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posté par MC Jean Gab1 : | Cinq campagnes européennes qui ont fait la légende de l'ASM
Après une semaine de rêve ponctuée par une qualification en huitièmes de finale de la C1, puis un succès à Louis II face au leader olympien dimanche soir (1-0), l'ASM a encore le sourire ce lundi matin : en effet, le tirage au sort de la Ligue des Champions a réservé à Leonardo Jardim et ses hommes une double-confrontation excitante face à Arsenal. Le club princier aura donc le plaisir de retrouver une vieille connaissance en la personne d'Arsène Wenger, l'homme qui a révélé l'ASM au plan européen lors de son mandat d'entraîneur sur le Rocher (87-94). Retour sur cinq campagnes européennes qui ont marqué l'histoire des rouges et blancs.
1987-1988 : l'ASM de Wenger se révèle en Europe
Malgré plusieurs titres domestiques - doublé Coupe-championnat en 1962, nouveaux titres de champion en 78 et 82 - l'ASM manque cruellement de références continentales quand, à l'été 1987, Arsène Wenger pose ses valises sur le Rocher. Bonne pioche pour les dirigeants du club princier : dès sa première saison à la tête du club, l'AS Monaco est sacré champion de France. Lors de l'exercice suivant, Emmanuel Petit, Georges Weah et leurs coéquipiers écrivent les premières pages de l'histoire continentale du club. Monaco impressionne alors l'Europe en faisant exploser le FC Bruges sur son terrain (victoire 6 buts à 2) avant de chuter de justesse face à Galatasaray lors des quarts de finale de la Coupe d'Europe des clubs champions (0-1/1-1).
1991-1992 : la première finale
Après avoir accédé au dernier carré de la Coupe des vainqueurs de coupes en 1990, l'ASM prend conscience que son potentiel lui permet d'envisager la victoire finale dans cette compétition. en 91/92, Wenger et ses hommes réalisent une nouvelle campagne de grande qualité - élimination de l'AS Rome en quarts, puis du Feneyoord Rotterdam au tour suivant - qui leur permet d'entrevoir le trophée. Malheureusement, le Werder Brême met fin aux rêves monégasques en finale (0-2).
93/94 : le grand Milan stoppe l'ASM
L'avant-dernière saison d'Arsène Wenger à la tête du club est paradoxale : le club peine en championnat (9ème) mais régale, en Ligue des Champions. Le buteur allemand Jürgen Klinsmann parvient à compenser le départ de Georges Weah vers le PSG, en inscrivant 16 buts toutes compétitions confondues, dont quatre réalisations en dix rencontres de C1. Impressionnants, les Monégasques éliminent le Spartak Moscou - un grand d'Europe à l'époque - et prennent leur revanche sur Galatasaray lors des quarts de finale. Malgré ces performances remarquables, les rouges et blancs finiront par chuter aux portes de la finale face au grand Milan AC de Paolo Maldini et Marcel Desailly. Ce sont d'ailleurs les rossoneri, alors dirigés par Fabio Capello, qui soulèveront le trophée quelques semaines plus tard, après s'être offert le FC Barcelone en finale.
1998 : Zidane et la Juve brisent le rêve de Monaco
Wenger a quitté le navire pour rejoindre Arsenal, mais l'ASM a conservé les bonnes habitudes européennes inculquées par le technicien alsacien. Désormais sous la houlette de l'ancien international tricolore Jean Tigana, le club princier domine son groupe de qualification, avant de s'offrir Manchester United lors des quarts de finale (0-0/1-1). Emmenée par son prometteur duo Henry-Trezeguet - deux joueurs qui seront sacrés champions du monde quelques mois plus tard - le club princier fait souffler un vent de fraîcheur sur l'Europe. Avant de s'incliner face à la Juventus Turin de Zinedine Zidane, futur vainqueur de l'épreuve, au stade des demi-finales.
2003-2004 : le périple rouge
La plus belle épopée européenne monégasque est la plus récente. Lors de l'exercice 2003-2004, l'ASM du néo-technicien Didier Deschamps réalise un parcours phénoménal en Ligue des Champions. Le capitaine Ludovic Giuly et ses partenaires font parler la poudre dès la phase de poules avec un incroyable succès 8-3 face à La Corogne, en s'offrant au passage un nouveau record, celui du nombre de buts inscrits sur un match, en Ligue des Champions. La suite se déroule comme dans un rêve : l'ASM terrasse les Galactiques du Real Madrid en quarts de finale, puis Chelsea, tout juste racheté par Roman Abramovich, au tour suivant. Malheureusement, le club princier cède en finale face au FC Porto (0-3). Didier Deschamps perd alors son combat face à un jeune entraîneur portugais qui commence à faire parler de lui sur la scène européenne. Un certain José Mourinho...
Barthélémy Philippe pour Top Mercato |
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