moindre match cette saison et n'en disputera certainement pas plus avec Ancelotti, puisque sa réintégration est surtout liée au conflit l'opposant à sa direction. Auteur de 10 buts en championnat, Gameiro est donc, un peu par défaut et devant Hoarau, l’option numéro 1 du club parisien. Son entente reste notamment à parfaire avec Nenê, meilleur buteur du PSG (11 buts) et incontestablement son joueur le plus régulier dans la performance, ainsi qu’avec Ménez, deuxième meilleur passeur de L1. Après un début de saison canon, Javier Pastore (7 buts et 2 passes), transfert le plus onéreux de l’histoire de la L1, est rentré dans le rang et s’est ensuite blessé. Mais l’Argentin, double buteur à l’aller, effectue son retour dimanche soir...
BANC: 8/10
Principal point faible du PSG ces dernières saisons, son banc de touche est désormais beaucoup mieux fourni, comme en témoigne la présence dimanche dernier à Nice parmi les remplaçants d’internationaux tels que Lugano, Matuidi ou encore Hoarau. Elargi par les arrivées hivernales de Maxwell, Alex, Thiago Motta mais aussi Le Crom, le groupe parisien est donc bien étoffé, sauf hécatombe en attaque, et amplement suffisant pour terminer le Championnat et disputer la Coupe de France.
ENTRAINEUR: 8/10
Déjà sur la sellette avant même le début de la saison, Antoine Kombouaré a tenu jusqu’à la trêve avant de prendre la porte malgré une première place au classement. Mais le Kanak a semble-t-il vite été oublié dans la capitale, au moins médiatiquement, tant le CV et la personnalité de son successeur font l’unanimité. Carlo Ancelotti, qui a immédiatement bouleversé quelques habitudes ainsi que le schéma de jeu de l'équipe, joue actuellement sur du velours. Une transition facilitée par ses cinq victoires de rang lors de son arrivée. Mais il sera jugé sur les rencontres à enjeu, à commencer par celle de dimanche, et bien évidemment sur son bilan à la fin de la saison. Quant à la manière, elle n'a pour l'instant pas vraiment convaincu...
TOTAL 47 / 60
MONTPELLIER (2e, 49 pts)
Par Régis Aumont de Sports.fr
GARDIEN: 6/10
Geoffrey Jourdren réalise jusque-là une saison assez quelconque, pas forcément à la hauteur de son équipe. S’il passe rarement à côté, le portier montpelliérain sort souvent des prestations sans véritable relief. Assez moyen dans les sorties aériennes, il rassure plus sa défense sur sa ligne sans pour autant y exceller. Les performances de sa doublure, Laurent Pionnier, en début de saison lors de sa blessure mais aussi en Coupe, ont même un temps fragilisé la hiérarchie. Mais René Girard lui a renouvelé sa confiance.
DEFENSE: 8/10
Hormis contre Paris, lors du match aller (0-3), et à Evian (2-4), la défense héraultaise a rarement déraillé. Articulée autour d’une charnière solide alliant jeunesse et expérience, avec Yanga-Mbiwa et Hilton, l’arrière-garde montpelliéraine, la quatrième du championnat, fait aussi souvent la différence grâce à l’apport offensif de ses latéraux, Bedimo et Bocaly. Très souvent alignés ensemble, ces quatre éléments n’ont raté que 10 matches de Ligue 1 depuis août. Et quand l’un fait défaut, le jeune Benjamin Stambouli, aussi utilisé au milieu du terrain, fait parfaitement la colle. Jeunechamp et El-Kaoutari peuvent aussi dépanner.
MILIEU: 7/10
Sans doute le secteur le plus fourni du club héraultais. Difficile même de parler de milieu de terrain-type même si Saihi, Estrada et Belhanda sont les joueurs les plus utilisés dans le triangle du MHSC. Travailleur et technique, ce trio est très complémentaire grâce à l’abattage du premier, la précision du deuxième et la vista du troisième. Souvent sollicité, à vingt reprises, Marveaux est lui bien plus qu’un remplaçant. Précieux durant la CAN, Stambouli a montré de belles choses depuis janvier, notamment sa polyvalence puisque l’international Espoirs peut aussi bien évoluer comme défenseur central, latéral ou bien en milieu récupérateur.
ATTAQUE: 9/10
Avec la meilleure attaque (45 buts) et le meilleur buteur (16 buts), Montpellier assure le spectacle sur les pelouses de Ligue 1. Giroud, véritable point d’ancrage, justifie week-end après week-end son statut de néo-international. Dominateur dans le jeu aérien, précis devant le but, il sait aussi faire marquer, en attestent ses 6 passes décisives déjà distillées qui en font le troisième passeur de l’élite. Sur ses côtés, Utaka, Dernis, Cabella, et Camara sont autant d’atouts susceptibles de désarçonner n’importe quelle défense. Même constat pour Aït-Fana qui, après une longue éclipse en raison d'une blessure, a profité de la CAN pour refaire parler de lui, en bien. A huit reprises en 23 journées, Montpellier a inscrit trois buts ou plus. La dernière le week-end dernier contre Ajaccio (3-0).
BANC: 7/10
Cette saison, Montpellier possède presque deux équipes, avec pas moins de vingt joueurs convoqués fréquemment. Déjà cités plus haut, Marveaux, Stambouli, Cabella, Camara et autres Aït-Fana sont plus que des doublures bien que l’effectif montpelliérain ait été très épargné par les blessures depuis le début de la saison. Sans oublier que Pitau et Jeunechamp, les tauliers, peuvent toujours rendre service. Seul hic, l’absence d’un véritable avant-centre de substitution en cas de blessure de Giroud.
ENTRAINEUR: 7/10
René Girard fait du bon boulot à Montpellier. Si l’ancien de la DTN, à la tête de l’équipe depuis la remontée du club dans l’élite il y a deux ans et demi, n’a pas la reconnaissance qu’il mérite, c’est certainement en raison de son comportement souvent excessif à l’endroit des arbitres, voire des adversaires. Mais depuis son arrivée, les erreurs de casting ont été très rares (Kabze) et le fond de jeu déployé par son équipe n’a pas grand-chose à envier aux plus grosses armadas du championnat. Son palmarès d’entraîneur est toujours vierge, jusqu’à quand ?
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