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Minnesota Timberwolves 2010/2011

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Auteur anonymeRépondre – Auteur Anonyme
Easy décrispe toi t'es grave
Pour une fois Martin poste basket et, une fois n'est pas coutume, livre une analyse objective et équilibrée à propos d'un (ex) Warrior
Bref tout ce qu'on demande, perso j'espère bien que Randolph aura muri son jeu d'ici deux ans auquel cas il sera en NBA indiscutablement

Tortue
Auteur anonymeRépondre – Auteur Anonyme
J'espère que l'avant dernière phrase du post précédent fera réagir la modération
Sinon ça apporterait de l'eau à mon moulin il me semble..

martin
il y avait ici un message de Easy ! supprimé par Spurs9 (insulte)
Auteur anonymeRépondre – Auteur Anonyme
-- Spurs9 a dit : non tu te plains avec une pointe d'ironie,c'est pas tout à fait pareil

Bah non tu te trompes, je sais encore dans quel état d'esprit je poste et je pense être le mieux placé pour en juger hein ?


PS: pour info je n'ai pas de lunettes,pas encore... --


Alors il est temps d'y songer, c'est bien ce qu'il me semblait à ta réaction

martin forever
Spurs9
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non tu te plains avec une pointe d'ironie,c'est pas tout à fait pareil

PS: pour info je n'ai pas de lunettes,pas encore...
Auteur anonymeRépondre – Auteur Anonyme
-- Spurs9 a dit : Caliméro arrête ... --

Pourquoi Caliméro ?? je ne me plains pas j'ironise..
Mets tes lunettes
Spurs9
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(Mythe)
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Caliméro arrête ...
Auteur anonymeRépondre – Auteur Anonyme
Non, non j'ai posté Warriors ça ne va pas lui plaire
Et il va encore gueuler parce que je poste du Warriors sur tous les topics basket
Que je saoule tout le monde et que tout le monde s'en plaint
Bref j'ai déjà été banni pour moins que ça

martin
Spurs9
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(Mythe)
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Sam,Martin a posté "basket" !!
Auteur anonymeRépondre – Auteur Anonyme
-- Sam Dalembert a dit : -- Garcy22 a dit : Anthony Randolph est un PF et selon Martin, c'est un Top5 NBA. En réalité, c'est juste un joueur de bout de banc qui n'a pas dû passer plus d'1h sur le terrain depuis son arrivée à NY... -- --

-- BigTee a dit : Martin, il vaut quoi Anthony Randolph ?



J'ai parcouru vite fait ce topic car j'étais à peu prés sur de ce que j'allais y trouver concernant Adolph
Bingo, j'ai pas été déçu
Que vaut Adolph ? pas vu le match mais j'ai l'impression qu'il l'a montré cette nuit
Il a toute les qualités basket pour devenir un grand, et pour peu qu'il prenne un peu de muscle, un trés grand PF
La seule interrogation le concernant c'est son mental et rien d'autre
Il a absolument besoin d'avoir la confiance de son coach sinon il se résigne vite ou au contraire cherche à en faire beaucoup trop
Il était la tête de turc du vieux Nelson, d'Antoni ne lui a jamais donné sa chance à NY.. j'espère que cette blessure de Love va enfin lancer sa carrière lui qui est encore un gamin
J'étais dégouté aprés le trade de Lee que l'ancienne équipe de dirigeants des W's aient laché autant
Perso j'aurais jamais laissé partir Adolph.. comme je n'aurais jamais signé Lee pour 80 millions
Les nouveaux dirigeants non plus je pense
Bref vous avez eu du bol de le récupérer et si il a du temps de jeu il va vous le démontrer

martin, qui ne s'interesse qu'aux Warriors et alors ?
Easy !
SuperBulls !
(Historique)
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Rambis a declaré que Love pourrait manquer le reste de la saison ...
Spurs9
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Randolph fait un carton déja 25pts !!
Spurs9
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bon début,+6 à la fin du QT1
Baz
OLYNYK LA POLICE
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Tiens, le réveil de Wesley Johnson ? Face aux Lakers ?
Suspense ! ...
Baz
OLYNYK LA POLICE
(Reconnu)
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Y'a pas de justice pour les Wolves en ce bas monde
MC Jean Gab1
T'es trop ratal quand tu fais ton rabbin
(Dieu vivant du forum)
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Putain, maintenant que Baz est revenu, c'est BigT qui s'est cassé
Baz
OLYNYK LA POLICE
(Reconnu)
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Clairement, on se prépare de belles saisons à venir, encore et encore...
Il faut sauver le soldat K-Love !
MC Jean Gab1
T'es trop ratal quand tu fais ton rabbin
(Dieu vivant du forum)
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C'est exactement ça… Au-delà de choix sportifs très douteux, incapacité du proprio à se doter d'un front office compétent. Et le plus con, c'est que Glen Taylor est prêt à dépenser… Il n'a personne pour le faire bien.

Ce qui se passe à Portland fait vraiment réfléchir. Pritchard fait un excellent taf en matière de recrutement mais se fait gicler dès que ça part en vrille.

A Minny, on attend 3 ans pour changer le coach et 9 ans pour changer le GM (alors que les mauvais résultats et les mauvaises recrues se sont multipliés), comme on si avait peur de reconnaître qu'on s'est trompé…

Putain, t'es proprio, tu prends Flynn et tu vois Curry exploser derrière. Tu prends Wesley Johnson et tu vois DeMarcus Cousins exploser derrière. Tu vois ton GM céder Al Jefferson contre Kosta Koufos. Tu te poses des questions, non ?
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Spurs9
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-- Bullet in the head a dit : Message à l'attention de Bidul' : échange liste complète des mails des forumers contre révélations croustillantes --

envoi lui un mail
Spurs9
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MC Jean Gab1
T'es trop ratal quand tu fais ton rabbin
(Dieu vivant du forum)
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Message à l'attention de Bidul' : échange liste complète des mails des forumers contre révélations croustillantes
Spurs9
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non,non pas encore irradié

RIP
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Tu vas pas devenir parano comme Bidul ?

On oublie...
MC Jean Gab1
T'es trop ratal quand tu fais ton rabbin
(Dieu vivant du forum)
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Spurs9
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(Mythe)
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*

RIP
(Mythe)
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--
MC Jean Gab1
T'es trop ratal quand tu fais ton rabbin
(Dieu vivant du forum)
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Baz 2e plus gros posteur avec 22,53 posts par jour, wow
MC Jean Gab1
T'es trop ratal quand tu fais ton rabbin
(Dieu vivant du forum)
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Remember old good times

Isaiah Rider, nasty boy
Par Mondial Basket, 2 mai 2010


Il ne fait pas bon se prénommer « J.R. »… Attaquant et dunkeur brillant, Isaiah Rider aura plus fait parler de lui pour ses frasques et ses démêlés avec la justice que pour ses prouesses balle en main. Il y avait le « bad boy » version Dennis Rodman, déjanté mais irremplaçable. Voici le « bad boy » version Isaiah, tête de lard et cas social. Rider on the storm…

J.R. Rider a plusieurs prénoms. Né le 12 mars 1971, il a été baptisé Isaiah Jr. Puis c’est devenu J.R. A tout cela, il faut ajouter plusieurs surnoms. « Dans le milieu du basket, on m’appelle Easy. Pour « Easy Rider » (ndlr : film de Dennis Hopper de 1968 avec Jack Nicholson et Peter Fonda)… Chez moi, mes copains me surnomment « J. Ski ». Quand on a commencé à rapper, c’est devenu mon nom de rappeur. » Isaiah chante, danse et joue au basket. Toujours avec grâce et fluidité. « Sur un parquet, il est véloce et gracieux comme le dieu romain Mercure. En dehors, il le fait monter (le mercure)… », dira de lui un journaliste d’Atlanta.

En cette année 1993, J.R. est devenu l’une des terreurs du basket universitaire. Avec son 1,96 m, ses 98 kg de muscles denses et son mètre de détente verticale, il a ramené, presque à lui tout seul, les Running Rebels de UNLV dans le Top 20 NCAA. Après les vingt premiers matches de la saison, sa moyenne parlait d’elle-même : 27.3 points et 8.5 rebonds. Quel que soit le type de match, rapide ou lent, Rider fut inarrêtable, à l’extérieur comme à l’intérieur. Il établit provisoirement son record contre Georgetown (40 unités), ce qui lui vaut les compliments du coach des Hoyas John Thompson, véritable légende de la fac : « J.R. est l’un des meilleurs attaquants que j’ai rencontrés dans ma carrière. Il n’y a pas de solution pour le stopper. Quand on met un grand sur lui, il s’écarte et plante à 3 points. Quand on place un petit, il s’installe en position de pivot et lui marche dessus. »

Le propre coach de Rider, Rollie Massimino, n’en revient pas : « J.R. a un talent exceptionnel. C’est le meilleur joueur que j’ai eu à coacher en 35 années. » La NBA a déjà les bras grand ouverts. Il est certain d’être retenu très haut dans la draft. « C’est un super », clame un scout NBA. « Il n’a peur de rien », ajoute un second. « J.R. est un marqueur naturel. Il peut créer sa position de tir de lui-même, ce qui, en NBA, est très important », analyse Sonny Allen, scout des Charlotte Hornets.

Si Rider a quelques défauts, ils se situent en dehors du terrain, et notamment en salle de classe. A la Encinal High School, Alameda (Californie), Isaiah excelle aussi bien au basket qu’au baseball. Il marque 25 points, prend 13 rebonds et délivre 4 passes par match durant sa classe de Première. Pendant son année de Terminale, il ne peut jouer à cause de ses mauvaises notes. Il rejoint Kansas State University mais se plante à l’examen d’entrée et doit se rendre dans un junior college. Au Allen County Community College d’Iola (Kansas), il signe la troisième meilleure moyenne de points du pays (31). La saison suivante, il fait des ravages au sein de l’Antelope Valley Junior College de Lancaster (Californie) avec 33.6 points et 11.4 rebonds par rencontre. Ses notes scolaires ont un peu plus d’allure, ce qui lui permet de rejoindre UNLV en 1991. Le coach de la fac championne NCAA 1990, Jerry Tarkanian, est intervenu personnellement. Il faut dire que Rider voulait jouer pour cette équipe depuis ses plus jeunes années.

« J’animais un show radio », raconte Tarkanian. « Un soir, Isaiah est venu me trouver. Il se trouvait là pour un tournoi de prep school. Il avait 16 ans. Il m’a dit qu’il avait toujours voulu être un Rebel. J’ai perdu sa trace durant sa saison senior en high school : il était blessé au genou et ne pouvait jouer. L’année suivante, je suis tombé sur un article de « USA Today ». On parlait de son année exceptionnelle à Allen County et de ses 31 points de moyenne… »

Plus impressionnant que Larry Johnson

Au même moment, Rider est suivi de près par Lon Kruger, le coach de Kansas State. C’est lui qui l’a placé dans ce junior college, en espérant pouvoir lui faire intégrer les Wildcats avec des notes plus correctes. Mais Kruger rejoint Florida en 1990 et abandonne la piste Isaiah pour cause d’effectif au complet. Heureusement, Dan Tarkanian, le fils de Jerry, se déplace pour le voir jouer. « Dan m’a dit que c’était le joueur le plus talentueux qu’il ait jamais vu… Sur le coup, je n’ai pas compris comment il pouvait émettre un tel jugement. Dans notre programme, on avait quand même vu passer des garçons comme Larry Johnson, Stacey Augmon, Reggie Theus… »

Après un transit par Lancaster et l’Antelope Valley J.C. durant l’année 1990-91 pour obtenir ce fichu diplôme, Rider est enfin à Las Vegas. Les Running Rebels terminent la saison 1991-92 avec 26 victoires pour 2 défaites (dont 23 succès pour clore l’exercice). A titre personnel, Rider s’est affiché à 20.7 points, 5.2 rebonds et 3.2 passes. « Dan avait raison », commente Jerry Tarkanian. « Je n’ai sans doute jamais eu un basketteur aussi doué sous mes ordres. Il peut shooter. Il peut sauter. Il est rapide. Il est athlétique. Le problème, c’est qu’il n’est pas aussi impliqué dans la vie de l’équipe que d’autres. Tim Grgurich, mon assistant, est devenu dingue avec lui… »

La NCAA, elle, devient dingue avec Tarkanian père, suspecté d’avoir enfreint plusieurs règles et procédé à un recrutement illicite. UNLV est exclu de la « March Madness », après avoir remporté sa Conférence, pour cause d’enquête. Les Running Rebels ne rejoueront le Tournoi qu’en 1997. « Beaucoup de gens pensaient que j’allais passer pro immédiatement », explique Rider. « Mais j’avais eu l’occasion de jouer contre des basketteurs NBA. Je savais qu’il me fallait encore une année. »

Le président de la fac, Robert Maxson, pousse Tarkanian à la démission. L’entraîneur historique du college (509 victoires-105 défaites en 19 ans) est remplacé par Rollie Massimino, ancien coach de Villanova (coupable d’avoir gardé un contrat secret, il devra à son tour plier bagages en 1994, en compagnie de Robert Maxson…). En cette année 1992-93, il ne faut surtout pas parler à J.R. de ses résultats scolaires. Régulièrement, ça jase. Et un deuxième scandale éclate. Au printemps 1993, un instructeur explique que deux officiels du département athlétique l’ont poussé à gonfler ses notes pour lui permettre de rester éligible et de tenir sa place dans l’équipe… Vicki Bertolino, l’instructrice, a accordé un C- à l’étudiant. Et pointe plusieurs zones d’ombre. La copie d’Isaiah, réputé paresseux en cours, est d’une qualité nettement supérieure à sa production habituelle. L’écriture n’est visiblement pas la sienne. Et à trois reprises, son prénom est orthographié « Isiah » (comme Isiah Thomas)… Une enquête le blanchira mais il écopera d’une suspension. Rider, désigné joueur de l’année de la Conférence Big West, s’en fiche puisque la NBA l’attend.

Originaire d’Oakland comme Gary Payton et Jason Kidd, Rider a grandi à Alameda. Oakland est aussi la ville de M.C. Hammer, rappeur surcoté à la gloire éphémère dont on voulut faire, au début des années 90, le grand rival de Michael Jackson (méga LOL). Quand J.R. ne joue pas au basket, il ne parle que de musique et de danse. A l’époque, on pense que ses talents dans ces domaines, associés à sa classe de basketteur, peuvent lui permettre d’explorer d’autres horizons, comme l’a fait un Shaquille O’Neal. « Il a beaucoup mûri, aussi bien sur un terrain que dans sa tête. Il a une pêche incroyable », assure Rollie Massimino qui aime raconter une anecdote.

Pour le premier match de la saison 1992-93 à Loyola Marymount, les Running Rebels inauguraient un nouveau règlement interne. Plus de baskets ni de survêtement pendant les déplacements. Costard et cravate obligatoires. La veille du départ, Rider appelle Massimino. « Coach, je n’arrive pas à trouver des chaussures à ma taille (ndlr : du 52) ! » Réponse de l’entraîneur : « Tu vas donc devoir rester à la maison. » « Vraiment ? », s’étonne J.R. « Vraiment ! », lui rétorque le maître qui a du mal à réprimer un rire. Après un petit temps d’inquiétude, Rider glissa : « Euh… bon, en fait, je blaguais, coach ! » Le lendemain, il portait de magnifiques 52 lacées et cirées. « C’est vraiment un bon gamin », conclut Massimino.

Bon et partageur. Même dans les matches serrés, quand il veut le ballon, ce n’est pas pour le manger. « Le plus important est la victoire. Je n’ai pas envie de prendre 40 shoots pour marquer 30 points. J’ai trop de respect pour mes partenaires pour faire ça. » Rider n’a jamais pris plus de 22 shoots en deux années à UNLV. A l’approche de la draft, il veut apparaître comme un joueur responsable, avec la tête sur les épaules. « Mon but est bien évidemment d’évoluer en NBA. Pour ma fierté et pour l’argent que ça représente. Avec ça, je pourrai aider ma mère, mes deux frères et ma sœur. »

Rookie, il arrive en retard au premier entraînement…

J.R. a un grand cœur. Mais la suite des événements va le prouver : le « good boy » ne l’était pas tant que ça… A Las Vegas déjà, il passa une nuit en prison pour une altercation avec un employé de restaurant. Rider boucle sa deuxième année à l’Université du Nevada avec des stats flamboyantes : 29.1 points, 8.9 rebonds, 2.5 passes. Il inscrit 35 points ou plus à sept reprises, avec une pointe à 44 (troisième meilleure perf de l’histoire de la fac). Les Rebels sont, comme expliqué plus haut, privés de Tournoi NCAA avec une fiche de 21-8.

La réputation de J.R., retenu dans la Second team All-America, est faite. En bien comme en mal. Il passe déjà pour un élément hyper talentueux mais caractériel et difficilement gérable. Minnesota, pathétique au possible avec le trio Doug West-Christian Laettner-Chuck Person (19 victoires), veut muscler son backcourt. Rider est retenu au cinquième rang de la draft 1993 derrière Chris Webber, Shawn Bradley, Penny Hardaway et Jamal Mashburn. Il ne veut plus qu’on l’appelle « J.R. » et demande qu’on le prénomme Isaiah.

La direction comprend qu’elle s’est fourrée dans un sale pétrin le jour du premier entraînement, où Rider se présente en retard… Mais son impact est immédiat. En décembre 1993, il sort trois matches à 30 points. En février 1994, il remporte le Slam Dunk Contest devant son public, à Minneapolis, en réussissant un dunk ahurissant auquel il laissera son nom : « une Rider » (ou « East Bay funk dunk », nom donné à la figure par son auteur) consiste, une fois en l’air, à faire passer la balle sous sa cuisse et à la récupérer suffisamment vite pour smasher. « Je n’ai peut-être jamais vu de meilleur dunk », s’extasie Charles Barkley.

Rider sera déchu de son titre le printemps suivant à Phoenix, battu en finale du concours de dunks par Harold Miner (auquel nous avons consacré un portrait). Vince Carter « améliorera » cette figure en 2000 à Oakland en réussissant le même mouvement sur une passe à terre de Tracy McGrady. D’autres, comme Ricky Davis, se ridiculiseront en tentant de la réussir en plein match pour finalement perdre la balle… En cette année 1993-94, Isaiah est à deux doigts de finir meilleur scoreur des Timberwolves (16.6 pts contre 16.8 pour Christian Laettner). Il décroche logiquement une citation dans le premier cinq rookie qui récompense finalement le Top 5 de la draft, Shawn Bradley étant simplement remplacé par Vin Baker.

La saison suivante, le n°34 s’invite carrément dans le cercle des meilleurs scoreurs NBA (20.4 plus 3.3 rbds et 3.3 pds, avec une pointe à 42 unités contre – ô, surprise ! – Golden State). Mais déjà, rien ne va plus. Ses relations avec le coach, Bill Blair, sont déplorables. Hors du terrain, son comportement est tout bonnement exécrable. La starlette n’en fait qu’à sa tête. Sa carrière pro vient à peine de démarrer qu’un constat s’impose : Isaiah Rider est et restera un élément impossible à contrôler. Peu importe les griefs – égoïsme, indiscipline, insubordination, fainéantise ou je-m’en-foutisme -, voilà un joueur à problèmes qui mettra sans cesse en péril l’équilibre d’un vestiaire. En décembre 1994, Rider est suspendu par les Timberwolves. Le paradoxe, c’est qu’une fois sur le terrain, il squatte les highlights. Durant ce même mois, il réussit une action d’anthologie contre les Kings en sauvant un ballon qui sortait des limites du terrain et en le lançant aveuglément vers le cercle. Bingo ! Le speaker du club, Tom Hanneman, désigne ce panier comme le « Play of the decade » (l’action de la décennie) et il vaudra à Rider un award ESPN.

Marijuana et paris illégaux

Durant l’exercice 1995-96, le staff continue de s’arracher les cheveux avec la tête brûlée californienne, auteur pour l’anecdote du record de rebonds sur un match pour un arrière des Wolves (15, battu par Randy Foye en décembre 2008). Son casier judiciaire s’étoffe quand il frappe la gérante d’un bar sportif où il se rend en promo. Minnesota en a assez. Le 23 juin 1996, il est transféré à Portland, sans avoir joué un seul match de playoffs, contre Bill Curley, James Robinson et un premier tour de draft. Histoire de laisser un souvenir impérissable dans la région des Grands Lacs, le sulfureux guard est arrêté pour possession de marijuana. Pour alléger ses factures, il se sert aussi d’un téléphone qui n’est pas le sien et s’arrange pour qu’un autre paie – à son insu – ses communications. Trois semaines plus tard, la patrouille le chopera du côté d’Oakland en train d’arrondir ses fins de mois avec des paris illégaux.

Dans l’Oregon, Isaiah demande qu’on le prénomme à nouveau « J.R. ». Il se calme un peu (très légèrement…), score moins – entre 14 et 19.7 points de moyenne – mais participe durant trois ans à la montée en puissance d’une équipe de Portland qui cale deux fois au premier tour des playoffs (3-1 contre les Lakers) avant d’atteindre la finale de Conférence Ouest, portée par une bonne traction arrière (Stoudamire, Rider) et un secteur intérieur consistant (Sabonis, « Sheed », Brian Grant…). Là, le futur champion San Antonio est sans pitié (4-0).

Atlanta tente le diable

Rider s’est acheté un début de conduite. En dehors d’une arrestation pour possession de drogue, d’un crachat sur un spectateur indélicat – quand ce n’est pas sur le personnel des aéroports – et de quelques suspensions (12 matches en tout), il ne fait pas trop parler de lui. Disons que c’est du très classique : absences aux practices, retards pour les embarquements et évidemment aucune excuse valable. Atlanta veut tenter le diable et propose le très populaire Steve Smith (plus Ed Gray) pour récupérer celui qui est alors le meilleur scoreur des Trail Blazers avec seulement 13.9 points par match. Le 2 août 1999, Jim Jackson accompagne Rider en Géorgie. Le 20 mars 2000, le second est coupé…

Que se passe-t-il entre-temps ? L’enfant terrible d’Oakland fout le souk dans le groupe. Il s’était présenté en retard au training camp. Il s’entraîne quand il le veut et réclame régulièrement son transfert. Sur le parquet, il ignore les consignes comme ses partenaires, joue pour sa pomme (19.3 pts de moyenne, meilleur marqueur des Hawks). Une fois les matches terminés, Rider écume les postes de police, se prend régulièrement le chou avec le staff et multiplie les provocations débiles, comme se garer volontairement sur la place réservée à l’entraîneur des Thrashers, l’équipe de hockey-sur-glace… Comme son homonyme de la série « Dallas » (qui a au moins pour lui d’exercer une certaine fascination au-delà de la fourberie et du machiavélisme), J.R. atteint vite des sommets d’impopularité dans la ville chère à Coca-Cola. Coupable d’avoir fumé de la marijuana dans un hôtel d’Orlando, il écope par ailleurs d’une amende de 200 000 $ : la Ligue veut lui imposer un programme de désintoxication, qu’il refuse. Aussi, on lui laisse le choix. C’est la bourse ou les soins.

« Isaiah est un merveilleux basketteur… quand il se donne la peine de faire son métier », se désole le GM des Hawks, Pete Babcock. « Il peut créer son shoot, attaquer le panier, shooter dans le périmètre… Il possède un sixième sens pour voir ce qui se passe sur un parquet. Mais avec Isaiah… il y a toujours un « mais ». Sa passion naturelle pour le jeu va et vient, elle va de pair avec l’engagement qu’il a envie d’y mettre. Et certains jours, cet engagement est inexistant. C’est une personnalité attachante, un gars facile à vivre au quotidien. Le reste de la saison nous dira si c’est un gars avec lequel il est aussi facile de jouer. »

En mars 2000, Rider demande à être libéré plutôt que de purger une suspension de trois matches et Atlanta est trop heureux d’accéder à sa requête, même si son salaire (5,4 M$ la saison) ne plombe pas spécialement les comptes. Sportivement, l’échange Smith-Rider aura été un four complet. En une saison, la franchise de Géorgie est passée de la 4e place à l’Est à l’avant-dernière de la division Central. Elle devra attendre neuf ans pour retrouver les playoffs… Preuve du peu de valeur de certaines déclarations de façade, Rider expliquait en décembre 1999 dans les colonnes de l’« Atlanta Journal Constitution » que ses bonnes perfs découlaient d’une « relation honnête » avec le coach, Lenny Wilkens. « Lenny a tenu parole. Il m’a dit qu’il aimait mon jeu, qu’il pouvait voir combien je connaissais le basket. Il va mettre en place des systèmes pour moi. Il m’a dit qu’il ferait de moi le joueur que j’ai envie d’être. Personne ne m’avait jamais dit ça en ces termes. Personne ne m’a jamais permis de jouer autant. C’est top ! »

Un casier long comme le palmarès de Bill Russell

Les cas difficiles n’ont jamais fait peur à Phil Jackson. Le « Maître Zen » s’est coltiné Dennis Rodman, l’un des basketteurs les plus barges de l’histoire. Il pense pouvoir mater le sieur Isaiah. Le 25 août 2000, ce dernier s’engage en faveur des Lakers, champions en titre. Au sortir d’une suspension de cinq matches pour violation du programme anti-drogues de la NBA, il dispute 67 rencontres de saison régulière et s’impose comme le joueur le plus productif du banc avec 7.6 points sur 18 minutes. On est loin des 15.9 d’un shooteur consistant comme Glen Rice (certes titulaire) l’année précédente mais Los Angeles s’en contente. Du moins pour expédier les affaires courantes. Pour les playoffs, Jackson tranche dans le vif : Rider est écarté du roster au profit de Devean George. Il ne participera donc pas à la réalisation du back-to-back.

Isaiah veut prolonger son séjour en Californie mais il ne voit rien venir. Sans club, il se met en quête d’un nouveau point de chute et s’engage le 1er octobre 2001 en faveur des Nuggets. L’aventure tourne court. Denver, qui pensait booster son attaque, le remercie après 10 matches (9.3 pts de moyenne). Nous sommes le 20 novembre 2001. Rider ne reçoit aucun coup de fil. A 30 ans, il refuse de songer à une éventuelle retraite, se considérant toujours bon pour le service. Sauf que plus personne ne veut de lui… Huit ans plus tard, en octobre 2009, il disputera un misérable match pour le North Texas Fresh, une équipe de ligue mineure (ABA).

Ces quatre dernières années, Isaiah a continué d’aggraver son cas devant les tribunaux. Aujourd’hui, son casier judiciaire est aussi long que le palmarès de Bill Russell… Petit best of.
- janvier 2006 : kidnapping à Marin City (Californie), violences domestiques, transgression d’une décision de justice, refus d’obtempérer à la police (accident de voiture à la clé), possession de cocaïne. Condamnation : 7 mois de prison, 120 heures au service de la communauté, 3 ans de probation, obligation de suivre un programme anti-drogues.
- janvier 2008 : altercation avec un chauffeur de taxi à Berkeley (Californie). La police, appelée sur les lieux, découvre que Rider est en possession d’une arme sans permis légal.
- mars 2008 : arrestation et garde à vue à San Rafael (Californie) pour possession de narcotiques, désobéissance à une décision d’une cour de justice (on lui avait demandé de s’éloigner de Marin City suite aux événements de janvier 2006), refus d’obtempérer à la police, faux témoignage, conduite sans permis. Arrestation à Los Angeles dans une enquête pour vol de voiture.
- avril 2010 : impliqué dans trois incidents en cinq jours, Rider est arrêté le 9 près de chez lui, à Mesa (Arizona), pour avoir agressé sa fiancée et tenté d’escroquer un chauffeur de taxi de 150 $. Le 14, il est arrêté pour avoir tenté, un jour plus tôt, de kidnapper son fils âgé d’un an…

Rebelle, marginal, asocial

Avant sa condamnation à sept mois de prison en février 2007, Rider avait reconnu son addiction aux drogues. « Je suis parti en vrille l’an passé. Tout ce qui est arrivé est de ma faute. J’ai été grandement affecté par l’état de santé de ma mère. J’aimerais pouvoir sortir de prison pour assister à ses funérailles. » Sa mère est dans le coma après des complications cardiaques. Les médecins ont indiqué à la famille qu’elle était en état de mort cérébrale. « J’aimerais reprendre une vie aussi normale que possible, rejouer au basket. Je n’avais jamais été en prison avant. Tout ceci est une expérience extrêmement humiliante », déclara l’accusé, poursuivi notamment pour avoir violenté une girlfriend en janvier 2006. La jeune femme avait accepté de le rejoindre dans sa voiture pour discuter. Rider mit le moteur en marche, démarra et retint la victime contre son gré. Le joueur fonça dans les rues du quartier avec la porte du passager ouverte, sa proie se débattant et criant pour tenter d’échapper à ses griffes…

Presque dix ans après l’arrêt de sa carrière, Isaiah Rider demeure une énigme. Personne n’est capable d’expliquer pourquoi un basketteur ayant reçu un don divin fut un danger permanent, pour lui comme pour les clubs dans lesquels il mit les pieds. Pourquoi « talent » rima sans cesse avec « troubles ». Rider fut un vrai Running Rebel. Un rebelle fuyant, marginal, asocial. Et très souvent hors-la-loi. Dans la famille des pépites devenues poussière, Isaiah aura surclassé un Shawn Kemp et surpassé un Derrick Coleman.

« Tous les gens qui le connaissent et avec qui j’ai discuté l’apprécient », assurait Jerry Tarkanian, son premier coach à UNLV. « Mais ils n’arrivent pas à le comprendre. Moi-même, j’ai vécu une relation très forte avec Isaiah. Mais je n’ai pas toujours été capable de saisir sa personnalité ou de capter ses pensées… Je me souviens que mon ami Freddie Glusman et moi étions allés à Portland en 1999 pour la finale de Conférence Ouest contre San Antonio. Quand J.R. nous a vus, il est venu vers nous et il est tombé dans nos bras. On a discuté quelques minutes, il nous a dit qu’on se reverrait au restaurant pour le petit-déjeuner. Freddie et moi y sommes allés. On a attendu. Attendu… J.R. n’est jamais venu. »

Son avocat, Garrick Lew, prit sa défense en ces termes en 2007 : « Isaiah a depuis longtemps un problème avec la marijuana. Depuis peu, la cocaïne pourrit aussi son quotidien. Les drogues ont formé un nuage noir au-dessus de sa vie comme au-dessus de sa carrière de basketteur. Mais Isaiah n’est pas un monstre. Il a utilisé une partie de l’argent gagné en NBA – 26 millions de dollars – pour financer les études de sa sœur et subvenir aux besoins de ses deux frères. Il a acheté une maison à sa mère sur le front de mer d’Alameda, perdue suite à une saisie courant 2006. Il a aussi perdu deux propriétés à San Leandro et plusieurs voitures. »

Life isn’t that easy, Rider.
Wormy
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(Historique)
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-- Bullet in the head a dit : -- Rappelons en effet que sa clause de rachat est de 1,4 million de dollars, et que le règlement NBA autorise les Wolves à ne prendre en charge que 500 000 dollars. La différence serait alors de la poche de Rubio. Face à un tel sacrifice, même s’il est rentable à moyen terme, difficile de douter de sa motivation. -- Comprends pas la dernière phrase… Ce serait plutôt : "Face à un tel sacrifice (900 000 $ quand même), on peut douter de sa motivation", non ? --


Ou alors, ils veulent dire que si Rubio prend effectivement en charge la différence de sa poche, il deviendrait difficile de douter de sa motivation face à un tel sacrifice financier (même s'il est rentable à moyen terme).

J'avoue que je ne sais pas trop dans quel sens ça a été (mal) écris...
MC Jean Gab1
T'es trop ratal quand tu fais ton rabbin
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And last but not least
MC Jean Gab1
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On a de la bonne, à Minnesota
MC Jean Gab1
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Il ne se fait pas chier, Wayne Ellington
MC Jean Gab1
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C'est Kelvin Sampson qui a formé Blake Griffin.
MC Jean Gab1
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Kurt Rambis en sursis à Minnesota ?
12 mars 2011

Selon Ken Berger de CBSSports.com, les jours de Kurt Rambis dans le Minnesota seraient comptés.
Après plus d’un an et demi à la tête des Wolves, l’ancien assistant aux Lakers n’arriverait plus à contenir l’impatience des dirigeants, eux qui avaient ouvertement déclaré que cette saison serait décisive pour l’avenir de leur coach.
Car malgré deux succès de rang, les coéquipiers de Kevin Love ont une nouvelle fois atteint la barre des 50 défaites. Et il flirte avec la dernière place de la Conférence Ouest.
Du coup, les dirigeants penseraient déjà à son successeur. Rien ne se fera en cours de saison et il faudra sans doute attendre l’été pour qu’un changement ait lieu mais Kelvin Sampson, assistant reconnu aux Bucks, serait déjà en tête de liste.
Kevin Love, lui, ne serait pas contre un départ de Kurt Rambis. Il faut dire que celui-ci a repris les méthodes de Phil Jackson, laissant les joueurs s’autogérer pour n’intervenir qu’en cas d’urgence. Ça fonctionne dans un groupe de vétérans avec des leaders affirmés, comme aux Lakers. Beaucoup moins bien dans une équipe jeune encore en quête d’une identité.
A sa décharge, Kurt Rambis doit aussi faire avec l’un des effectifs les plus jeunes et moins coûteux de la ligue, ce qui n’est généralement pas un gage de succès.

busa
MC Jean Gab1
T'es trop ratal quand tu fais ton rabbin
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-- Rappelons en effet que sa clause de rachat est de 1,4 million de dollars, et que le règlement NBA autorise les Wolves à ne prendre en charge que 500 000 dollars. La différence serait alors de la poche de Rubio. Face à un tel sacrifice, même s’il est rentable à moyen terme, difficile de douter de sa motivation. --

Comprends pas la dernière phrase… Ce serait plutôt : "Face à un tel sacrifice (900 000 $ quand même), on peut douter de sa motivation", non ?
MC Jean Gab1
T'es trop ratal quand tu fais ton rabbin
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Euh… ouais

The Wolves can buy out Rubio's contract in Spain next season for $500,000, with Rubio paying the remainder, and Minnesota still expects Rubio will come over next year, regardless of whether there's a lockout.

NBA.com
MC Jean Gab1
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L'argument en bois

Love, who clashed with Rambis last season, has seen that playing on a really bad team won't keep him from individual accolades like making the U.S. World Championship team last year and the All-Star team this year -- and as such, the source claims, Love isn't going anywhere when and if he becomes a free agent.

NBA.com
MC Jean Gab1
T'es trop ratal quand tu fais ton rabbin
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La question sur le peu d'intérieurs blancs US, elle pue un peu du cul quand même…

Comme sa réponse. Pourquoi ne pas répondre tout simplement qu'on se fiche des couleurs ?
MC Jean Gab1
T'es trop ratal quand tu fais ton rabbin
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Bonne petite ITW de Kevin

Kevin Love On Double-Doubles, NBA History And John Wooden
Tuesday, March 15 2011


The Minnesota Timberwolves forward-center certainly was proud of his ability to set a post-merger NBA record with 53 consecutive double-doubles. But considering the pressure and attention that came with each added game, the All-Star seemed relieved when it finally came to an end against the Warriors in Oakland. Just hours earlier, Love sat down with ThePostGame to talk double-doubles, NBA history, family influence, John Wooden, Twitter, The Beach Boys, shooting jumpers in the rain and much more. The following is a question and answer session with Love.

TPG: What made you reach out to late coaching great John Wooden when you were playing at UCLA?

Love: Personally, I wanted to know him. I just wanted to reach out to him and pick his brain a little bit. It wasn't part of being a historian or anything like that. I read his little blue book. I've always been a big fan of UCLA basketball. I definitely wanted to get to know him because he was a great human being, great coach and a great player going all the way back through.

TPG: How did you take Wooden's passing?

Love: I took it hard like most people at UCLA did. Obviously, during (my) time (there) I wish I could have been a little closer to him. He always will be a big part of college basketball and college sports and a big part of UCLA. But everyone knows he's much more than a basketball coach. He's just an unbelievable person who sets the standard for living life the right way.

TPG: What was the best advice you got from Wooden?

Love: More than anything, how to act on the court and off the court. It was kind of what my dad would always say, too. When you're on the court there is certain things that you would do that you wouldn't do off the court. When you get off, you obviously have to be gracious and a humble person. When you are on the floor be a team player. Championships are what you are defined by, legacy. Go about things the right way.

TPG: How do you reflect on your double-double streak now that it's over at 53 games?

Love: It was a good run ... It got us a lot of recognition. The fans were crazy about the whole streak. It was a good run. Like a few people said, "All good things come to an end."

TPG: Were you relieved during the double-double streak when you got to a 10th point and 10th rebound? Did you keep up with your statistics during the game during the streak?

Love: When I was getting to our franchise record mark of 37, I would always be relieved at the 10th point, 10th rebound. It's kind of like a weight off my shoulders. At one point I felt like I wasn't able to go out there and focus on my game. I was focused more on getting that 10th rebound or that 10th point. But once I broke that I was happy with it. I was content. Whatever happened, happened from there. I've been playing good basketball since. I feel like when it came down to Moses (Malone's) record, I wasn't concerned about it.

TPG: You set a record for double-doubles in the NBA post-merger with the ABA in 1976. But what do you think about the overall record of 227 set by Wilt Chamberlain that began in the 1959-60 season?

Love: Unbelievable. It's 227 in a row. You have to pay homage to him because 227 in a row is unheard of. There are certain records in the NBA that will not be broken. That's one of them.

TPG: You caused a Twitter firestorm when you sent out a tweet saying that the Wolves were firing Kevin McHale as head coach on June 16, 2009? That tweet starting giving Twitter more notice and was the beginning of something that is huge now. Did you understand at the time how big of a deal your tweet on McHale was?

Love: Twitter wasn't that big (then), but now it's huge. It's crazy. Part of the reason I got back on was you can create endeavors for yourself that you might not have had if you didn't have the social media type thing. Back when I broke the whole Kevin McHale thing and then got off of Twitter, it wasn't as big as it is now. Everybody has a Twitter (now). Everybody is kind of connected. But it's not only fans, it's people you are fans of that you can get in contact with. It's just crazy how it works. You can get paid now for tweeting stuff. It's kind of crazy thing out there that you can be open to so much stuff just by typing on your cell phone on Twitter ...

I didn't know it would have that kind of impact. When I broke the story, with all the phone calls and texts that I had, I was at Hawaii at the time, I knew it was going to be something bigger than I thought it would be. As far as breaking the story goes, I think that was the first time it happened. This was what the world was moving to. It was a big story.

TPG: What do you know about your dad Stan's pro basketball career? Have you seen any of his old video?

Love: He's a string bean. I don't remember where I got this girth and this size. He was 6-9, 210, 215 pounds. Could really shoot the ball. Was a great leaper. Only hung around for 4 1/2, 5 years. I don't know too much about it, but I've seen a ton of tape. I've obviously heard all the stories. But what he taught me was not only what he knew but what he learned from Wes Unseld and Earl Monroe and Jerry West. Just guys like that. Gail Goodrich, George Gervin, guys like that. Going through all the guys that he played with and played against, I've learned a lot.

TPG: How did your older brother Collin play an influence in making you tough?

Love: He used to always pick on me, be a bully to me. He'd be a great brother in respects of being three grades ahead of me in school. I would play with him. If I got knocked down or a shot to the chest by one of his friends, he would say, 'Get up (expletive).' That's how he made me tougher. He put me in situations where if I failed in one situation, next time I had the opportunity I was going to succeed. That's how he made me tougher.

TPG: Can you beat Collin up now?

Love: I can beat him up easy now. It's nothing to me now. He doesn't want to mess with me now. I got bigger than him really quick.

TPG: Why did you used to shoot jumpers in the rain?

Love: My dad put up a great hoop in our front yard in our driveway. I was in Oregon so I had to be out there in the rain. We didn't always have a gym to go to. Where I'm from you almost had to have a gym membership or be a part of practice. For me, I wanted more than that. I would wake up at 7 or 8 in the morning and you would always hear that ball dribbling out there, shots going up, rain, sleet or snow it didn't matter.

TPG: Your dad used to make you watch old basketball videos. What do you remember watching?

Love: I remember the Pete Newell Big Man Camp videos, the Boston (Celtics) outlet drill, the Pete Maravich video where he would spin the ball on all his fingers for an hour. There was a 50 free throw drill and video, which was a compilation of a bunch of drills and 10 free throws in between the number of drills. The Superstar videos with (Hakeem) Olajuwon and Kareem (Abdul-Jabbar), Charles (Barkley). Just down the list (Michael) Jordan, Larry (Bird). Those are the kind of videos that I watched and he handed it to me at an early age. He would say, "Now watch this move." We'd watch it together and the exact same thing I just watched we'd practice it out in the rain until I perfected it. We'd go to the tape again. We'd work on something else. That's just how it went down with me and him. We'd find different stuff to work on. Even if it was a behind-the-back pass or Pete Maravich throwing it behind his head, we'd work on throwing it off the wall and things like that. It's things he taught me from an early age that help me push my game to the next level.

TPG: You have made a point to not have yes-men around you. How did you learn to establish that?

Love: Great people. I was lucky. A lot of people have that. People that don't tell you what you want to hear, but what's best for you. I was blessed with great friends. I was always blessed that way. My dad always kept good people around me. I just got lucky. Because of the spotlight you're in, people are scared to tell you otherwise. They don't agree with what you're doing. They are not necessarily on the same page. I just try to keep the same people I've had around me from Day One. Keep it a real small circle because if you do that not too much is going to go bad for you.

TPG: Your middle name is Wes after Wes Unseld. Have you met the Hall of Famer?

Love: I haven't met him. But I'd absolutely like to meet him and Moses Malone, too. I didn't get a chance to meet him at All-Star Break, but I'd love to.

TPG: You used to do fingertip push-ups as a child to get stronger. You still do them?

Love: No. They have so many things now with the bars, the perfect pushups and the weights. Before I was lifting weights I did that a lot. (My dad) said he saw Wes Unseld do that all the time. He'd say, "Let's try this."

TPG: What is it like to have an uncle, Mike, of Beach Boys fame?

Love: I've been to a lot of concerts. Its a crazy lifestyle. Obviously, there is a lot of differences and similarities (to pro basketball). He's an unbelievable performer. Part of America's band. He's big time. Getting back to my dad, my dad always said, "You got to realize the situation I was in. I played for the Lakers throughout the winter and if we made the playoffs. In the summer I'd go on tour with The Beach Boys. I could have played 10-15 years, but I had the best of both worlds. I played in the NBA plus I could be a rock star at the same time."

TPG: So what's better being an NBA player or a rock star?

Love: I don't know. I should ask (my dad) that. I don't know what's better. He'd say traveling around with the Beach Boys. I'm assuming that was a little bit better. He didn't have to perform. He just had to be there and getting paid to be manager, bodyguard. Whatever it was, he was there.

TPG: You got a lot of Beach Boys music in your iPod?

Love: No. I have their greatest hits and a lot of their songs. But it's not what I listen to right before a game. If I want to cool out and chill, I'll listen to it. But I enjoy the music a lot; I do.

TPG: What was the best part of All-Star weekend?

Love: It had to be the game. Everything leads up to that whether it's Jam Session, the practices, the parties. I think everything leads up to that. All the people you get to meet. I think everything leads up to the game.

TPG: Anyone say anything that stood out?

Love: The funniest thing to me was (West coach Gregg) Popovich was like (at practice), "All right, everyone, bring it in." He said, "Everyone is going to get a lot of playing time. Everyone is going to have a great time out there. But Blake (Griffin), Russell (Westbrook) and Kevin, you guys are all (expletive). You guys are first timers. You guys are screwed. You got one star on the back of your jersey. You'll be lucky to get a couple minutes." He was funny. Everyone was asking about that. He said, "I'm just (expletive) with you guys." But he was serious.

TPG: What do you think about the lack of white American NBA players?

Love: Because of who I am that question has been brought up a lot this (season). I guess I've never really noticed it because it's always kind of been that way for me. They'd say, "Do you know you were the only white guy out there?" I'd say, "No." To me, I don't know what it is. I can't really put a finger on it. We're the minority. I don't know how to answer that and I haven't been able to answer that all season. That's just the way it is.

TPG: How does a Western kid deal with Minneapolis' cold?

Love: You got to stay inside. You got to wear layers, obviously. You go from heated garage to heated garage and valet your car as much as possible. Luckily, our game is played inside. We're not football. We're not out in the snow, the rain. The same thing with baseball. We're inside the whole time.

TPG: Are you worried about the projected lockout?

Love: I'm not worried about it. I feel like I've saved my money enough. Eventually something has to be signed and there will be NBA play. How long will the lockout be? Who knows? But as far as being smart about it, being ready for it, I'm more than ready. And if I need to, I can always go back and live with my parents.

Marc Spears, Yahoo
MC Jean Gab1
T'es trop ratal quand tu fais ton rabbin
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-- i33 a dit : Ben justement, un business dont il connaît les règles : pour avoir un contrat, il doit passer par la draft. --

Euh… non. Il ne doit pas passer nécessairement par la draft. Mais à partir du moment où il le fait, il doit se tenir prêt à jouer pour l'équipe qui le retient.

Que Rubio ne veuille pas venir à Minnesota, pas de problème. Mais au moins, qu'il le dise clairement, on échangera ses droits et on explorera d'autres pistes. Le mec fait perdre du temps à la franchise depuis deux ans en jouant la girouette et l'Arlésienne…

"J'ai un contrat de 6 ans, j'ai une clause qui dit que"… bla-bla-bla

Je lui vois un destin à la Navarro. Il viendra en NBA mais il ne s'adaptera pas et finira par retourner au pays.
Baz
OLYNYK LA POLICE
(Reconnu)
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Bien résumé, BITH. Pas mieux !
MC Jean Gab1
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On parle bien du gars qui tourne à 5,2 points dans le championnat espagnol ?

Je n'aimerais pas être à la place de Kahn… (enfin si, j'aurais fait d'autres choix) Il peut virer Rambis, ce n'est pas ça qui convaincra Love de rester.

Sauf erreur de ma part, Minny a jusqu'au 31 octobre pour le prolonger. Avec la menace du LO, très peu de chances que ça se fasse. Donc, Love sera RFA en 2012. Et je pense qu'il attendra tranquillement la fin de son contrat pour se barrer.

Seule une bonne saison 2011-12 pourrait changer la donne. Mais on ne va pas se mettre à gagner miraculeusement 40 matches…
.

(Indispensable)
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mouai, je suis pas persuadé ke ça changerai gd chose...
i33

(Dieu vivant du forum)
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-- DaV'z a dit : Non mais attendez, déjà c'est pas le premier a faire ça, et en plus en quoi c'est déplacé, la NBA est un business... --

Ben justement, un business dont il connaît les règles : pour avoir un contrat, il doit passer par la draft. Si ça lui convient pas, il va chercher du fric ailleurs, non?
ilyas#3
Oh Oh Oh !
(Mythe)
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-- DaV'z a dit : Sauf que je trouve que Rubio le fait de façon plus élégante kan mem... Il dit pas moi je veux pas jouer labas, c'est une equipe de merde et je porterais jamais leur maillot ce qui etait plus ou moins le discours de francis a l'epok --

Peu importe la manière, snober l'équipe qui te draft c'est d'une insolence sans nom et c'est juste de la gaminerie. Tu crois que ça a fait plaisir à Wall de rejoindre les Wizards ? On voyait sur le coup que le mec était dégoûté mais voilà, ce n'est qu'un rookie et ce n'est pas à lui de choisir sa destinée aussi bon soit-il.

Francis n'a pas fait dans la dentelle à l'époque mais avec son attitude à la con mais franche, il a permis à Vancouver de récupérer quelques éléments. Aujourd'hui, Rubio fait languir les Wolves et leur met profond année après année à repousser son arrivée. Si au moins il était clair, Minny pourrait au moins essayer de répondre à ses attentes et de récupérer quelque chose en échange.
.

(Indispensable)
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-- ilyas#3 a dit : -- DaV'z a dit : et par contre ça genait pas kan Francis ne voulait tellement pas jouer avec les Grizzlies qu'il avait refuser la casquette et exiger son transfert... -- Bah si, c'est une grosse tête de con. Si Stopweb avait existé en 99, je l'aurais souligné de la même manière. --

Sauf que je trouve que Rubio le fait de façon plus élégante kan mem... Il dit pas moi je veux pas jouer labas, c'est une equipe de merde et je porterais jamais leur maillot ce qui etait plus ou moins le discours de francis a l'epok
i33

(Dieu vivant du forum)
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ok1, doucement avec les insultes, stp.
ilyas#3
Oh Oh Oh !
(Mythe)
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-- DaV'z a dit : et par contre ça genait pas kan Francis ne voulait tellement pas jouer avec les Grizzlies qu'il avait refuser la casquette et exiger son transfert... --

Bah si, c'est une grosse tête de con. Si Stopweb avait existé en 99, je l'aurais souligné de la même manière.
.

(Indispensable)
Répondre – Profil
et par contre ça genait pas kan Francis ne voulait tellement pas jouer avec les Grizzlies qu'il avait refuser la casquette et exiger son transfert...
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